En juin, la hausse des prix dans la zone euro s’est à nouveau établie à + 0,5 %.
Sans grande surprise, la hausse des prix dans la zone euro s’est maintenue en juin à un niveau très bas, + 0,5 %, proche de celui enregistré pendant la récession de 2009, selon les premières estimations publiées par Eurostat. A y regarder de plus près, l’indice s’est établi à partir de deux tendances opposées. Les prix de l’alimentaire tout d’abord ont continué à refluer pour s’établir, en moyenne annuelle à – 0,2 %. A l’exception d’un bref intervalle au deuxième semestre 2009, l’alimentation n’a jamais été aussi basse, note Reinhard Cluse, économiste de RBS. La modération dans l’alimentaire contraste avec les prix dans les services qui s’inscrivent en nette hausse. Ils se sont établis à + 1,3 % en juin en glissement annuel après + 1,1 % en mai. Par pays, c’est l’Allemagne, principalement, qui tire ces prix vers le haut.
Statut quo
En prolongeant cette tendance, les prix dans la zone euro devraient continuer leur progression durant les prochains mois, à + 0,6 % sur un an en juillet, puis près de 1 % au dernier trimestre pronostique UBS. Soit une moyenne de 0,7 % pour 2014. Il faudra attendre 2015 pour voir l’indice franchir la barre des 1 % pour s’établir à 1,2 %, conformément aux prévisions de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière, lors de sa réunion mensuelle, jeudi, devrait s’appuyer sur cette stabilisation des prix pour opter, cette fois, pour le statu quo.
Voilà qui va contraster avec la précédente réunion, début juin, où la BCE avait réagi à la faiblesse continue de l’inflation et du crédit par un ensemble de mesures , dont une baisse des taux, un taux de dépôt négatif et de nouvelles facilités de refinancement à long terme pour les banques. Sans doute, la BCE espérait-elle cette fois « que l’inflation dans la zone euro remonterait un peu en juin, sous l’effet d’une hausse marquée en Allemagne » estime Howard Archer d’IHS Global Insight. Pour l’analyste, le fait que l’inflation oscille entre 0,5 % et 0,7 % montre que l’on reste à un faible niveau mais pas que l’on s’oriente vers la déflation.
http://www.lesechos.fr/monde/europe...o-se-maintient-a-un-faible-niveau-1020137.php
Sans grande surprise, la hausse des prix dans la zone euro s’est maintenue en juin à un niveau très bas, + 0,5 %, proche de celui enregistré pendant la récession de 2009, selon les premières estimations publiées par Eurostat. A y regarder de plus près, l’indice s’est établi à partir de deux tendances opposées. Les prix de l’alimentaire tout d’abord ont continué à refluer pour s’établir, en moyenne annuelle à – 0,2 %. A l’exception d’un bref intervalle au deuxième semestre 2009, l’alimentation n’a jamais été aussi basse, note Reinhard Cluse, économiste de RBS. La modération dans l’alimentaire contraste avec les prix dans les services qui s’inscrivent en nette hausse. Ils se sont établis à + 1,3 % en juin en glissement annuel après + 1,1 % en mai. Par pays, c’est l’Allemagne, principalement, qui tire ces prix vers le haut.
Statut quo
En prolongeant cette tendance, les prix dans la zone euro devraient continuer leur progression durant les prochains mois, à + 0,6 % sur un an en juillet, puis près de 1 % au dernier trimestre pronostique UBS. Soit une moyenne de 0,7 % pour 2014. Il faudra attendre 2015 pour voir l’indice franchir la barre des 1 % pour s’établir à 1,2 %, conformément aux prévisions de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière, lors de sa réunion mensuelle, jeudi, devrait s’appuyer sur cette stabilisation des prix pour opter, cette fois, pour le statu quo.
Voilà qui va contraster avec la précédente réunion, début juin, où la BCE avait réagi à la faiblesse continue de l’inflation et du crédit par un ensemble de mesures , dont une baisse des taux, un taux de dépôt négatif et de nouvelles facilités de refinancement à long terme pour les banques. Sans doute, la BCE espérait-elle cette fois « que l’inflation dans la zone euro remonterait un peu en juin, sous l’effet d’une hausse marquée en Allemagne » estime Howard Archer d’IHS Global Insight. Pour l’analyste, le fait que l’inflation oscille entre 0,5 % et 0,7 % montre que l’on reste à un faible niveau mais pas que l’on s’oriente vers la déflation.
http://www.lesechos.fr/monde/europe...o-se-maintient-a-un-faible-niveau-1020137.php