L'odorat permet d'identifier avec précision la différence entre un étranger et un ami, selon les travaux de chercheurs de l'Institut neurologique de Montréal. L'étude montre que des voies nerveuses distinctes du cerveau analysent les odeurs humaines et les odeurs courantes.
L'équipe de recherche a observé que l'odeur d'un étranger activait les zones cérébrales connues pour réagir à la peur ou au danger, c'est-à-dire le noyau amygdalien et l'insula, indique un communiqué de l'INM.
Selon le Dr Johan Lundstrom, l'appareil olfactif traite de façon préférentielle des stimuli importants sur le plan du comportement. Ainsi, les stimuli perçus comme très importants pour notre survie, comme trouver de la nourriture, choisir un partenaire, sont traités plus rapidement et plus précisément par des réseaux neuronaux distincts.
Les chercheurs savaient que les appareils auditif et visuel procédaient sensiblement de la même manière. Cette recherche montre maintenant que l'appareil olfactif fonctionne de la même façon. L'odeur corporelle a plusieurs fonctions importantes qui permettent notamment de communiquer des messages sociaux et de distinguer des membres de la famille, selon Marilyn Jones-Gotman, neuroscientifique à l'INM et co-auteure de l'étude.
Ainsi, les changements évolutifs ont amené le cerveau à développer un réseau entièrement distinct de nerfs pour traiter ces signaux importants. Le détail de cette étude est publié dans revue Cerebral Cortex.
L'analyse de l'appareil olfactif d'un individu peut notamment servir d'outil clinique dans le diagnostic de maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
L'équipe de recherche a observé que l'odeur d'un étranger activait les zones cérébrales connues pour réagir à la peur ou au danger, c'est-à-dire le noyau amygdalien et l'insula, indique un communiqué de l'INM.
Selon le Dr Johan Lundstrom, l'appareil olfactif traite de façon préférentielle des stimuli importants sur le plan du comportement. Ainsi, les stimuli perçus comme très importants pour notre survie, comme trouver de la nourriture, choisir un partenaire, sont traités plus rapidement et plus précisément par des réseaux neuronaux distincts.
Les chercheurs savaient que les appareils auditif et visuel procédaient sensiblement de la même manière. Cette recherche montre maintenant que l'appareil olfactif fonctionne de la même façon. L'odeur corporelle a plusieurs fonctions importantes qui permettent notamment de communiquer des messages sociaux et de distinguer des membres de la famille, selon Marilyn Jones-Gotman, neuroscientifique à l'INM et co-auteure de l'étude.
Ainsi, les changements évolutifs ont amené le cerveau à développer un réseau entièrement distinct de nerfs pour traiter ces signaux importants. Le détail de cette étude est publié dans revue Cerebral Cortex.
L'analyse de l'appareil olfactif d'un individu peut notamment servir d'outil clinique dans le diagnostic de maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
