Cette loi ahurissante qui jette les propriétaires hors de chez eux !

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Incroyable ! Après le décès de son conjoint chez qui elle avait élu domicile durant des années, une octogénaire de Rennes se retrouve depuis quelques semaines à la rue, dans l’impossibilité de récupérer son pavillon laissé inoccupé et squatté par des individus qu’elle ne peut déloger.
Comme beaucoup d’autres propriétaires, cette vieille dame se retrouve tout bonnement victime d’une loi sur le droit au logement dont l’esprit est largement détourné par des pros de la violation de domicile. Retour sur une bizarrerie juridique… qui n’a pas fini de faire des dégâts.

> Que dit cette fameuse règlementation ?

Vous rentrez de vacances ou, au contraire, décidez de partir vous reposer quelques jours dans votre résidence secondaire, et là stupeur, vous découvrez que votre logement est squatté !

Inutile d’insister, vous n’aurez sans doute plus aucune chance (du moins à court terme) de pénétrer chez vous.
En effet, passé les 48 premières heures de squat, le propriétaire ne peut plus faire intervenir les forces de l’ordre pour faire expulser les occupants. Après avoir réaliser un constat d'huissier - établissant le nom des intrus, relevant les éventuelles dégradations - la seule option possible reste de s’en remettre à la justice : une procédure d’expulsion qui pourra s’étaler sur plusieurs mois, voire plusieurs années dans les pires des cas !

"Cette réglementation tient à la jurisprudence qui a établi au fil des ans que les forces de l’ordre ne sont plus habilitées à intervenir au-delà de 48 h pour constater un flagrant délit. D’où la nécessité de saisir le tribunal d’instance pour faire valoir ses droits", explique Jérôme Maudet, avocat à Nantes, spécialiste de ces questions.

Aussi effrayante soit-elle, la règle a par la suite été entérinée par l’ article 61 de la loi du 9 juillet 1991 portant sur les procédures civiles d’exécution et dont l’énoncé donne à lui seul froid dans le dos : "Sauf disposition spéciale, l'expulsion ou l'évacuation d'un immeuble ou d'un lieu habité ne peut être poursuivie qu'en vertu d'une décision de justice ou d'un procès-verbal de conciliation exécutoire et après signification d'un commandement d'avoir à libérer les locaux." Le problème, c’est que l’esprit de cette loi, qui part somme toute d’un bon sentiment - celui de renforcer les droits des locataires -, peut être aisément détourné par les petits malins qui cherchent à s’introduire chez les gens…

> Peut-on accélérer la procédure pour récupérer au plus vite son logement ?

Contrairement à une expulsion locative classique pour impayés de loyers, le propriétaire n’est pas contraint de faire appel à un huissier pour tenter de résoudre la situation, mais doit saisir directement le tribunal. En règle générale, la procédure d’expulsion pourra, malgré tout, prendre 5 à 7 mois, sans compter la trêve hivernale qui pourra encore dans certains cas rallonger le délai !

Il existe bien des possibilités d’accélérer la procédure. "Si vous justifiez le fait que vous n’avez pas réussi à obtenir le nom des occupants, vous aurez la possibilité de déposer une ordonnance sur requête, une procédure non contradictoire permettant au juge d’ordonner l’expulsion au plus vite, parfois en deux heures !", conseille Jérôme Maudet. Le hic, c’est que les intrus, qui connaissent bien souvent la loi, ne cherchent pas à se cacher : bien au contraire, ils font établir leur domicile sur place, avec leur nom sur la boîte aux lettres, ce qui contraint alors le propriétaire à passer par une procédure d’expulsions classique.

Largement méconnu, l’ article 38 de la loi du 5 mars 2007 sur le droit au logement opposable a bien aussi tenté, ces dernières années, de redonner un peu de pouvoir aux propriétaires en facilitant l’expulsion des locataires. Ce texte précise qu’"en cas d’introduction et de maintien dans le domicile d’autrui à l’aide de manoeuvre, menaces, voies de fait ou de contrainte, le propriétaire ou le locataire du logement occupé peut demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux". Comprenez sans passer par la case justice. Mais là encore, cette soupape trouve vite ses limites : il faudra d’abord arriver à prouver l’effraction (la voie de fait), ce qui en pratique relève vite du casse-tête. L’autre difficulté est d’arriver à se faire entendre par le préfet : s’il ne répond pas dans les deux mois, la requête est considérée comme refus : "Or dans 99% des cas, on reste sans réponse et contraint d’aller en justice", déplore Thomas Carbonnier, avocat au barreau de Paris. Dont acte…

> Combien de litiges recense-t-on chaque année ?

Difficile à dire. Vent debout contre cette réglementation, Jean Perrin, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers souligne toutefois "que si le phénomène est évidemment épisodique, il peut toucher tout type de logements, y compris, des résidences secondaires, et devient surtout l’apanage de vrais professionnels du squat." Un constat partagé par les différents avocats que nous avons interrogés. Parmi les pratiques courantes : nombreux sont les intrus qui se font envoyer du courrier à l’adresse visée 48 heures avant la date d’occupation pour se prémunir de toute intervention des forces de l’ordre ; mettent automatiquement leurs noms sur la porte pour éviter toute procédurea accélérée ; ou encore multiplient les demandes d’aides juridictionnelles de l’Etat pour retarder la décision du juge…

> Et maintenant, la loi peut-elle être amenée à évoluer ?

Une proposition de loi déposée par une sénatrice UMP visant à faciliter les expulsions de squatteurs a été votée en décembre 2014 au Sénat. Pour l’heure, ce texte de loi n’est toutefois pas inscrit au calendrier de l’Assemblée nationale

capital

mam
 

UNIVERSAL

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VIB
Incroyable ! Après le décès de son conjoint chez qui elle avait élu domicile durant des années, une octogénaire de Rennes se retrouve depuis quelques semaines à la rue, dans l’impossibilité de récupérer son pavillon laissé inoccupé et squatté par des individus qu’elle ne peut déloger.
Comme beaucoup d’autres propriétaires, cette vieille dame se retrouve tout bonnement victime d’une loi sur le droit au logement dont l’esprit est largement détourné par des pros de la violation de domicile. Retour sur une bizarrerie juridique… qui n’a pas fini de faire des dégâts.

> Que dit cette fameuse règlementation ?

Vous rentrez de vacances ou, au contraire, décidez de partir vous reposer quelques jours dans votre résidence secondaire, et là stupeur, vous découvrez que votre logement est squatté !

Inutile d’insister, vous n’aurez sans doute plus aucune chance (du moins à court terme) de pénétrer chez vous.
En effet, passé les 48 premières heures de squat, le propriétaire ne peut plus faire intervenir les forces de l’ordre pour faire expulser les occupants. Après avoir réaliser un constat d'huissier - établissant le nom des intrus, relevant les éventuelles dégradations - la seule option possible reste de s’en remettre à la justice : une procédure d’expulsion qui pourra s’étaler sur plusieurs mois, voire plusieurs années dans les pires des cas !

"Cette réglementation tient à la jurisprudence qui a établi au fil des ans que les forces de l’ordre ne sont plus habilitées à intervenir au-delà de 48 h pour constater un flagrant délit. D’où la nécessité de saisir le tribunal d’instance pour faire valoir ses droits", explique Jérôme Maudet, avocat à Nantes, spécialiste de ces questions.

Aussi effrayante soit-elle, la règle a par la suite été entérinée par l’ article 61 de la loi du 9 juillet 1991 portant sur les procédures civiles d’exécution et dont l’énoncé donne à lui seul froid dans le dos : "Sauf disposition spéciale, l'expulsion ou l'évacuation d'un immeuble ou d'un lieu habité ne peut être poursuivie qu'en vertu d'une décision de justice ou d'un procès-verbal de conciliation exécutoire et après signification d'un commandement d'avoir à libérer les locaux." Le problème, c’est que l’esprit de cette loi, qui part somme toute d’un bon sentiment - celui de renforcer les droits des locataires -, peut être aisément détourné par les petits malins qui cherchent à s’introduire chez les gens…

> Peut-on accélérer la procédure pour récupérer au plus vite son logement ?

Contrairement à une expulsion locative classique pour impayés de loyers, le propriétaire n’est pas contraint de faire appel à un huissier pour tenter de résoudre la situation, mais doit saisir directement le tribunal. En règle générale, la procédure d’expulsion pourra, malgré tout, prendre 5 à 7 mois, sans compter la trêve hivernale qui pourra encore dans certains cas rallonger le délai !

Il existe bien des possibilités d’accélérer la procédure. "Si vous justifiez le fait que vous n’avez pas réussi à obtenir le nom des occupants, vous aurez la possibilité de déposer une ordonnance sur requête, une procédure non contradictoire permettant au juge d’ordonner l’expulsion au plus vite, parfois en deux heures !", conseille Jérôme Maudet. Le hic, c’est que les intrus, qui connaissent bien souvent la loi, ne cherchent pas à se cacher : bien au contraire, ils font établir leur domicile sur place, avec leur nom sur la boîte aux lettres, ce qui contraint alors le propriétaire à passer par une procédure d’expulsions classique.

Largement méconnu, l’ article 38 de la loi du 5 mars 2007 sur le droit au logement opposable a bien aussi tenté, ces dernières années, de redonner un peu de pouvoir aux propriétaires en facilitant l’expulsion des locataires. Ce texte précise qu’"en cas d’introduction et de maintien dans le domicile d’autrui à l’aide de manoeuvre, menaces, voies de fait ou de contrainte, le propriétaire ou le locataire du logement occupé peut demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux". Comprenez sans passer par la case justice. Mais là encore, cette soupape trouve vite ses limites : il faudra d’abord arriver à prouver l’effraction (la voie de fait), ce qui en pratique relève vite du casse-tête. L’autre difficulté est d’arriver à se faire entendre par le préfet : s’il ne répond pas dans les deux mois, la requête est considérée comme refus : "Or dans 99% des cas, on reste sans réponse et contraint d’aller en justice", déplore Thomas Carbonnier, avocat au barreau de Paris. Dont acte…

> Combien de litiges recense-t-on chaque année ?

Difficile à dire. Vent debout contre cette réglementation, Jean Perrin, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers souligne toutefois "que si le phénomène est évidemment épisodique, il peut toucher tout type de logements, y compris, des résidences secondaires, et devient surtout l’apanage de vrais professionnels du squat." Un constat partagé par les différents avocats que nous avons interrogés. Parmi les pratiques courantes : nombreux sont les intrus qui se font envoyer du courrier à l’adresse visée 48 heures avant la date d’occupation pour se prémunir de toute intervention des forces de l’ordre ; mettent automatiquement leurs noms sur la porte pour éviter toute procédurea accélérée ; ou encore multiplient les demandes d’aides juridictionnelles de l’Etat pour retarder la décision du juge…

> Et maintenant, la loi peut-elle être amenée à évoluer ?

Une proposition de loi déposée par une sénatrice UMP visant à faciliter les expulsions de squatteurs a été votée en décembre 2014 au Sénat. Pour l’heure, ce texte de loi n’est toutefois pas inscrit au calendrier de l’Assemblée nationale

capital

mam
C'est ubuesque ^^

Ps: il y a longtemps que je cherche à placer ce mot :D
 
et quand tu n'as pas de gros bras sous la main ?
:rolleyes: les tournevis, c'est facile à trouver...

mam
En fait, il a raison. Même si on n'a pas de gros bras, on peut en louer. En pratique, il y a des années que, compte-tenu de la législation, des propriétaires, qui constatent le squat de leur logement, ne portent pas plainte, attendent que les importuns s'absentent, pénètrent par effraction dans leur propre logement, mettent les affaires des squatters dehors et rechangent les
serrures. Ensuite, c'est aux squatters de déposer plainte...
 
J'économise en vue d'acheter un appartement lors de mon départ à la retraite mais, finalement, je me demande si je ne vais pas rester locataire et utiliser mes économies pour voyager.
 
Pour revenir sur cette loi : interview intéressante sur la procédure (ubuesque effectivement^^)

Votre logement est squatté? Bien, alors vous attendrez!
Que faire si votre logement est squatté? Une question pas si saugrenue comme l’a prouvée l’actualité de ces derniers jours... Maryvonne, 83 ans, s’estretrouvée à la porte de sa maison- dont elle est propriétaire - délogée par des squatteurs qui ont investi les lieux... et qui ne sont naturellement pas très enclins à déguerpir sans histoire. Mieux encore: ils ont le droit de rester. La loi dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent invoquer la loi sur le domicile. «J’ai failli rentrer. Je suis allé au commissariat le plus proche. On m’a dit: «Si vous étiez rentré, vous étiez dans votre tort, c’était violation de domicile», explique le fils de Maryvonne devant les caméras de France 2. Scandaleux? Le président de la FNAIM Jean François Buet donne quelques précisions auFigaro Immobilier...

LE FIGARO. - Passé 48 heures de squat, que se passe-t-il exactement pour le propriétaire? On a peine à croire à ce qui arrive à Maryvonne...

C’est pourtant la loi... Passé 48 heures, cela se complique, et engager à l’encontre des squatteurs une procédure judiciaire devient obligatoire. Bien qu’occupant sans droit ni titre, le squatteur dispose des mêmes droits qu’un locataire en matière d’expulsion. Il faut recueillir les preuves, obtenir une ordonnance d’expulsion, faire appel à un huissier de justice, le recours à un avocat est conseillé... La procédurepeut prendre un temps variable. Au mieux, l’affaire peut être bouclée en deux semaines. Il faut savoir que la justice fait rarement de cadeaux aux squatteurs dans ce genre de cas...

Qu’est-ce qui peut compliquer les choses alors?

Si l’expulsion est actée , il faut savoir que la partie adverse - le(s) squatteur(s) en l’occurrence peut faire appel, et contester cette décision de justice... Il leur est tout à fait possible - comme c’est le cas dans l’affaire Maryvonne - de ne pas obtempérer, et de résister. C’est là que cela se complique: s’ils jouent la carte du temps. Rappelons que les squatteurs connaissent très bien les textes législatifs qui vont en leur faveur! (NDLR: les squatteurs qui occupent la maison de Maryvonne ont effectivement accroché sur la porte le texte législatif qui les protège.)

Est-ce une situation rare?

À ma connaissance, oui, ce genre de cas reste heureusement minoritaire. Mais il faut espérer que cela ne se banalise pas. Il faut savoir qu’actuellement se loger devient de plus en plus difficile (coût de la vie, montant des loyers) et cela pourrait encourager certains à commettre ce genre d’actes... Il ne faut pas prendre ce type de menace à la légère.

Si la limite légale pour chasser des intrus via les forces de l’ordres est de 48 heures, cela revient-il à dire qu’il est dangereux de passer un week-end prolongé loin de son domicile?

De fait, s’absenter plus de 48 heures constitue un risque. Partir en week-end, en vacances... Personne n’est à l’abri. Cela peut d’ailleurs valoir le coup d’optimiser vos systèmes de sécurité: alarmes, télésurveillance... Vous pouvez aussi demander à un voisin ou membre de votre famille de passer voir si tout va bien. Voire prévenir la police municipale de votre absence. Ce sont des problématiques auxquelles il faut penser, ce fait divers nous l’a bien montré.

Votre logement est squatté? Bien, alors vous attendrez!
 
Pour revenir sur cette loi : interview intéressante sur la procédure (ubuesque effectivement^^)

Votre logement est squatté? Bien, alors vous attendrez!
Que faire si votre logement est squatté? Une question pas si saugrenue comme l’a prouvée l’actualité de ces derniers jours... Maryvonne, 83 ans, s’estretrouvée à la porte de sa maison- dont elle est propriétaire - délogée par des squatteurs qui ont investi les lieux... et qui ne sont naturellement pas très enclins à déguerpir sans histoire. Mieux encore: ils ont le droit de rester. La loi dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent invoquer la loi sur le domicile. «J’ai failli rentrer. Je suis allé au commissariat le plus proche. On m’a dit: «Si vous étiez rentré, vous étiez dans votre tort, c’était violation de domicile», explique le fils de Maryvonne devant les caméras de France 2. Scandaleux? Le président de la FNAIM Jean François Buet donne quelques précisions auFigaro Immobilier...

LE FIGARO. - Passé 48 heures de squat, que se passe-t-il exactement pour le propriétaire? On a peine à croire à ce qui arrive à Maryvonne...

C’est pourtant la loi... Passé 48 heures, cela se complique, et engager à l’encontre des squatteurs une procédure judiciaire devient obligatoire. Bien qu’occupant sans droit ni titre, le squatteur dispose des mêmes droits qu’un locataire en matière d’expulsion. Il faut recueillir les preuves, obtenir une ordonnance d’expulsion, faire appel à un huissier de justice, le recours à un avocat est conseillé... La procédurepeut prendre un temps variable. Au mieux, l’affaire peut être bouclée en deux semaines. Il faut savoir que la justice fait rarement de cadeaux aux squatteurs dans ce genre de cas...

Qu’est-ce qui peut compliquer les choses alors?

Si l’expulsion est actée , il faut savoir que la partie adverse - le(s) squatteur(s) en l’occurrence peut faire appel, et contester cette décision de justice... Il leur est tout à fait possible - comme c’est le cas dans l’affaire Maryvonne - de ne pas obtempérer, et de résister. C’est là que cela se complique: s’ils jouent la carte du temps. Rappelons que les squatteurs connaissent très bien les textes législatifs qui vont en leur faveur! (NDLR: les squatteurs qui occupent la maison de Maryvonne ont effectivement accroché sur la porte le texte législatif qui les protège.)

Est-ce une situation rare?

À ma connaissance, oui, ce genre de cas reste heureusement minoritaire. Mais il faut espérer que cela ne se banalise pas. Il faut savoir qu’actuellement se loger devient de plus en plus difficile (coût de la vie, montant des loyers) et cela pourrait encourager certains à commettre ce genre d’actes... Il ne faut pas prendre ce type de menace à la légère.

Si la limite légale pour chasser des intrus via les forces de l’ordres est de 48 heures, cela revient-il à dire qu’il est dangereux de passer un week-end prolongé loin de son domicile?

De fait, s’absenter plus de 48 heures constitue un risque. Partir en week-end, en vacances... Personne n’est à l’abri. Cela peut d’ailleurs valoir le coup d’optimiser vos systèmes de sécurité: alarmes, télésurveillance... Vous pouvez aussi demander à un voisin ou membre de votre famille de passer voir si tout va bien. Voire prévenir la police municipale de votre absence. Ce sont des problématiques auxquelles il faut penser, ce fait divers nous l’a bien montré.

Votre logement est squatté? Bien, alors vous attendrez!
Il me semble que cette loi a été faite ainsi en visant plus particulièrement les banques et sociétés d'assurances propriétaire de logements vides. Il semblerait qu'elle ait atteint ses limites.
 
40 manifestants anti-squatter défende Maryvonne.

"Hier, vers 11 h. Alors qu'environ 1 200 personnes s'apprêtent à quitter la place de la Mairie pour le traditionnel défilé syndical du 1er mai, un autre groupe de manifestants se prépare, à plusieurs centaines de mètres de là. Ils se trouvent dans une rue perpendiculaire à celle de Châtillon. Tout près de la maison sise au 94. La demeure de Maryvonne occupée par des squatters depuis dix-huit mois."

Une quarantaine de manifestants anti squatters, rue de Châtillon
 
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