"Ma femme était ménopausée", "j'avais besoin de chaleur humaine" : des clients de prostituées jugés devant le tribunal de police

Lors d'une affaire de proxénétisme, les policiers castrais avaient identifié une vingtaine de clients de prostituées. Ils étaient jugés vendredi matin devant le tribunal de police de Castres. Compte rendu d'une audience particulière.​


Ils sont retraité, agriculteur, électricien, ingénieur, bûcheron, agent de maintenance, maréchal-ferrant, cuisinier, maître-chien, chômeur, employé ou encore tailleur de pierre. Le point commun entre tous ces hommes âgés entre 20 et 68 ans résidant à Castres ou aux alentours? Ils étaient tous convoqués vendredi matin devant le tribunal de police de Castres pour avoir eu recours à la prostitution.

"La honte fait partie de la peine "​

Cette vingtaine de prévenus avait été identifié par les policiers castrais qui ont mis à jour une affaire de proxénétisme. Les enquêteurs avaient surveillé durant plusieurs mois les allées et venues dans un studio qui était devenu un haut lieu de la prostitution à Castre. La propriétaire de l'appartement dans lequel venaient régulièrement des jeunes femmes originaires d'Amérique latine, qui proposaient des prestations sexuelles tarifées via un site internet, a été condamnée avec deux complices en septembre dernier pour proxénétisme par le tribunal de Castres.

Pour la plupart mariés et pères de famille, ces clients des prostituées, réguliers ou occasionnels, mettaient les pieds pour la première fois dans un tribunal. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils n'en menaient pas large. "La honte fait partie de la peine" lâchera même Me David Cucullières en demandant l'indulgence pour son client qui n'avait pas voulu venir. D'autant que sa femme n'est pas au courant..."La honte est un gage contre la récidive, on ne le reprendra plus" , a ajouté Me Amandine Juchs qui plaidait elle aussi pour un client absent.

"Le but de la manoeuvre c'est en effet qu'ils soient pas contents de venir " glisse la présidente qui a demandé à chaque prévenu présent ce qui les avait poussés à aller voir ces prostitués . Un célibataire endurci a exprimé le "besoin de chaleur humaine". "Un moyen de chercher de l'explication" pour un autre. "Ma femme était ménopausées..." lâche carrément celui-là pour se justifier.

"En étant clients, vous participez aux réseaux de prostitution"​

La vengeance a aussi été un argument de ce Castrais de 38 ans. Ma compagne m'avait trompé", indique-t-il. "Quel rapport", lui de surprise la présidente. "Je n'étais pas bien", répond ce père de deux enfants qui affirme que "tout cela a arrangé les choses" depuis avec sa conjointe. "L'adultère ne doit pas être une source de motivation pour aller voir une prostitués", réagit le procureur stupéfait.

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Izaia

Heal the World.....
VIB

Lors d'une affaire de proxénétisme, les policiers castrais avaient identifié une vingtaine de clients de prostituées. Ils étaient jugés vendredi matin devant le tribunal de police de Castres. Compte rendu d'une audience particulière.​


Ils sont retraité, agriculteur, électricien, ingénieur, bûcheron, agent de maintenance, maréchal-ferrant, cuisinier, maître-chien, chômeur, employé ou encore tailleur de pierre. Le point commun entre tous ces hommes âgés entre 20 et 68 ans résidant à Castres ou aux alentours? Ils étaient tous convoqués vendredi matin devant le tribunal de police de Castres pour avoir eu recours à la prostitution.

"La honte fait partie de la peine "​

Cette vingtaine de prévenus avait été identifié par les policiers castrais qui ont mis à jour une affaire de proxénétisme. Les enquêteurs avaient surveillé durant plusieurs mois les allées et venues dans un studio qui était devenu un haut lieu de la prostitution à Castre. La propriétaire de l'appartement dans lequel venaient régulièrement des jeunes femmes originaires d'Amérique latine, qui proposaient des prestations sexuelles tarifées via un site internet, a été condamnée avec deux complices en septembre dernier pour proxénétisme par le tribunal de Castres.

Pour la plupart mariés et pères de famille, ces clients des prostituées, réguliers ou occasionnels, mettaient les pieds pour la première fois dans un tribunal. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils n'en menaient pas large. "La honte fait partie de la peine" lâchera même Me David Cucullières en demandant l'indulgence pour son client qui n'avait pas voulu venir. D'autant que sa femme n'est pas au courant..."La honte est un gage contre la récidive, on ne le reprendra plus" , a ajouté Me Amandine Juchs qui plaidait elle aussi pour un client absent.

"Le but de la manoeuvre c'est en effet qu'ils soient pas contents de venir " glisse la présidente qui a demandé à chaque prévenu présent ce qui les avait poussés à aller voir ces prostitués . Un célibataire endurci a exprimé le "besoin de chaleur humaine". "Un moyen de chercher de l'explication" pour un autre. "Ma femme était ménopausées..." lâche carrément celui-là pour se justifier.

"En étant clients, vous participez aux réseaux de prostitution"​

La vengeance a aussi été un argument de ce Castrais de 38 ans. Ma compagne m'avait trompé", indique-t-il. "Quel rapport", lui de surprise la présidente. "Je n'étais pas bien", répond ce père de deux enfants qui affirme que "tout cela a arrangé les choses" depuis avec sa conjointe. "L'adultère ne doit pas être une source de motivation pour aller voir une prostitués", réagit le procureur stupéfait.

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Ils sont pas si castrés ces castrais....
 
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