Violences sexuelles : Madagascar veut imposer la castration aux violeurs d’enfants, Amnesty International proteste
Madagascar a voté pour imposer des peines de castration chirurgicale ou chimique aux violeurs de mineurs condamnés, une mesure jugée « cruelle, inhumaine et dégradante » par Amnesty International
Amnesty International a appelé Antananarivo à « abroger » ce texte, affirmant que la castration chimique ou chirurgicale « constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant » et « ne résoudra pas » la question des viols d’enfants. Cette mesure n’est par ailleurs, toujours selon l’ONG, « pas compatible avec les dispositions constitutionnelles malgaches contre la torture et les mauvais traitements, ainsi qu’avec les normes régionales et internationales relatives aux droits humains ».
Jessica Lolonirina Nivoseheno, du mouvement « Women Break the Silence », estime qu’il existe une « culture du viol » dans l’île, où beaucoup de cas « se règlent en famille et à l’amiable », et que les mesures de castration pourraient se montrer « dissuasives ».
Dans le monde, seuls le Kazakhstan et la Pologne (depuis 2010) appliquent cette mesure. En 2018 en France, Laurent Wauquiez (LR) avait affirmé vouloir obliger « les prédateurs sexuels » à subir ce procédé ou à rester en prison s’ils refusent de s’y soumettre.
Violences sexuelles : Madagascar veut imposer la castration aux violeurs dâenfants, Amnesty International proteste
Madagascar a voté pour imposer des peines de castration chirurgicale ou chimique aux violeurs de mineurs condamnés, une mesure jugée « cruelle, inhumaine et dégradante » par Amnesty International
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