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Mahmoud mohamed taha
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[QUOTE="superzembo, post: 14295593, member: 176121"] Élaboration d'une pensée juridique et religieuse[modifier | modifier le code]Selon M. Taha, il y a une distinction fondamentale entre la période mecquoise (formulation des dogmes et des principes éthiques) et la période médinoise (une expérience historique dans un contexte déterminé), et il faut que les musulmans donnent plus d'importance à la première période[3]. Taha élabora la théorie d’un « Second Message de l’islam » (titre de son livre paru en 1967 sous le titre arabe Ar-Risala at-taniya min al-islam) après une longue période d’ « isolement religieux »[4]. D’après cette théorie, le Coran contient deux messages qui se contredisent. Le message contenu dans les versets du Coran révélés à La Mecque (« Coran mecquois ») exposent un discours différent sur la liberté religieuse et l’égalité entre les sexes que les versets révélés après le départ de Mahomet pour Médine (« Coran médinois »). La tradition juridique coranique a résolu cette « contradiction » en usant de l’ « abrogation » (naskh), principe qui découle du Coran lui-même (II, 106) : « Nous ne transférons aucun signe, nous n'en laissons pas oublier, sans en susciter un autre, meilleur ou similaire » (traduction Chouraqui). Les premiers législateurs abrogèrent les versets mecquois et se servirent des versets médinois : ce fut la création de la loi islamique traditionnelle, la charia. C’est ce que M. Taha appelle « le premier message de l’islam ». Il pensait que le « Coran médinois » ainsi que les lois de la charia basées sur ces versets violaient les valeurs d’égalité, de liberté religieuse et la dignité humaine, et qu’elles étaient dépassées[4]. Ces versets étaient des « versets subsidiaires », valables pour la société du VIIe siècle, mais « inadaptés à l’époque moderne, le vingtième siècle ». Les versets mecquois, qui forment le « Second message » de l’islam, doivent constituer la « base de la législation » islamique pour une société moderne. La vraie charia, d’après Taha, n’était pas figée, mais capable « d’évoluer, d’assimiler les capacités de l’individu et de la société et de guider la vie suivant une échelle de développement continu »[5]. Pour lui, le Coran de Médine était approprié en son temps pour constituer la charia, mais la « forme originale, authentique » de l’islam était le Coran de La Mecque, qui garantit un statut égal entre hommes et femmes, musulmans et non musulmans. Taha affirmait que la constitution soudanaise devait être réformée pour réconcilier « le besoin individuel de liberté absolue et le besoin commun de justice sociale totale ». [/QUOTE]
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