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Bladinaute averti
Quatre hommes ont été tués par balles lors de troubles impliquant les forces de sécurité dans une région chiite de l'Arabie saoudite, mercredi 23 novembre au soir. Deux d'entre eux ont trouvé la mort lors d'échanges de tirs pendant des funérailles dans la région de Qatif, où vit une grande partie de la communauté chiite du royaume, a annoncé le ministère de l'intérieur. Neuf personnes, dont deux policiers et une femme, ont également été blessées, selon la même source. Deux autres hommes ont péri le même jour à Chouika, lors d'une manifestation.
C'est la première fois depuis le début du printemps arabe que des morts sont à déplorer dans la répression de manifestations dans l'est de l'Arabie saoudite. Le ministère de l'intérieur a mis en cause "des criminels non identifiés", "infiltrés" parmi les manifestants. D'après les autorités, "plusieurs barrages et véhicules des forces de sécurité ont été la cible depuis lundi de tirs de façon de plus en plus fréquente", ajoutant que les forces de l'ordre "font preuve autant que possible de retenue". Visant vraisemblablement l'Iran, Riyad a accusé les assaillants "d'exécuter des complots étrangers" et a appelé les habitants de Qatif à ne pas s'y laisser entraîner.
"DES FAUTEURS DE TROUBLES"
Lundi soir, un manifestant avait été tué par les forces de sécurité lors d'une manifestation dans la région de Qatif, qui visait à protester contre la mort, dimanche, d'un jeune homme de 19 ans, tué, selon les habitants, par la police. Plusieurs autres personnes avaient été blessées par des tirs lors de sa dispersion.
L'adolescent avait été blessé à proximité d'un barrage de police, dans des circonstances troubles. Il est mort à l'hôpital des suites de ses blessures. Selon des militants, un autre jeune homme avait été blessé samedi par des tirs des forces de sécurité dans une autre localité de la province, Awamiya. Cette ville avait été le théâtre de troubles début octobre, quatorze personnes, parmi lesquelles onze policiers, avaient alors été blessées au cours d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants.
Ces incidents interviennent alors qu'approche la commémoration du deuil chiite par des marches et des processions, qui doivent culminer le 5 décembre. L'Achoura commémore le martyre de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet et troisième imam du chiisme, tué en 680 par les troupes du calife omeyyade Yazid, à Kerbala. La majorité des deux millions de chiites saoudiens vit dans la province orientale, riche en pétrole, et se plaint d'être marginalisée.
Le Monde
C'est la première fois depuis le début du printemps arabe que des morts sont à déplorer dans la répression de manifestations dans l'est de l'Arabie saoudite. Le ministère de l'intérieur a mis en cause "des criminels non identifiés", "infiltrés" parmi les manifestants. D'après les autorités, "plusieurs barrages et véhicules des forces de sécurité ont été la cible depuis lundi de tirs de façon de plus en plus fréquente", ajoutant que les forces de l'ordre "font preuve autant que possible de retenue". Visant vraisemblablement l'Iran, Riyad a accusé les assaillants "d'exécuter des complots étrangers" et a appelé les habitants de Qatif à ne pas s'y laisser entraîner.
"DES FAUTEURS DE TROUBLES"
Lundi soir, un manifestant avait été tué par les forces de sécurité lors d'une manifestation dans la région de Qatif, qui visait à protester contre la mort, dimanche, d'un jeune homme de 19 ans, tué, selon les habitants, par la police. Plusieurs autres personnes avaient été blessées par des tirs lors de sa dispersion.
L'adolescent avait été blessé à proximité d'un barrage de police, dans des circonstances troubles. Il est mort à l'hôpital des suites de ses blessures. Selon des militants, un autre jeune homme avait été blessé samedi par des tirs des forces de sécurité dans une autre localité de la province, Awamiya. Cette ville avait été le théâtre de troubles début octobre, quatorze personnes, parmi lesquelles onze policiers, avaient alors été blessées au cours d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants.
Ces incidents interviennent alors qu'approche la commémoration du deuil chiite par des marches et des processions, qui doivent culminer le 5 décembre. L'Achoura commémore le martyre de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet et troisième imam du chiisme, tué en 680 par les troupes du calife omeyyade Yazid, à Kerbala. La majorité des deux millions de chiites saoudiens vit dans la province orientale, riche en pétrole, et se plaint d'être marginalisée.
Le Monde