Non justement, et j'ai déjà vu cette erreur dans les topics.
Ce qu'en occident (pour simplifier) on appelle une analyse critique, c'est la confrontation des textes avec des données historiques, archéologiques, linguistiques etc...
Evidement, dans ce cas on évacue le littéralisme. C'est un travail scientifique.
On se passe du pré-supposé de Dieu.
Les débats théologiques parmi les chrétiens, c'est autre chose, je distingue ces débats de l'analyse critique. Dans les débats théologiques ils interprètent Dieu et sa parole chacun à leur manière et essaye de convaincre les autres de leur juste interprétation.
L'analyse critique, c'est autre chose.
En islam, l'histoire de la falsification part bien du pré-supposé de Dieu.
C'est à dire que vous fournissez une autre interprétation théologique, et par là vous critiquez celle des chrétiens.
Et vous récupérez l'analyse critique de la bible faite par des scientifiques, parce que ça vous arrange bien.
Mais on peut faire le même travail sur l'islam.
Par ex, l'Islam se réfère a des personnages considérés comme légendaires par les historiens, du moins des personnages dont on a pas de preuves qu'ils ont existé.
On peut faire un travail sur la langue arabe, son évolution, sur l'histoire de la rédaction du coran (sans se référer au dogme), si il y eu plusieurs versions, sur l'histoire des hadiths, sur l'histoire des groupes religieux qui gravitaient dans la région dans laquelle a vécu Mohammed etc...
Le travail critique doit évacuer l'aspect de : "le Coran dit que le Coran est la vérité, donc c'est vrai"
(Il semblerait que ce soit vrai que le Coran d'aujourd'hui est très proche de l'original, ce qui ne signifie pas que c'est la parole de Dieu d'ailleurs ni que ce qu'il dit est vrai)
Maintenant Youssouf, oublie mon arrogance des précédents posts s'il te plaît, je te le demande en toute honnêteté, comprends-tu la différence entre la travail critique et ce que l'Islam appelle la falsification ?
Du point de vue historique-critique, toute religion est une falsification quelque part. Les religions ne sont pas des livres d'histoires, pas des recensement de fait réels.
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