La cour dappel de Casablanca a confirmé cette semaine la condamnation à un an de prison ferme pour " désinformation " Rachid Niny, le directeur du journal marocain Al Massae.
La cour est ainsi allée dans le sens du jugement prononcé le 9 juin par le tribunal de première instance de Casablanca à lencontre M. Niny, le condamnant à un an de prison ferme et 1.000 dirhams damende.
Le journaliste ayant purgé la moitié de sa peine, Rachid Niny doit encore rester six mois en prison. Il est maintenu en détention depuis le mois davril, date de son arrestation. Ni le journaliste ni ses avocats nétaient présents à laudience de la cour dappel de Casablanca.
Les avocats de M. Niny contestent depuis le début laccusation contre leur client, la jugeant non fondée et " basée sur le code pénal et non sur le code de la presse ".
Dans son réquisitoire, le parquet de la cour dappel a estimé que le journaliste " a commis plusieurs crimes en portant atteinte à limage de la justice ", tout en réclamant lapplication du premier jugement.
Le journaliste est accusé davoir écrit dans Al Massae, quotidien arabophone à grand tirage, plusieurs articles dans lesquels il dénonçait notamment la Direction de la surveillance du territoire (DST, le contre-espionnage marocain) et appelait à ce quelle soit contrôlée notamment par le Parlement.
Un collectif de plusieurs ONG, dont Amnesty international-section Maroc, réclament depuis juin dernier la mise en " liberté immédiate " du journaliste en violation du code de la presse.
Algerie-plus
La cour est ainsi allée dans le sens du jugement prononcé le 9 juin par le tribunal de première instance de Casablanca à lencontre M. Niny, le condamnant à un an de prison ferme et 1.000 dirhams damende.
Le journaliste ayant purgé la moitié de sa peine, Rachid Niny doit encore rester six mois en prison. Il est maintenu en détention depuis le mois davril, date de son arrestation. Ni le journaliste ni ses avocats nétaient présents à laudience de la cour dappel de Casablanca.
Les avocats de M. Niny contestent depuis le début laccusation contre leur client, la jugeant non fondée et " basée sur le code pénal et non sur le code de la presse ".
Dans son réquisitoire, le parquet de la cour dappel a estimé que le journaliste " a commis plusieurs crimes en portant atteinte à limage de la justice ", tout en réclamant lapplication du premier jugement.
Le journaliste est accusé davoir écrit dans Al Massae, quotidien arabophone à grand tirage, plusieurs articles dans lesquels il dénonçait notamment la Direction de la surveillance du territoire (DST, le contre-espionnage marocain) et appelait à ce quelle soit contrôlée notamment par le Parlement.
Un collectif de plusieurs ONG, dont Amnesty international-section Maroc, réclament depuis juin dernier la mise en " liberté immédiate " du journaliste en violation du code de la presse.
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