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Bladinaute averti
La cinémathèque de Tanger a déprogrammé le film Sharqiya du cinéaste israélien Ami Livne.
«Ce sont des militants de BDS Maroc (Boycott, désinvestissement et sanctions), la représentation locale dune organisation internationale appelant à exercer des pressions économiques, académiques, politiques et culturelles sur lEtat dIsraël, qui serait à lorigine de cette déprogrammation», explique Demain.
Sharqiya, sélectionné dans la section Panorama de la Berlinale de cette année et qui a fait sensation à Cannes, raconte l'histoire de Kamel Najer, un jeune Bédouin qui travaille comme agent de sécurité dans une station d'autobus en Israël. Personne ne le respecte: ni sa famille, ni ses collègues. Lorsque le gouvernement israélien menace de détruire son village construit sans autorisation, il décide d'agir. Kamel planifie lorganisation dune attaque à la bombe, qu'il empêchera de se produire pour devenir le héros dun jour, tenter de sauver son campement au passage et lui apporter le respect quil espère tant.
«Ami Livne montre, sans complaisance envers le gouvernement de son pays et avec une grande sensibilité cinématographique, quel sort subissent ces populations de Bédouins, citoyens israéliens en théorie, qui vivent dans des villages de misère décrétés arbitrairement illégaux», écrit Politis.
«Le scénariste a eu cette idée il y a longtemps, peut-être cinq ou six ans, à la suite d'un étrange événement en Israël», explique le producteur du film, Elie Mairovitz (VIDEO).
«Un agent de sécurité bédouin a stoppé un terroriste, la bombe a explosé et le garde de sécurité a été très sévèrement blessé. Au même moment, sa maison a été démolie».
«Nous ne cherchions pas à faire un film politique», explique-t-il.
«Nous souhaitions faire un film sur un homme bédouin qui ne s'intègre pas, qui veut appartenir à son monde, bien vivre avec les Israéliens, avec sa famille, [mais] rien ne fonctionne pour lui».
Les responsables de la Cinémathèque de Tanger nont fourni aucune explication à cette déprogrammation.
«Un sit-in devait se tenir devant la Cinémathèque de Tanger, les 14 et 15 juillet. Il a été déprogrammé depuis» avance pour sa part Demain.
http://www.slateafrique.com/90577/maroc-film-israelien-censure-tanger
«Ce sont des militants de BDS Maroc (Boycott, désinvestissement et sanctions), la représentation locale dune organisation internationale appelant à exercer des pressions économiques, académiques, politiques et culturelles sur lEtat dIsraël, qui serait à lorigine de cette déprogrammation», explique Demain.
Sharqiya, sélectionné dans la section Panorama de la Berlinale de cette année et qui a fait sensation à Cannes, raconte l'histoire de Kamel Najer, un jeune Bédouin qui travaille comme agent de sécurité dans une station d'autobus en Israël. Personne ne le respecte: ni sa famille, ni ses collègues. Lorsque le gouvernement israélien menace de détruire son village construit sans autorisation, il décide d'agir. Kamel planifie lorganisation dune attaque à la bombe, qu'il empêchera de se produire pour devenir le héros dun jour, tenter de sauver son campement au passage et lui apporter le respect quil espère tant.
«Ami Livne montre, sans complaisance envers le gouvernement de son pays et avec une grande sensibilité cinématographique, quel sort subissent ces populations de Bédouins, citoyens israéliens en théorie, qui vivent dans des villages de misère décrétés arbitrairement illégaux», écrit Politis.
«Le scénariste a eu cette idée il y a longtemps, peut-être cinq ou six ans, à la suite d'un étrange événement en Israël», explique le producteur du film, Elie Mairovitz (VIDEO).
«Un agent de sécurité bédouin a stoppé un terroriste, la bombe a explosé et le garde de sécurité a été très sévèrement blessé. Au même moment, sa maison a été démolie».
«Nous ne cherchions pas à faire un film politique», explique-t-il.
«Nous souhaitions faire un film sur un homme bédouin qui ne s'intègre pas, qui veut appartenir à son monde, bien vivre avec les Israéliens, avec sa famille, [mais] rien ne fonctionne pour lui».
Les responsables de la Cinémathèque de Tanger nont fourni aucune explication à cette déprogrammation.
«Un sit-in devait se tenir devant la Cinémathèque de Tanger, les 14 et 15 juillet. Il a été déprogrammé depuis» avance pour sa part Demain.
http://www.slateafrique.com/90577/maroc-film-israelien-censure-tanger