Menacé de mort après un incident lié au voile, un proviseur démissionne pour “raisons de sécurité”: vif débat en France


Le proviseur du lycée Maurice-Ravel, à Paris, a quitté ses fonctions. Depuis plus d’un mois, il était la cible de menaces de mort sur les réseaux sociaux à la suite d’une altercation avec une élève de son établissement à laquelle il avait demandé de retirer son voile, relate France info. Les raisons de son départ ont suscité un vif débat au sein de l’école, une indignation largement partagée par la presse française. Explications.
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“Raisons de sécurité” ou “départ anticipé” ?

Selon ce message adressé mardi aux parents, élèves, enseignants et membres du conseil d’administration, le proviseur “a quitté ses fonctions pour des raisons de sécurité”, ce que le rectorat n’a pas confirmé, invoquant lui un “départ anticipé” à la retraite. “Le proviseur du lycée Maurice-Ravel arrivant à quelques mois de sa retraite, il a été décidé, au vu des évènements qui ont marqué ces dernières semaines, de leur médiatisation et de l’impact qu’ils ont pu avoir sur lui, de lui accorder, en accord avec la direction de l’académie de Paris, un départ anticipé”, a précisé le rectorat de Paris.
Le nouveau proviseur de la cité scolaire, qui a pris ses fonctions lundi, explique avoir été “missionné par la direction académique” pour assurer “l’intérim jusqu’au mois de juillet”.

Rppel des faits

Le proviseur du lycée et collège Maurice-Ravel, situé dans le XXe arrondissement de Paris, avait reçu des menaces de mort sur internet après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile. Le 28 février, il avait “rappelé à trois élèves leur obligation de retirer leur voile” dans l’enceinte de l’établissement, selon le parquet. “L’une d’elles, majeure et scolarisée en BTS”, avait “ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation”, d’après la même source. L’élève de BTS avait dit au Parisien avoir été “tapée violemment au bras” par le proviseur.

“Attaques inacceptables”

La ministre de l’Éducation Nicole Belloubet s’était rendue début mars au lycée Ravel pour soutenir le proviseur, et déploré des “attaques inacceptables”. Un jeune homme de 26 ans, originaire des Hauts-de-Seine, a été arrêté et doit être jugé le 23 avril à Paris pour avoir menacé de mort le proviseur sur internet. Un autre homme, interpellé mi-mars à Trouville (Calvados) et placé en garde à vue, a été remis en liberté.

Les enseignants sous le choc

Au lycée, la communauté éducative “est sous le choc”, relate France info. Le site relaie le témoignage de professeurs indignés: “Je suis malheureux, cette histoire est une histoire grave et a abouti à ça, alors que l’inverse aurait dû se passer”, confie l’un d’eux, sous le couvert de l’anonymat. “On est choqués, on trouve ça lamentable... Mais bon, si on ne peut pas le protéger autrement”, ajoute un autre à la sortie du lycée. “On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues”, déplore l’une de ses collègues.

L’assasinat de Samuel Paty

L’affaire Samuel Paty est encore dans toutes les mémoires. En octobre 2020, une collégienne avait en effet accusé le professeur d’histoire-géographie d’avoir demandé aux élèves musulmans de sortir pour visionner des caricatures du prophète Mahomet dans Charlie Hebdo. Or, elle n’était même pas présente le jour du cours évoqué. L’enseignant avait été assassiné dans la foulée par un intégriste musulman d’origine tchétchène.

 

Une démission très commentée

L’affaire a été très commentée dans la presse, sur les chaînes d'information françaises (extraits à découvrir ci-dessous) et au sein de la classe politique. De la gauche à l’extrême droite, des responsables ont déploré un “échec” face à la “mouvance islamiste”, après le départ du proviseur. “Voilà à quoi aboutit le ‘pas de vagues’, voilà où nous mènent les petites lâchetés et les grands renoncements”, a réagi le président des sénateurs LR Bruno Retailleau. “On ne peut pas l’accepter”, a déclaré le chef des députés socialistes Boris Vallaud, y voyant “un échec collectif”. “C’est surtout une défaite de l’Etat” face à “la gangrène islamiste qui prospère”, a estimé sur Sud Radio la tête de liste Reconquête! aux élections européennes, Marion Maréchal. La maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, qui a eu le proviseur au téléphone pour “l’assurer de son soutien total et de sa solidarité”, est “atterrée et consternée” “mais comprend sa décision de se protéger”, selon son cabinet. Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, a aussi apporté son “soutien” au proviseur. “Ses agresseurs doivent être mis hors d’état de nuire”, a-t-elle écrit sur le réseau social X.




 
la violence fait partie intégrante du Coran. Ce texte du début du VIIe siècle est adressé à un milieu bédouin d'Arabie, qui pratique la guerre comme une coutume et un moyen de survie.

Mahomet, le fondateur de l'islam, a lui-même dirigé plus d'une soixantaine d'attaques guerrières (razzia) en l'espace d'une dizaine d'années (entre 622 et 632).
 
la violence fait partie intégrante du Coran. Ce texte du début du VIIe siècle est adressé à un milieu bédouin d'Arabie, qui pratique la guerre comme une coutume et un moyen de survie.

Mahomet, le fondateur de l'islam, a lui-même dirigé plus d'une soixantaine d'attaques guerrières (razzia) en l'espace d'une dizaine d'années (entre 622 et 632).
Bof bof comme argument...
 

tajali

deja-vu : CHART : onde-pARtiCule
VIB
les jeunes musulmane elle meme subissent un endoctrinement et des pression qui les poussent a adopté de tel comportement aggressif

certain musulmans on exagerer l'importance du voile au point d'en faire l'un des pilliers de l'islam
alors que c au mieu un detail voir n'est pas obligatoire

on peut se demander pourquoi le voile est il rendu par certain aussi important ?

 
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