Un petit amazigh découvrant la ville
Sur le carnet des souvenirs ma plume se promène
Maquille une page et y reste souveraine
Insufflées par des souvenirs, mes pensées se bousculent
Des idées exaltés me viennent comme de mauves crépuscules
Je construis ce poème à l'encore de ma plume
Qui, depuis un temps, a pris la coutume
J'écris cette fois sur un bédouin découvrant la ville
Transporté comme un chaton dans une cage qui vacille
Arrivé en ville endormie sous la lumière qui luit
Illumine ses quartiers et repousse la nuit
Des boîtes de béton aux fenêtres obscures
Où règne la tristesse mélangée au silence imposture
À lassaut de mes pensées et de mon profond chagrin
Je contemple l'espace à la blancheur dairain
Dans ce nouvel univers, ma vue sévade en amplitude
le vent souffle en vagues d'ennuie et de solitude
Les premiers jours sécoulent en heures de tristesse
Le temps se dilapide et manque de vitesse
Dans les ruelles de cette ville aux murs gris
Je découvre des gens et des habitudes étranges à mon esprit
Jai appris à marcher et à éviter les automobiles,
Entre des amazighs aux rubans défilant comme des reptiles
Où êtes-vous ma belle campagne et mon petit douar enchanteur
Pour m'escorter et exorciser les spectres de mon cur ?
* Poème authentique sur mon ressenti de voir une ville pour la première fois lors du déménagement de ma famille de la campagne en 1972.
Sur le carnet des souvenirs ma plume se promène
Maquille une page et y reste souveraine
Insufflées par des souvenirs, mes pensées se bousculent
Des idées exaltés me viennent comme de mauves crépuscules
Je construis ce poème à l'encore de ma plume
Qui, depuis un temps, a pris la coutume
J'écris cette fois sur un bédouin découvrant la ville
Transporté comme un chaton dans une cage qui vacille
Arrivé en ville endormie sous la lumière qui luit
Illumine ses quartiers et repousse la nuit
Des boîtes de béton aux fenêtres obscures
Où règne la tristesse mélangée au silence imposture
À lassaut de mes pensées et de mon profond chagrin
Je contemple l'espace à la blancheur dairain
Dans ce nouvel univers, ma vue sévade en amplitude
le vent souffle en vagues d'ennuie et de solitude
Les premiers jours sécoulent en heures de tristesse
Le temps se dilapide et manque de vitesse
Dans les ruelles de cette ville aux murs gris
Je découvre des gens et des habitudes étranges à mon esprit
Jai appris à marcher et à éviter les automobiles,
Entre des amazighs aux rubans défilant comme des reptiles
Où êtes-vous ma belle campagne et mon petit douar enchanteur
Pour m'escorter et exorciser les spectres de mon cur ?
* Poème authentique sur mon ressenti de voir une ville pour la première fois lors du déménagement de ma famille de la campagne en 1972.