Salam,
Pour ceux qui n'était pas au courant, il existe des statistiques concernant l'exogamie et l'endogamie des unions des différentes communautés. Les femmes et les hommes étudiés sont nées et vivent en France. Ces statistiques sont basées sur le critère ethnique et non simplement sur celui de la nationalité comme le fait l'INSEE chaque année. Il s'agit de l'enquête "TeO" réalisée conjointement par l'INED et l'INSEE en 2008-2009 qui traite de la situation et des choix de vie que font les immigrés/descendants d'immigrés en France.
Comme on peut le voir sur ces deux images, les unions mixtes chez les descendants d'immigrés nés en France d'origine maghrébine sont non-négligeables, bien qu'ils s'agissent d'une minorité. Mais il existe des disparités entre les sexes et les pays. Les hommes maghrébins sont plus nombreux à se métisser que les femmes maghrébines, et il semblerait aussi que les Algérien(ne)s soient ceux qui contractent le plus d'unions mixte.
À noter : Dans le tableau 1 (avec les hommes et les femmes séparés), les "métis" qui ont seulement un parent immigré originaire du pays étudié sont bien pris en compte dans le calcul. Alors que dans l'autre tableau, les "métis" qui ont seulement un seul parent originaire du pays ou de l'aire culturelle étudiée ne sont pas pris en compte et sont placés dans la catégorie "autre situation", c'est la raison pour laquelle les chiffres donnés par ces deux tableaux peuvent paraître différents, alors qu'il s'agit simplement de méthodologies différentes. De plus, dans ce même tableau (celui sans la séparation hommes/femmes), Les couples mixtes dont les deux personnes sont originaires de la même aire culturelle (Maghreb) sont prise en compte. 10% des Marocain(e)s ont épousés un Maghrébin(ne) d'un autre pays, contre 6% des Algérien(ne)s avec un Maghrébin(ne) d'un autre pays. Et le "groupe témoin" concerne les blancs français de longue date. Voilà !
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Pour ceux qui n'était pas au courant, il existe des statistiques concernant l'exogamie et l'endogamie des unions des différentes communautés. Les femmes et les hommes étudiés sont nées et vivent en France. Ces statistiques sont basées sur le critère ethnique et non simplement sur celui de la nationalité comme le fait l'INSEE chaque année. Il s'agit de l'enquête "TeO" réalisée conjointement par l'INED et l'INSEE en 2008-2009 qui traite de la situation et des choix de vie que font les immigrés/descendants d'immigrés en France.
Comme on peut le voir sur ces deux images, les unions mixtes chez les descendants d'immigrés nés en France d'origine maghrébine sont non-négligeables, bien qu'ils s'agissent d'une minorité. Mais il existe des disparités entre les sexes et les pays. Les hommes maghrébins sont plus nombreux à se métisser que les femmes maghrébines, et il semblerait aussi que les Algérien(ne)s soient ceux qui contractent le plus d'unions mixte.
À noter : Dans le tableau 1 (avec les hommes et les femmes séparés), les "métis" qui ont seulement un parent immigré originaire du pays étudié sont bien pris en compte dans le calcul. Alors que dans l'autre tableau, les "métis" qui ont seulement un seul parent originaire du pays ou de l'aire culturelle étudiée ne sont pas pris en compte et sont placés dans la catégorie "autre situation", c'est la raison pour laquelle les chiffres donnés par ces deux tableaux peuvent paraître différents, alors qu'il s'agit simplement de méthodologies différentes. De plus, dans ce même tableau (celui sans la séparation hommes/femmes), Les couples mixtes dont les deux personnes sont originaires de la même aire culturelle (Maghreb) sont prise en compte. 10% des Marocain(e)s ont épousés un Maghrébin(ne) d'un autre pays, contre 6% des Algérien(ne)s avec un Maghrébin(ne) d'un autre pays. Et le "groupe témoin" concerne les blancs français de longue date. Voilà !
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