C’est une histoire assez incroyable que raconte le journal Est Républicain dans son édition du jeudi 30 juin (article payant). Une Algérienne a été confinée depuis 2019, soit pendant trois ans par son mari, lui aussi Algérien, dans le domicile familial situé en Meurthe-et-Moselle, dans l’est de la France.
Après avoir célébré leur mariage en Algérie, le couple arrive en France où ils s’installent dans un appartement dans une petite ville de l’Est de la France. Le mari instaure alors un régime strict à son épouse : pas de sorties sans lui. Elle n’avait pas le droit de quitter l’appartement où elle vit, même pas pour déposer son fils à l’école. Même ses papiers (passeport, titre de séjour…) ont été confisqués par le mari.
Les enseignants n’ont jamais vu la maman. C’est toujours le père qui se présente pour déposer le gamin à l’école. Le mari, âgé de 53 ans, est au chômage. Il dirigeait une agence de voyages qui a fait faillite en raison du covid-19.
Interdite de toute activité sociale pendant trois ans, elle se décide enfin à sortir de son isolement dans la matinée de ce mercredi 29 juin en lançant des cris depuis la fenêtre de son appartement.
Ses cris de détresse qui extériorisent trois ans de « prison » ont été entendus par un passant qui a prévenu la police. La porte étant fermée, la police a dû évacuer la maman et son petit garçon par la fenêtre.
Le papa a été placé en garde à vue. Ce dernier a tenté de minimiser les faits. Néanmoins, il a reconnu des faits de violences sur un de ses enfants nés d’une autre union. Présenté devant la justice, jeudi 30 juin, il attend d’être jugé pour violences aggravées. Il devrait être remis en liberté mais sous contrôle judiciaire. Il devra néanmoins se tenir loin de son épouse qui s’est vu prescrire une interdiction de travail temporaire de cinq jours.
Désormais, elle est prise en charge par une association spécialisée.
Après avoir célébré leur mariage en Algérie, le couple arrive en France où ils s’installent dans un appartement dans une petite ville de l’Est de la France. Le mari instaure alors un régime strict à son épouse : pas de sorties sans lui. Elle n’avait pas le droit de quitter l’appartement où elle vit, même pas pour déposer son fils à l’école. Même ses papiers (passeport, titre de séjour…) ont été confisqués par le mari.
Les enseignants n’ont jamais vu la maman. C’est toujours le père qui se présente pour déposer le gamin à l’école. Le mari, âgé de 53 ans, est au chômage. Il dirigeait une agence de voyages qui a fait faillite en raison du covid-19.
Interdite de toute activité sociale pendant trois ans, elle se décide enfin à sortir de son isolement dans la matinée de ce mercredi 29 juin en lançant des cris depuis la fenêtre de son appartement.
Ses cris de détresse qui extériorisent trois ans de « prison » ont été entendus par un passant qui a prévenu la police. La porte étant fermée, la police a dû évacuer la maman et son petit garçon par la fenêtre.
Le papa a été placé en garde à vue. Ce dernier a tenté de minimiser les faits. Néanmoins, il a reconnu des faits de violences sur un de ses enfants nés d’une autre union. Présenté devant la justice, jeudi 30 juin, il attend d’être jugé pour violences aggravées. Il devrait être remis en liberté mais sous contrôle judiciaire. Il devra néanmoins se tenir loin de son épouse qui s’est vu prescrire une interdiction de travail temporaire de cinq jours.
Désormais, elle est prise en charge par une association spécialisée.