Mise en garde contre les détecteurs de fumée défectueux
Le 15/07/2013, par la Rédaction de Net-iris, dans Civil / Consommation.
La DGCCRF publie la liste des DAAF défectueux qui ne remplissent pas leur rôle de prévention ou d'alerte en cas d'incendie.
Afin de sauver des vies, la loi relative à la prévention contre les risques d'incendie, adoptée en mars 2010, impose l'installation de détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF) dans tous les logements avant le 8 mars 2015.
Un arrêté du 5 février 2013 est venu préciser les exigences auxquelles doit répondre le détecteur de fumée normalisé.
Il doit, bien évidemment :
détecter les fumées émises dès le début d'un incendie (les détecteurs utilisant l'ionisation sont interdits) ;
émettre immédiatement un signal sonore suffisant permettant de réveiller une personne endormie dans le seul logement où la détection a eu lieu.
Plus précisément, un détecteur de fumées aux normes est celui qui :
comporte un indicateur de mise sous tension ;
est alimenté par piles, batteries incorporées ou sur secteur ; dans le cas où la batterie est remplaçable par l'utilisateur, sa durée minimale de fonctionnement est d'un an ;
comporte un signal visuel, mécanique ou sonore, indépendant d'une source d'alimentation, indiquant l'absence de batteries ou piles ;
émet un signal d'alarme d'un niveau sonore d'au moins 85 dB(A) à 3 mètres ;
émet un signal de défaut sonore, différent de la tonalité de l'alarme, signalant la perte de capacité d'alimentation du détecteur ;
comporte les informations suivantes, marquées de manière indélébile :
- nom ou marque et adresse du fabricant ou du fournisseur ;
- le numéro et la date de la norme à laquelle se conforme le détecteur ;
- la date de fabrication ou le numéro du lot ;
- le type de batterie à utiliser ;
dispose d'informations fournies avec le détecteur, comprenant le mode d'emploi pour l'installation, l'entretien et le contrôle du détecteur, particulièrement les instructions concernant les éléments devant être régulièrement remplacés ;
est munis du marquage CE.
Pour ceux qui ont décidé de ne pas attendre la date butoir du 8 mars 2015, et de s'équiper sans attendre d'un DAAF, ils ont pu être confrontés à un appareil défectueux.
En effet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a déjà mis en évidence la revente de produits non conformes ou dangereux.
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Le 15/07/2013, par la Rédaction de Net-iris, dans Civil / Consommation.
La DGCCRF publie la liste des DAAF défectueux qui ne remplissent pas leur rôle de prévention ou d'alerte en cas d'incendie.
Afin de sauver des vies, la loi relative à la prévention contre les risques d'incendie, adoptée en mars 2010, impose l'installation de détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF) dans tous les logements avant le 8 mars 2015.
Un arrêté du 5 février 2013 est venu préciser les exigences auxquelles doit répondre le détecteur de fumée normalisé.
Il doit, bien évidemment :
détecter les fumées émises dès le début d'un incendie (les détecteurs utilisant l'ionisation sont interdits) ;
émettre immédiatement un signal sonore suffisant permettant de réveiller une personne endormie dans le seul logement où la détection a eu lieu.
Plus précisément, un détecteur de fumées aux normes est celui qui :
comporte un indicateur de mise sous tension ;
est alimenté par piles, batteries incorporées ou sur secteur ; dans le cas où la batterie est remplaçable par l'utilisateur, sa durée minimale de fonctionnement est d'un an ;
comporte un signal visuel, mécanique ou sonore, indépendant d'une source d'alimentation, indiquant l'absence de batteries ou piles ;
émet un signal d'alarme d'un niveau sonore d'au moins 85 dB(A) à 3 mètres ;
émet un signal de défaut sonore, différent de la tonalité de l'alarme, signalant la perte de capacité d'alimentation du détecteur ;
comporte les informations suivantes, marquées de manière indélébile :
- nom ou marque et adresse du fabricant ou du fournisseur ;
- le numéro et la date de la norme à laquelle se conforme le détecteur ;
- la date de fabrication ou le numéro du lot ;
- le type de batterie à utiliser ;
dispose d'informations fournies avec le détecteur, comprenant le mode d'emploi pour l'installation, l'entretien et le contrôle du détecteur, particulièrement les instructions concernant les éléments devant être régulièrement remplacés ;
est munis du marquage CE.
Pour ceux qui ont décidé de ne pas attendre la date butoir du 8 mars 2015, et de s'équiper sans attendre d'un DAAF, ils ont pu être confrontés à un appareil défectueux.
En effet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a déjà mis en évidence la revente de produits non conformes ou dangereux.
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