Je ne me considère pas victime car j'ai toujours aimé le fait d'être née de sexe féminin, ce qui m'insupporte, c'est le regard pluri-millénaire ,perpétué par les kons qui veulent me casser, limiter mon ciel (opportunités, rêves, délires,etc) en mettant une barrière parce que je n'ai pas un organe génital masculin.
Et de plus, on trouve normal de t'insulter pour de simples phénomènes biologiques.
Pour les douleurs, ce sont des réactions physiques à l'environnement, il faut faire avec quoique pour certains cas, c'est très difficile et ça m'est arrivé dans les pires scénarios d'avoir de fortes nausées, des sueurs froides, au point où j'ai du aller à la pharmacie pliée en deux et prendre des médocs, j'avais même dégueulé dans la rue tellement la douleur était forte.
Je ne dis pas cela pour me plaindre, c'est juste pour dire que malgré cet épisode extrême, ça ne m'a jamais dégoûté de moi-même parce que j'aime le fait d'être née avec des chromosomes XX, j'ai appris à mieux me couvrir pour éviter que ça ne se reproduise et je ne prends jamais de médocs pour calmer la douleur, j'attends que ça passe et ça ne m'a pas empêché d'aller au boulot ni étudier malgré de fortes douleurs.
Être femme m'apprends à être forte et je ne suis as comme certaines filles qui se complaisent dans le rôle de "petites faibles qui ont besoin d'un tuteur" et se cherchent la moindre fièvre, la moindre douleur pour rester chez elles. Ceci est grâce à mon padre : on n'avait pas le droit de rater l'école même quand on était malade sauf si on était hospitalisé... ce qui n'est jamais arrivé!
Enfin si, j'avais un blocage au bassin tellement fort que je ne pouvais plus marcher, le patriarche, agacé car je ne pouvais pas aller à l'école m'a emmené chez le médecin, qui m'a ausculté et lui a dit en souriant: c'est normal , ses os sont entrain de "grandir" et c'est la cause de la douleur. Il lui a expliqué après le truc mais je n'ai rien compris de son jargon...
Résultat? Je suis allée à l'école l'aprèm car "ce n'est pas parce que je grandis que je vais rater l'école".
Donc c'est une question d'éducation, éduque les enfants à ne pas prendre les petits maux du quotidien pour une faiblesse et ils ne vont pas s'en plaindre une fois adultes.