L'ahidous est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères du Moyen Atlas et du haut-Atlas au tamazgha, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (en berbère izli, izlan) rythmés par le bendir.
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.
Les danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, hommes et femmes alternés, étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc. La danse est rythmée au tambourin et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs ; c'est un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d'ondulations larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble, ils témoignent d'un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant presque toujours le même geste en même temps, c'est surtout un ensemble de juxtaposition que l'ahidous présente. En ce sens, il est très caractéristique de la mentalité des Amazighs. L'ahwach dansé par les Chleuhs de l'Atlas occidental est déjà fort différent.
D'un diamètre moyen de plus au moins 40 cm, le Bendir a une profondeur (largeur du cadre) remarquable de 15 cm. Le cadre est formé d'un cerclage de bois de micocoulier. Un trou y est aménagé afin de faciliter la préhension. Il est muni d'une peau de chèvre collée recouvrant tout le cadre. Un timbre de cordes en boyau est fixé le long de cette peau, qui lui donnera un son bourdonnant et augmentera les basses généreuses. Les Bendirs sont souvent très colorés mais peuvent être, comme celui ci, fait simplement de bois, de boyaux et de peaux non peintes!
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.
Les danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, hommes et femmes alternés, étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc. La danse est rythmée au tambourin et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs ; c'est un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d'ondulations larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble, ils témoignent d'un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant presque toujours le même geste en même temps, c'est surtout un ensemble de juxtaposition que l'ahidous présente. En ce sens, il est très caractéristique de la mentalité des Amazighs. L'ahwach dansé par les Chleuhs de l'Atlas occidental est déjà fort différent.
D'un diamètre moyen de plus au moins 40 cm, le Bendir a une profondeur (largeur du cadre) remarquable de 15 cm. Le cadre est formé d'un cerclage de bois de micocoulier. Un trou y est aménagé afin de faciliter la préhension. Il est muni d'une peau de chèvre collée recouvrant tout le cadre. Un timbre de cordes en boyau est fixé le long de cette peau, qui lui donnera un son bourdonnant et augmentera les basses généreuses. Les Bendirs sont souvent très colorés mais peuvent être, comme celui ci, fait simplement de bois, de boyaux et de peaux non peintes!