Mot ou expression du jour

Une expression, qui est assez claire, "Le premier ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance".

Stephen Hawking

Et une autre en vidéo

 
Un ****** de Judas

Une traîtrise, une félonie.
Un geste d'affection cachant une intention sournoise.

Origine

Qui ne connaît pas Judas?
Pas la petite ouverture au travers d'une porte qui permet discrètement de voir qui a sonné, mais l'homme qui a trahi Jésus et l'a désigné aux soldats qui l'ont capturé.

Petit rappel des faits :
Nous sommes à l'est de Jérusalem [2], au pied du Mont des Oliviers, dans un jardin d'oliviers qui s'appelle Gethsémani.
Jésus, qui vient de faire un triomphe à Jérusalem au grand dam de la hiérarchie religieuse, vient s'y reposer accompagné de ses disciples.
Judas, un de ses douze apôtres, le trésorier de la bande, présenté parfois comme avare, propose aux religieux de leur dénoncer ce trublion qui vient semer la pagaille (les raisons de cette trahison sont controversées).
En échange de trente pièces d'argent (les fameux "trente deniers"), il leur propose d'amener les soldats là où se trouve Jésus et de le leur désigner en l'embrassant, ce qu'il fait effectivement.
La suite de l'histoire est connue : Jésus est capturé, condamné et crucifié. Pris de remords, Judas jette l'argent et se pend.


C'est depuis cette triste histoire qu'un judas est un traître et qu'un ****** de Judas est une traîtrise.


http://www.expressio.fr/expressions/un-******-de-judas.php



Mdr je n'avait pas vu la censure du mot.

L'équivalent du mot censuré est bisous mais vu qu'il à une autre connotation, qui exprime aussi le sens d'une certaine manière de l'expression de nos jours :D
 
Propitiatoire

Le propitiatoire est le couvercle de l'Arche d'alliance. Le mot est une substantivation, antérieure à 1170, de l'adjectif latin, et français, qui qualifie toute action, dite propitiation, comme un sacrifice, ou tout monument visant à rendre propice, c'est-à-dire à s'attirer les faveurs ou la clémence de la divinité, de la puissance ou de l’autorité morale qu’on veut honorer ou dont on veut commémorer le souvenir, la force ou l’importance. La description de l'objet se trouve dans le livre de l'Exode chapitre 25, au cours des ordres de l'Éternel donnés à Moïse pour la construction du tabernacle. En hébreu, le propitiatoire est KPRT, Kapperèt, couvercle, dont la racine KPR, qui exprime l'idée de couvrir physiquement mais aussi d'expier, se retrouve dans Kippour. Le propitiatoire est fait d'or pur. Ses dimensions sont d'environ 125 cm de longueur sur 75 cm de largeur. À ses deux extrémités, un chérubin sort du propitiatoire. Les chérubins, faits d'or battu, se font face en regardant le couvercle, et étendent leurs ailes qui couvrent le propitiatoire.

https://educalingo.com/fr/dic-fr/propitiatoire
 
Pourquoi dit-on ''avoir un chat dans la gorge'' ?

L'expression "avoir un chat dans la gorge" surprend de nombreuses personnes. En particulier les enfants qui sont effrayés d'avoir un petit félin au fond du gosier. Bien entendu, cette formule est imagée et aucun matou ne se trouve dans notre corps. Revenons donc aux origines de cette expression!

Voici pourquoi l'on dit "avoir un chat dans la gorge".

"Avoir un chat dans la gorge" signifie être enroué, éprouver au fond de la gorge un embarras soudain. À partir du 11e siècle, la langue française parlée dans une certaine région de France employait le mot "maton" pour désigner le lait caillé (suri). C'est une substance dans laquelle on trouve des grumeaux. Le mot "Maton" était donc utilisé pour évoquer toutes sortes de grumeaux et de coagulations qui se forment dans diverses substances. Et quand on dit "avoir un chat dans la gorge" cela signifie que l'on est malade et que l'on a des glaires dans la gorge. Ces dernières peuvent ressembler à des sortes de grumeaux. C'est ainsi que la comparaison fut faite.

Mais quel rapport entre "maton" et "chat" ? Cela n'explique pas pourquoi l'on dit avoir un chat dans la gorge ! En fait, on serait passé de "maton" (pour désigner des grumeaux) à "matou" à la suite d'un jeu de mots, puis finalement à "chat". Ces transformations auraient donné naissance à l'expression "avoir un chat dans la gorge". Dans les dictionnaires usuels d'aujourd'hui, on ne trouve plus de traces de cette utilisation du mot "maton".

https://www.pourquois.com/expressions_langage/pourquoi-avoir-chat-dans-gorge.html
 
LA CATHARSIS:


I. Etymologie


La catharsis est un terme ancien provenant du grec « katharein » signifiant « purifier ». Ce verbe connaît à son origine une utilisation tout à fait laïque (sans aucun rapport avec la religion) tel que « nettoyer, trier, éliminer les éléments non homogènes d'un ensemble ».
Par la suite le terme prendra une triple signification : religieuse, médicale et tragique.

II- La catharsis religieuse

Le sens religieux de « purification » renvoie aux rituels d'expulsion pratiqués à Athènes la veille de la fête traditionnellement dédiée à Artémis et Apollon (en novembre). En prévision de cette fête, la ville d'Athènes est purifiée : pour se faire, on exclut deux hommes, l'un pour les hommes, l'autre pour les femmes, ainsi que des boucs émissaires qui emmènent alors toutes les souillures Athéniennes. Apollon lui-même est dit « katharsios », purificateur. Selon le personnage de Socrate dans Le Cratyle de Platon, il est bien nommé « apolouô », « celui qui lave », dans la mesure où la musique, la médecine et la divination qui le caractérisent sont autant de pratiques de purification.

III- La catharsis médicale

Selon Hippocrate (il est le plus ancien médecin grec et philosophe, considéré comme le père de la médecine), la santé repose sur une bonne répartition des humeurs dans le corps. Une surabondance d'une de ces humeurs exige un dégorgement nature, même s'il est le plus souvent artificiel, par l'utilisation de drogue (« pharmakon ») provoquant ainsi vomissement, défécation, menstruation, etc.
On guérit un mal par un mal pour produire un bien ; c'est d'ailleurs pourquoi le « pharmakon » est autant un « poison » qu'un « remède ». La catharsis médicale définit le processus de purgation physique.

IV- La catharsis tragique (Aristote)
Aristote considère que les émotions fictives que le spectateur voit et comprend au théâtre s'ajoutent aux émotions réelles que lui-même. En les voyant ressenties sur scène par des personnages fictifs, il s'en défait, il s'en "purge". Le théâtre serait pour Aristote l'équivalent du "pharmakon" d'Hippocrate.

Cependant Aristote apporte une nouvelle idée et perception de la catharsis. En effet, Aristote pense que la catharsis se développe par la pitié ou la terreur, toutes deux régies par la peur. Il nous fait comprendre que lorsqu'on a peur, on dérègle son âme. En voyant que sa propre peur peut se retrouver chez un autre et que cet autre, en l'exprimant, fait écho à son propre tourment, par effet de "mimétisme" on s'en trouve apaisé. Cette apaisement est provoqué par l'émancipation de son état d' âme. « Par la pitié et la terreur, la représentation tragique accomplit la catharsis de telles émotions ». Le théâtre est nécessaire pour se purifier des émotions telles que la terreur ou la pitié. Ainsi, la peur, la terreur et la pitié sont trois thèmes omniprésents dans la tragédie et sont liés au grand thème de la Fatalité.

« Il faut agencer l'histoire de façon qu'en écoutant les choses arriver, on frissonne et on soit pris de pitié […]. Ce que le poète doit procurer, c'est le plaisir qui par la représentation provient de la pitié et de la frayeur » (extrait de La Poétique d'Aristote)

Conclusion (de Mofid)

La catharsis est tout de même un concept égoïste propre à l'homme : on voit les autres souffrir pour souffrir avec eux et se relâcher. C'est un comportement assez vil que de souhaiter ne pas être le seul à subir un mal quelconque… Mais très humain.


 
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