Nos dettes envers nos parents

Normalement, à la naissance du nouveau nait, le simple fait qu'il existe c'est dejà beaucoup pour des parents...

Ensuite, vient les années où l'on apprend à l'enfant qu'il faut qu'il y est un échange réciproque (donateur-donataire) et que celle ci, régis toutes les relations saines...

C'est ainsi, que chacun marque sa reconnaissance réciproquement et naturellement...

Seulement, il arrive très souvent que dans ces relations entre parents/enfants, les échanges s'effectuent très difficilement... Certains surestime ce qu'ils donnent... Où alors d'autres surestime ce qu'il reçoivent... Ou inversement, il y a "sous estimation", voir dénie totale de la donation ou de ce qu'on reçoit...

Et c'est là que dans ces relations se créent de gros dégâts dans la vie des individus de façon très inconsciente... JE DIS BIEN DE FACON TRES INCONSCIENTE... Mais il a cependant certains signes qui ne trompent...

-Des dépressions à répétition où l'on y attribue des tas d'explication pour rationaliser son état...

-Un sentiment de vide profond... Impossible à combler...

-Une incapacité à se lier aux autres de façon très profonde...

-Une impression constante d'être exploiter par l'entourage...

-Une grande difficulté à construire sa vie qui se résume par des échecs à répétition...

-Une totale sous estime de soi... qui se résume par un sentiment d'infériorité souvent masqué par un sentiment de supériorité...

-Une envie profonde, mais pas toujours dit ouvertement, de plaire à ses parents, sans pouvoir y arriver...

etc etc...


Si vous avez l'impression de vous reconnaitre dans ces critères, je vous invite fortement à lire ce livre qui, personnellement, à révolution ma vie:

Titre: "Pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien"

Auteur: Gabrielle Rubin

Edition: Petite bibliothèque payot

Attention: Cette impression d'en vouloir aux personnes qui nous font du bien, n'est pas toujours consciente!!! elle est même principalement refoulé!!
 
Présentation par l'éditeur

Pourquoi certaines personnes ont-elles le sentiment que tout leur est dû sans contrepartie ? Et pourquoi d'autres, au contraire, se vivent-elles comme d'éternelles débitrices ? Qu'il soit matériel (un cadeau) ou psychique (l'amour d'une mère pour son enfant), tout don crée une dette qui doit être apurée. Quand elle ne l'est pas, les ennuis commencent. Le plus à plaindre, alors, n'est pas forcément celui qu'on croit...
 
Résumé:

C'est à Gabrielle Rubin, membre de la Société psychanalytique de Paris, que l'on doit Le roman familial de Freud publié en 2002 également chez Payot. Outre cet intéressant ouvrage, qui tient à la fois de la biographie et de l'enquête, Rubin s'intéresse notamment au deuil (Cannibalisme psychique et obésité, Travail du deuil, travail de vie) et au sadomasochisme (Le sadomasochisme ordinaire, Les mères trop bonnes). Dans son dernier livre, elle évoque un type particulier de couple sadomasochiste, celui qu'instaurent parfois le don et sa contrepartie, la dette.

S'inspirant des travaux de Marcel Mauss, l'un des pères de l'ethnologie et de l'anthropologie, Gabrielle Rubin traite ici de l'échange, mode de relation privilégié chez l'humain, lequel prend forme dans le don (le cadeau) et, donc, la dette puisque sur le plan individuel, à l'instar des coutumes des tribus, des clans et d'autres formes de communautés, « un don ne s'évapore pas sans laisser de trace et parce que tout don crée une dette, il faut que la dette soit apurée sous peine de conséquences pénibles et même, parfois, dramatiques ».

Rubin constate qu'il existe plusieurs types de dettes : les dettes niées ou refoulées, les dettes minimisées, les intarissables et les négatives. Elle définit fort bien les modes de relation auquel chaque type de dette donne lieu et fait appel à des cas cliniques pour les illustrer de même qu'à des exemples littéraires qui les éclairent fort bien (Le voyage de Monsieur Perrichon d'Eugène Labiche, Mars de Fritz Zorn) et à un cas extrême, celui d'un violeur et tueur en série, Guy George (matricide déplacé).

Cet ouvrage fournit des exemples éclairants de rapports dysfonctionnels induits par des dettes affectives sous ou surévaluées, qu'il s'agisse de relations mère ou père-enfant, patron-employé ou de relations amicales. Se sentir en dette n'est pas un état agréable, mais la reconnaissance et l'évaluation de la dette ne sont pas chose aisée… l'expression quotidienne des conséquences des dettes non apurées en témoigne.
 
ca à l'air super intéressant, j'ai très envie de le lire,
merci d'avoir partagé cette référence avec nous ;)

Tout le plaisir est pour moi... Je me dis que beaucoup de gens doivent vivre le même calvaire sans même le savoir...

Mais El hamdoulillah, aujourdhui, j'ai comprit ;)

Alors, pour pas jouer l'égoïste j'en parle autour de moi, parce que c'est vraiment très fréquent, plus que l'on ne le croit... Et peut être incha allah, que comme moi, ils trouveront le moyen de retrouver la paix intérieure...
 
on est tous bon pour l'hospital psychatrique alors ;

Mais non ;)

Faut partir du principe que le psychique c'est comme tout faut savoir l'entretenir... et en prendre soin...

Et souvenez vous, Allah swt Ne cesse de nous rappeler l'importance de la méditation... Elle ne se résume pas qu'à faire la prière jeuner... Mais vraiment de chercher le sens de tout ce qui nous entoure... ;)
 
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