Salam. Je voudrais soulever ici un point rarement discuté dans la communauté. A savoir la notion de tijarah en islam. Souvent improprement confondu avec la notion moderne d'économie. En guise d'introduction au thème du fil, citons certains points clés de la notion d'économie en islam :
1. Ne pas léser et ne pas être lésé.
2. Ne pas vendre une marchandise qu'on ne possède pas encore.
3. Ne pas échanger or contre or, argent contre argent ou blé contre blé etc., de façon inéquitable (pureté, blé humide sur pesé etc.).
4. Ne pas exiger d'intérêt à terme sur un bien prêté.
5. Encourager les dons et sadaqat.
6. Les spéculations rendent les échanges viciées..
7. ...
-- > En guise d'exemple de la puissance d'un tel système commercial fondé sur une économie réelle sans spéculation démesurée, citons un verset et analysons-en une des conséquences..
(Cor. 2,225-227) : "Au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu' ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l' intérêt". Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu' il a acquis auparavant; et son affaire dépend d' Allah. Mais quiconque récidive, alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. Allah anéantit l' intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n' aime pas le mécréant pécheur."
# Les dégats des prêts à usure sont connues par tous... Mais que signifie particulièrement le passage "Allah fait fructifier l'aumone" ?
# Imaginons une communauté de 1000 individus, dont chacun a contracté une dette de 1000 € chez un autre individu de la même communauté. Cela fait un trou de pouvoir d'achat absolu de 1.000.000 € dans la communauté. A présent, prenons qu'un individu lambda de cette communauté fait une aumone de 1000 € à un quelconque individu de la communauté... Celui-ci ayant reçu l'argent paye sa dette de 1000 € à celui chez qui il est endetté de 1000 €, qui paye sa dette de 1000 € à un autre et ainsi de suite. Au final, le déficit public de 1.000.000 € est effacé par un don de 1000 €.
1. Ne pas léser et ne pas être lésé.
2. Ne pas vendre une marchandise qu'on ne possède pas encore.
3. Ne pas échanger or contre or, argent contre argent ou blé contre blé etc., de façon inéquitable (pureté, blé humide sur pesé etc.).
4. Ne pas exiger d'intérêt à terme sur un bien prêté.
5. Encourager les dons et sadaqat.
6. Les spéculations rendent les échanges viciées..
7. ...
-- > En guise d'exemple de la puissance d'un tel système commercial fondé sur une économie réelle sans spéculation démesurée, citons un verset et analysons-en une des conséquences..
(Cor. 2,225-227) : "Au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu' ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l' intérêt". Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu' il a acquis auparavant; et son affaire dépend d' Allah. Mais quiconque récidive, alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. Allah anéantit l' intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n' aime pas le mécréant pécheur."
# Les dégats des prêts à usure sont connues par tous... Mais que signifie particulièrement le passage "Allah fait fructifier l'aumone" ?
# Imaginons une communauté de 1000 individus, dont chacun a contracté une dette de 1000 € chez un autre individu de la même communauté. Cela fait un trou de pouvoir d'achat absolu de 1.000.000 € dans la communauté. A présent, prenons qu'un individu lambda de cette communauté fait une aumone de 1000 € à un quelconque individu de la communauté... Celui-ci ayant reçu l'argent paye sa dette de 1000 € à celui chez qui il est endetté de 1000 €, qui paye sa dette de 1000 € à un autre et ainsi de suite. Au final, le déficit public de 1.000.000 € est effacé par un don de 1000 €.