Des échauffourées ont opposé plusieurs jeunes d'un quartier du nord de la ville à des CRS. Une école maternelle et une salle associative ont été brûlées, de même que des dizaines de voitures. Plusieurs CRS ont été blessés.
La nuit de lundi à mardi a été extrêmement tendue dans le quartier d'Amiens-Nord, où jeunes du quartier et CRS se sont fait face pendant plus de trois heures. Une école maternelle et une salle associative ont été ravagées par les flammes, tandis que des dizaines de voitures et de poubelles ont été brûlées pour servir de barricades.
Plusieurs blessés sont à déplorer du côté des forces de l'ordre. Seize CRS ont été blessés, dont deux légèrement touchés par des tirs de chevrotine et trois autres par des tirs de mortier. Le bilan aurait pu être bien plus lourd. Selon le Courrier Picard, une voiture remplie d'essence a été lancée en direction des policiers. Les émeutiers étaient également armés de feux d'artifices et de pierres. Certains jeunes du quartier s'en sont aussi pris aux habitants de la ville en les jettant hors de leurs voitures afin de brûler ces derniers.
Les violences ont débuté lundi vers 23 heures pour une raison encore inconnue. Les autorités ont rapidement appelé en renfort des policiers des départements voisins et des CRS en provenance de Paris. Selon le directeur de cabinet du préfet, ces renforts devraient rester en ville durant plusieurs jours. La mairie déplore plus d'un million d'euros de dégâts. Manuel Valls se rendra à Amiens dans l'après-midi.
Les jeunes d'Amiens-Nord s'en sont déjà pris aux forces de l'ordre ces derniers jours. Samedi 4 août vers 20h, des policiers ont été attaqués par un groupe d'une centaine de personnes à coups de cailloux et de bouteilles en verre. Quelques heures plus tard, plusieurs poubelles brûlées ont été placées au milieu d'une avenue plongée volontairement dans le noir par les jeunes, qui avaient cassé des lampadaires. Un traquenard dans lequel est tombé une équipe de la BAC, et qui s'est soldé par des affrontements avec l'utilisation de divers projectiles côté jeunes, et des tirs de flash-ball et de grenades lacrymogènes côté police. Des incidents similaires ont eu lieu le lendemain.
Dimanche 12 août, «une opération coordonnée et préméditée», selon les mots de la préfecture, a failli se produire dans le quartier. Les policiers, prévenus par un riverain, ont découvert une vingtaine de bouteilles vides et un jerricane rempli d'essence, ainsi que plusieurs mortiers. Au cours de l'opération, les forces de l'ordre ont été la cible de plusieurs projectiles. Les jeunes ont également mis le feu à des voitures et à des poubelles.
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http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...814ARTFIG00215-nuit-de-violences-a-amiens.php
Amiens: 16 policiers blessés :
Les affrontements "violents" entre une centaine de jeunes et les forces de l'ordre cette nuit dans les quartiers d'Amiens-Nord, ont fait seize blessés parmi les policiers, qui n'ont procédé à aucune interpellation, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Les policiers, dont le plus gravement touché a quinze jours d'ITT (incapacité totale de travail), ont été blessés par des tirs de chevrotine et de mortier et des jets de projectiles, a précisé la préfecture, qui parle d'"événements graves", avec "trois bâtiments publics" en partie détruits.
La nuit de lundi à mardi a été extrêmement tendue dans le quartier d'Amiens-Nord, où jeunes du quartier et CRS se sont fait face pendant plus de trois heures. Une école maternelle et une salle associative ont été ravagées par les flammes, tandis que des dizaines de voitures et de poubelles ont été brûlées pour servir de barricades.
Plusieurs blessés sont à déplorer du côté des forces de l'ordre. Seize CRS ont été blessés, dont deux légèrement touchés par des tirs de chevrotine et trois autres par des tirs de mortier. Le bilan aurait pu être bien plus lourd. Selon le Courrier Picard, une voiture remplie d'essence a été lancée en direction des policiers. Les émeutiers étaient également armés de feux d'artifices et de pierres. Certains jeunes du quartier s'en sont aussi pris aux habitants de la ville en les jettant hors de leurs voitures afin de brûler ces derniers.
Les violences ont débuté lundi vers 23 heures pour une raison encore inconnue. Les autorités ont rapidement appelé en renfort des policiers des départements voisins et des CRS en provenance de Paris. Selon le directeur de cabinet du préfet, ces renforts devraient rester en ville durant plusieurs jours. La mairie déplore plus d'un million d'euros de dégâts. Manuel Valls se rendra à Amiens dans l'après-midi.
Les jeunes d'Amiens-Nord s'en sont déjà pris aux forces de l'ordre ces derniers jours. Samedi 4 août vers 20h, des policiers ont été attaqués par un groupe d'une centaine de personnes à coups de cailloux et de bouteilles en verre. Quelques heures plus tard, plusieurs poubelles brûlées ont été placées au milieu d'une avenue plongée volontairement dans le noir par les jeunes, qui avaient cassé des lampadaires. Un traquenard dans lequel est tombé une équipe de la BAC, et qui s'est soldé par des affrontements avec l'utilisation de divers projectiles côté jeunes, et des tirs de flash-ball et de grenades lacrymogènes côté police. Des incidents similaires ont eu lieu le lendemain.
Dimanche 12 août, «une opération coordonnée et préméditée», selon les mots de la préfecture, a failli se produire dans le quartier. Les policiers, prévenus par un riverain, ont découvert une vingtaine de bouteilles vides et un jerricane rempli d'essence, ainsi que plusieurs mortiers. Au cours de l'opération, les forces de l'ordre ont été la cible de plusieurs projectiles. Les jeunes ont également mis le feu à des voitures et à des poubelles.
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http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...814ARTFIG00215-nuit-de-violences-a-amiens.php
Amiens: 16 policiers blessés :
Les affrontements "violents" entre une centaine de jeunes et les forces de l'ordre cette nuit dans les quartiers d'Amiens-Nord, ont fait seize blessés parmi les policiers, qui n'ont procédé à aucune interpellation, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Les policiers, dont le plus gravement touché a quinze jours d'ITT (incapacité totale de travail), ont été blessés par des tirs de chevrotine et de mortier et des jets de projectiles, a précisé la préfecture, qui parle d'"événements graves", avec "trois bâtiments publics" en partie détruits.