On brûle toujours des « sorcières »
La Papouasie-Nouvelle-Guinée vient de se prononcer pour le rétablissement effectif de la peine de mort. De quoi provoquer lire dAmnesty International. Imaginez un peu :
ce pays qui navait exécuté personne depuis son indépendance, il y a un demi-siècle, pourrait en finir avec quelques-uns de ses criminels. Un coup dur pour les abolitionnistes.
Mais que se passe-t-il donc dans ce petit État du Pacifique qui pourrait expliquer ce prurit répressif.
Pas grand-chose, si ce nest quon y brûle des sorcières. Parfois jusquà des dizaines par an
. Il y a encore quelques mois, rapporte la presse, une jeune femme de 20 ans a été brûlée vive devant une centaine de villageois en colère. Elle a été torturée avec une barre de fer chaud, dénudée, traînée sur un bûcher puis aspergée de pétrole
Alors, bien sûr, tenter de mettre fin à ces pratiques dun autre âge et
décider de mesures radicales sil en est à légard de leurs bourreaux, comme vient de le décider le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée, choque nos belles consciences occidentales.
Et de dénoncer, comme le fait Amnesty, un gouvernement qui « agite le spectre de la peine de mort pour avoir lair de lutter contre les violences faites aux femmes ».
Je ne sais pas ce quon peut faire face à ces actes de barbarie
je parle de la mise à mort des prétendues sorcières.
Mais je ne suis pas certain que je parlerais, comme le fait Amnesty, de « violences domestiques » à propos de ces abominations, même si lexpression doit être correcte dans le jargon juridique.
Un responsable de lorganisation de défense des droits de lhomme explique quil ne faudrait
pas « oublier le rôle de la crise, qui engendre la pauvreté, la violence, le vol » avant dajouter :
« Cest un cercle infernal.
Les autorités, au lieu de chercher à résoudre les difficultés économiques, se rabattent sur la peine de mort : cest une réaction purement démagogique. »
Voilà qui doit faire une belle jambe à nos « sorcières » brûlées vives, leurs familles et leurs enfants
Ah oui, joubliais : en Papouasie-Nouvelle-Guinée, on a aussi recensé
des cas de cannibalisme.
Mais les Papous, vous savez
bdvolt Robert Ménard
mam
La Papouasie-Nouvelle-Guinée vient de se prononcer pour le rétablissement effectif de la peine de mort. De quoi provoquer lire dAmnesty International. Imaginez un peu :
ce pays qui navait exécuté personne depuis son indépendance, il y a un demi-siècle, pourrait en finir avec quelques-uns de ses criminels. Un coup dur pour les abolitionnistes.
Mais que se passe-t-il donc dans ce petit État du Pacifique qui pourrait expliquer ce prurit répressif.
Pas grand-chose, si ce nest quon y brûle des sorcières. Parfois jusquà des dizaines par an
. Il y a encore quelques mois, rapporte la presse, une jeune femme de 20 ans a été brûlée vive devant une centaine de villageois en colère. Elle a été torturée avec une barre de fer chaud, dénudée, traînée sur un bûcher puis aspergée de pétrole
Alors, bien sûr, tenter de mettre fin à ces pratiques dun autre âge et
décider de mesures radicales sil en est à légard de leurs bourreaux, comme vient de le décider le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée, choque nos belles consciences occidentales.
Et de dénoncer, comme le fait Amnesty, un gouvernement qui « agite le spectre de la peine de mort pour avoir lair de lutter contre les violences faites aux femmes ».
Je ne sais pas ce quon peut faire face à ces actes de barbarie
je parle de la mise à mort des prétendues sorcières.
Mais je ne suis pas certain que je parlerais, comme le fait Amnesty, de « violences domestiques » à propos de ces abominations, même si lexpression doit être correcte dans le jargon juridique.
Un responsable de lorganisation de défense des droits de lhomme explique quil ne faudrait
pas « oublier le rôle de la crise, qui engendre la pauvreté, la violence, le vol » avant dajouter :
« Cest un cercle infernal.
Les autorités, au lieu de chercher à résoudre les difficultés économiques, se rabattent sur la peine de mort : cest une réaction purement démagogique. »
Voilà qui doit faire une belle jambe à nos « sorcières » brûlées vives, leurs familles et leurs enfants
Ah oui, joubliais : en Papouasie-Nouvelle-Guinée, on a aussi recensé
des cas de cannibalisme.
Mais les Papous, vous savez
bdvolt Robert Ménard
mam