Quant on écoute la vidéo où elle répond : "ce n'est pas mon copain", il me semble que son timbre de voix ne respire pas la colère mais la peur, la voix vibre comme si elle était au bord des larmes. Ça me met encore plus en rogne contre les sans coeurs qui ont enrôlé cette âme perdue.
J'ai envie d'ajouter à la lumière de la nouvelle donne qu'on peut presque imaginer ce qui s'est produit et limite avoir de l'empathie pour cette fille victime de sa bêtise et d'un cousin qui n'a eu aucune considération pour sa vie.
Au lendemain des crimes sur Paris, les terroristes sont terrés dans un appartement appartenant à des criminels non jihadistes qui ont dû être grassement payé.
Ils n'ont aucune possibilité de circuler car leurs têtes est désormais connue de tous
La cousine est appelée pour ramener je ne sais quoi mais manque de pot ou en vérité manque de jugeote(c'est pourquoi ça me fait sourire , ces histoires de cerveau de l'attentat) , elle est surveillée et suivie.
Prise au piège, les forces de l'ordre qui auraient pu dès le départ canarder tout le monde, choisissent la négociation, jusqu'au coeur de l'assaut.
Le fait qu'un membre des forces de l'ordre pose la question sur le copain , prouve qu'il la voit ou qu'il la vue. Et si elle est en position d'être vue, c'est qu'elle a obtenu de son cousin, le droit de partir.
Le fait qu'elle n'ait pas eu de ceinture autour de la taille semble indiquer qu'on allait dans ce sens. On a mal interpréter son , ce n'est pas mon copain car on pensait jusqu'alors qu'elle avait l'intention de se faire exploser, à présent, on peut analyser la voix sans avoir en tête cette info, et c'est la voix de quelqu'un qui est au bord de la crise de larme.
On allait sans doute vers la rédition mais depuis l'intérieur quelqu'un a profité du rapprochement de la police pour déclencher la ceinture, s'en suit les tirs puis la mort de la petite (il parait que son corps n'a pas été touché par la déflagration).
Si l'analyse est la bonne, ce serait bien qu'elle soit médiatisée car cela montrerait aux jeunes tentés de donner indirectement un coup de main, sans pour autant porter des armes que ces terroristes n'ont aucune considération pour nous.