En compensation de l'absence dalcool, la consommation de haschisch et de psychotropes augmente au cours du mois de jeûne. Un sujet largement tabou, alcool et drogues étant théoriquement proscrits toute lannée.
Dès les 40 jours qui précèdent le ramadan, trouver de lalcool en vente au Maroc ou en Algérie relève de la mission impossible. En revanche, vendeurs de kif et de psychotropes fleurissent dans la rue pendant la période de jeûne. Lalcool manquant, la demande de drogues augmente. Dès 2004, le service de psychiatrie du CHU Ibn Rochd de Casablanca constatait le phénomène dans le cadre dune étude "Alcool et ramadan". Le rapport estimait notamment entre 10 et 15% la hausse de la consommation de psychotropes.
"Pendant le ramadan, la consommation dalcool diminue fortement, mais elle est remplacée par des drogues de substitution : cannabis et médicaments", confirme le professeur Driss Moussaoui, responsable du service de psychiatrie. "Nous n'avons pas encore de chiffres précis plus récents. Mais l'augmentation de la consommation de drogues pendant le ramadan est évidente. Bien sûr, ces drogues ne sont pas consommées pendant la journée, mais à partir de la rupture du jeûne", précise le professeur Soumia Berrada, qui dirige lunité daddictologie du CHU de Casablanca.
D'après les études en psychiatrie et en toxicologie, cette consommation de stupéfiants concentrée dans le temps associée aux grandes quantités de café et au manque d'alcool provoque une irritabilité des comportements. "Le changement de substance du jour au lendemain dans un contexte de physiologie perturbée provoque un grand énervement, notamment chez les plus jeunes", ajoute le professeur Berrada.
Dès les 40 jours qui précèdent le ramadan, trouver de lalcool en vente au Maroc ou en Algérie relève de la mission impossible. En revanche, vendeurs de kif et de psychotropes fleurissent dans la rue pendant la période de jeûne. Lalcool manquant, la demande de drogues augmente. Dès 2004, le service de psychiatrie du CHU Ibn Rochd de Casablanca constatait le phénomène dans le cadre dune étude "Alcool et ramadan". Le rapport estimait notamment entre 10 et 15% la hausse de la consommation de psychotropes.
"Pendant le ramadan, la consommation dalcool diminue fortement, mais elle est remplacée par des drogues de substitution : cannabis et médicaments", confirme le professeur Driss Moussaoui, responsable du service de psychiatrie. "Nous n'avons pas encore de chiffres précis plus récents. Mais l'augmentation de la consommation de drogues pendant le ramadan est évidente. Bien sûr, ces drogues ne sont pas consommées pendant la journée, mais à partir de la rupture du jeûne", précise le professeur Soumia Berrada, qui dirige lunité daddictologie du CHU de Casablanca.
D'après les études en psychiatrie et en toxicologie, cette consommation de stupéfiants concentrée dans le temps associée aux grandes quantités de café et au manque d'alcool provoque une irritabilité des comportements. "Le changement de substance du jour au lendemain dans un contexte de physiologie perturbée provoque un grand énervement, notamment chez les plus jeunes", ajoute le professeur Berrada.