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[QUOTE="Hinatata, post: 17995097, member: 399463"] J'ai eu un collègue comme ça en restauration... C'était incessant, et en plus j'étais en CDI autrement dit, je m'étais faite à l'idée de devoir me le coltiner, donc je le laissait me raconter sa vie. Certes il a pas eu de chance dans sa vie, mais je me disais c'est pas une raison pour se permettre des trucs... J'en finissait même par me demander si c'était pas moi qui envoyait des signaux sans m'en rendre compte. En gros il passait son temps à me frôler même quand il y'avait la place de passer, à me complimenter physiquement, à me chercher du regard comme un merlan frit, et comme je réagissait avec réprobation il adoptait une attitude immature d'enfant blessé. J'ai fini par avoir de la peine pour lui qui semblait vraiment avoir des gros troubles affectifs, et j'ai tué mon agacement. Oui littéralement. J'ai tué mon agacement pour supporter cette situation: un matin alors qu'il cherchait à me croiser dans le vestiaire comme à son habitude (j'arrivais en avance mais jamais à la même heure) tandis que j'étais déjà dans la réserve pour prendre les sacs de riz, je lui ai lancé du haut de l'escalier "quand t'auras finis de renifler mes vêtements on pourra s'y mettre ?" Heureusement, les collègues n'étaient pas encore arrivés, mais ça, il n'en savait rien. Donc je l'ai mis dans une situation gênante, alors qu'il n'avait rien fait à ce moment là, sur le ton de l'humour et j'ai ainsi repris le contrôle. Il en a finalement rit (nerveusement) pis à chaque fois qu'il allait trop loin, je le prenais comme il était "et bah alors, tu veux faire mumuse ? On a du boulot mon grand". Bref, tout ça pour dire que c'est éreintant, un homme abîmé par la vie, quand il en résulte un tel comportement, et que, le moins douloureux sur le long terme, ça à été de jouer le jeu pour moi. [/QUOTE]
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