Salam Aleykoum
Le fait de plaire et de se plaire est indissociable. Ainsi l'on se plait lorsque l'on plait et lorsque l'on se contemple dans un miroir c'est surtout pour savoir si l'on passe bien, si l'on se trouve beau afin que les gens puissent nous trouver beau. La dépendance au regard de l'autre est fondamentale dans notre choix d'habillement, dans l'hexis corporelle à laquelle on sera identifié et personne ne peut signifier qu'il ne porte aucun intérêt à la façon dont il sera perçu.
Si nous n'éprouvions réellement aucune importance au regard extérieur alors nous serions dehors comme nous sommes chez nous lorsqu'il n'y a personne et les efforts que l'on consacre à notre tentative (car cela n'est pas toujours réussi) d'embellissement ne seraient nullement aussi conséquents (si ce n'est "seront nuls").
De même, j'imagine fort bien qu'abandonnés dans une ile déserte, nous nous laisserions aller à porter ce qu'il y a de plus léger, de plus agréable, de plus efficace pour se déplacer sans nous soucier de notre apparence, sans vouloir contempler notre reflet et sans prendre notre temps à nous maquiller et à porter les habits les plus tendances.
Les impératifs sociétaux (le travail, la famille, le mari/la femme, les amis etc....) conditionnent notre apparence et le fait même que nous nous vêtons différemment en fonction des contextes illustrent bien la réalité qui veut que ce sont les autres, les cadres extérieurs à nous qui déterminent notre habillement et donc qui font que l'on se plait lorsque l'on plait aux autres.
Salam,
Il est vrai que lorsqu'on plait aux autres c'est très flatteur et ça ne peut que rebooster encore + la confiance en soi.
Cependant, je pense que le plus important est de se plaire avant tout car si la personne n'a aucune estime pour elle-même, elle aura beau plaire aux autres, et bien elle n'accordera aucune importance à cette situation vu qu'à la base, elle n'aura pas l'impression de dégager ce qu'elle reflète réellement à leurs yeux.
De ce fait, je ne pense pas que plaire et se plaire puisse être indissociable car bon nombre de personnes peuvent se plairent sans pour autant attirer le regard des autres et vice-versa. Ceci étant du à la tenue vestimentaire, à la coiffure, aux maquillages, etc... sans compter l'attitude qui y est pour beaucoup car ne dit-on pas que la prestance ainsi que le charisme contribue au charme.
Quant à l'importance du regard des autres, je te dirai que tout dépend de la personnalité de chacun car tu peux très bien vouloir plaire de manière générale certes, ce qui est d'ailleurs humain sans forcément vouloir plaire à tout le monde car l'unanimité ne sera pas systématiquement au rdv (confère les goûts de chacun en terme de physique, apparence, etc...).
De plus, je ne pense pas que se faire dénigrer par quiconque puisse être plaisant car on a beau avoir un moral en béton : ça peut toucher l'estime de soi et remettre en question la confiance en soi.
Par ailleurs, là où je ne suis absolument pas d'accord avec toi c'est lorsque tu affirmes que notre image se forge en fonction du regard extérieur. Il est à noter que même échoué dans une île déserte où il n'y a personne pouvant juger notre apparence, les personnes étant habitué à un certain "standing" en terme d'apparence (jolies vêtements, etc...) aiment prendre soin d'eux.
En effet, elles seront donc enclines à faire avec les moyens du bord pour conserver une image plaisante. Par conséquent, je ne pense pas que rester chez soi puisse être vecteur de laisser aller car ça n'est pas parce qu'on se retrouve seul qu'il faille devenir "un homme des cavernes"
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L'mouhim, si on aime faire attention à nous, on a beau être seul ou accompagné ==> normalement c'est la même
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La seule petite différence c'est l'état global car effectivement on peut ne pas être tiré par 4 épingles en choisissant d'être + relax à la maison walakine ne pas se retrouver "en mode moche" (j'extrapole volontairement pour que tu puisses comprendre où je veux en venir) pour seul motif ne pas être confronté à "un public" pouvant évaluer notre "beauté".
Voilà pour ma contribution à ce sujet.