. Il sagit du groupe égyptien Pickalbatros
· Un investissement de 1,5 milliard de DH
Le sort de Plage Blanche est scellé. La dernière station balnéaire du plan Azur a trouvé un repreneur et ce, en période de crise mondiale du tourisme. Il sagit selon nos informations du groupe égyptien Pickalbatros. Le dossier a été agréé par la commission dinvestissement, présidée par le Premier ministre, la semaine dernière.
La convention sera signée prochainement. Le montant de linvestissement projeté sélève à 1,5 milliard de DH, avec la création de 2.000 emplois. Le promoteur sengage à construire deux unités hôtelières de 1.200 chambres et un centre de loisirs dans cette station qui se trouve dans la région de Guelmim. Il est à rappeler que ce groupe égyptien gère une capacité de 5.000 chambres en Egypte, particulièrement à Hurghada.
Traditionnellement, il travaille avec le marché allemand, scandinave et italien où il compte commercialiser la destination Plage Blanche.
Pour le ministre du Tourisme, qui semble avoir imprimé son rythme au département quil préside, lidée est de créer un noyau dactivités touristiques sur une partie de cette station de 50 hectares sur une superficie totale de 700 ha. «Nous avons tiré les leçons du plan Azur pour changer dapproche. Nous nous engageons sur de petites superficies et si le projet marche, nous donnerons le reste», confie à LEconomiste Mohamed Boussaïd.
Car, lorsquil sagit de grandes superficies, le rapport de forces peut changer de camp, surtout si le concessionnaire prend possession des terrains. Avant dopter pour cette solution, le ministère a pris contact avec les mêmes groupes ayant participé à la manifestation dintérêt. Rien ny fait, personne na voulu de ce projet, particulièrement en période de crise.
En tout cas, si le projet est réalisé, Plage Blanche sera sauvée. Fadesa, lancien attributaire de la concession, a dû jeter léponge. Dès le début, le projet a été difficile, pourtant en « période de vaches grasses» pour reprendre lexpression du ministre. Lappel doffres lancé en 2002 pour le développement de cette station balnéaire a été déclaré infructueux. Une consultation restreinte a été organisée. Sur huit investisseurs invités à confirmer leur intérêt pour la station, deux ont participé au processus et cest Fadesa qui a été retenue. La convention a été signée en 2007. Une année après, Fadesa-Maroc, qui se retrouve en difficultés après la déconfiture du groupe espagnol, a préféré donner la priorité à Saïdia. Alors que le Maroc tablait beaucoup sur cet important projet pour la promotion de la région Guelmim-Smara.
Si Plage Blanche est sauvée in extremis, une autre station balnéaire bat de laile. Il sagit de Taghazout, après le retrait du consortium mené par Colony Capital chargé de son aménagement et son développement. Pour le ministre, lintérêt de plusieurs aménageurs-développeurs nationaux et internationaux est manifeste. Du moins, il sagira avant tout dune solution qui permettrait de réunir toutes les conditions de succès. «Je constate que les stations qui ont réussi ont un capital marocain dans le tour de table. Saïdia, Lixus et Mazagan dont 49% du capital est détenu par des Marocains», souligne Mohamed Boussaïd. Pour lui, «lassociation des deux permet de gagner du temps. Létranger apporte un peu dargent, un savoir-faire, lexpérience, la connexion à des réseaux et la connaissance du marché mondial du tourisme. Les Marocains y viennent avec des capitaux et la connaissance de lenvironnement national.
leconomiste.com
· Un investissement de 1,5 milliard de DH
Le sort de Plage Blanche est scellé. La dernière station balnéaire du plan Azur a trouvé un repreneur et ce, en période de crise mondiale du tourisme. Il sagit selon nos informations du groupe égyptien Pickalbatros. Le dossier a été agréé par la commission dinvestissement, présidée par le Premier ministre, la semaine dernière.
La convention sera signée prochainement. Le montant de linvestissement projeté sélève à 1,5 milliard de DH, avec la création de 2.000 emplois. Le promoteur sengage à construire deux unités hôtelières de 1.200 chambres et un centre de loisirs dans cette station qui se trouve dans la région de Guelmim. Il est à rappeler que ce groupe égyptien gère une capacité de 5.000 chambres en Egypte, particulièrement à Hurghada.
Traditionnellement, il travaille avec le marché allemand, scandinave et italien où il compte commercialiser la destination Plage Blanche.
Pour le ministre du Tourisme, qui semble avoir imprimé son rythme au département quil préside, lidée est de créer un noyau dactivités touristiques sur une partie de cette station de 50 hectares sur une superficie totale de 700 ha. «Nous avons tiré les leçons du plan Azur pour changer dapproche. Nous nous engageons sur de petites superficies et si le projet marche, nous donnerons le reste», confie à LEconomiste Mohamed Boussaïd.
Car, lorsquil sagit de grandes superficies, le rapport de forces peut changer de camp, surtout si le concessionnaire prend possession des terrains. Avant dopter pour cette solution, le ministère a pris contact avec les mêmes groupes ayant participé à la manifestation dintérêt. Rien ny fait, personne na voulu de ce projet, particulièrement en période de crise.
En tout cas, si le projet est réalisé, Plage Blanche sera sauvée. Fadesa, lancien attributaire de la concession, a dû jeter léponge. Dès le début, le projet a été difficile, pourtant en « période de vaches grasses» pour reprendre lexpression du ministre. Lappel doffres lancé en 2002 pour le développement de cette station balnéaire a été déclaré infructueux. Une consultation restreinte a été organisée. Sur huit investisseurs invités à confirmer leur intérêt pour la station, deux ont participé au processus et cest Fadesa qui a été retenue. La convention a été signée en 2007. Une année après, Fadesa-Maroc, qui se retrouve en difficultés après la déconfiture du groupe espagnol, a préféré donner la priorité à Saïdia. Alors que le Maroc tablait beaucoup sur cet important projet pour la promotion de la région Guelmim-Smara.
Si Plage Blanche est sauvée in extremis, une autre station balnéaire bat de laile. Il sagit de Taghazout, après le retrait du consortium mené par Colony Capital chargé de son aménagement et son développement. Pour le ministre, lintérêt de plusieurs aménageurs-développeurs nationaux et internationaux est manifeste. Du moins, il sagira avant tout dune solution qui permettrait de réunir toutes les conditions de succès. «Je constate que les stations qui ont réussi ont un capital marocain dans le tour de table. Saïdia, Lixus et Mazagan dont 49% du capital est détenu par des Marocains», souligne Mohamed Boussaïd. Pour lui, «lassociation des deux permet de gagner du temps. Létranger apporte un peu dargent, un savoir-faire, lexpérience, la connexion à des réseaux et la connaissance du marché mondial du tourisme. Les Marocains y viennent avec des capitaux et la connaissance de lenvironnement national.
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