Jiimmy
Vergissmeinnicht
L'extension incessante des libertés individuelles conçue comme facteur de progrès. En voilà une sentence naturalisée dans les visions d'à peu près tout le monde.
En y réfléchissant bien, est-il possible de changer sa perception de celle-ci et finalement de parvenir à la considérer comme rien de moins qu'une ineptie.
En effet, de quelle façon peut-on arguer qu'il y a progrès dans l'accumulation de nouvelles libertés pour les individus. L'extension incessante des droits individuels ne nuit-elle pas au vivre-ensemble en maximisant le nombre de situations où les droits des uns pourront entrer en confrontation avec les droits des autres.
Une société harmonieuse (entendez paisible) ne repose t-elle pas sur des limites compactes où chacun se devra de supporter de lourdes responsabilités. L'image d'une société traditionnelle à solidarité mécanique ne symbolise t-elle cette société paisible (la petite maison dans la prairie) où chacun se trouve être enfermé dans un rapport d'interdépendance avec les autres membres et envers lesquels les devoirs sont nombreux.
Voir ses droits limités de façon draconienne n'est pas essentiellement une mauvaise chose car chacun sait ainsi quelle est sa réelle place dans la société. L'incertitude diminue du fait de la mobilité quasi-inexistante entre groupes sociaux.
Chacun connait sa destinée du fait de sa naissance (groupe social des parents, métiers de ceux-ci etc...) et on ne se perd plus face à la multitude d'horizons proposés par les sociétés modernes.
Ainsi chacun sera à la place qui lui correspondra de façon idoine et occupera une fonction pour laquelle il sera généralement préparé.
En y réfléchissant bien, est-il possible de changer sa perception de celle-ci et finalement de parvenir à la considérer comme rien de moins qu'une ineptie.
En effet, de quelle façon peut-on arguer qu'il y a progrès dans l'accumulation de nouvelles libertés pour les individus. L'extension incessante des droits individuels ne nuit-elle pas au vivre-ensemble en maximisant le nombre de situations où les droits des uns pourront entrer en confrontation avec les droits des autres.
Une société harmonieuse (entendez paisible) ne repose t-elle pas sur des limites compactes où chacun se devra de supporter de lourdes responsabilités. L'image d'une société traditionnelle à solidarité mécanique ne symbolise t-elle cette société paisible (la petite maison dans la prairie) où chacun se trouve être enfermé dans un rapport d'interdépendance avec les autres membres et envers lesquels les devoirs sont nombreux.
Voir ses droits limités de façon draconienne n'est pas essentiellement une mauvaise chose car chacun sait ainsi quelle est sa réelle place dans la société. L'incertitude diminue du fait de la mobilité quasi-inexistante entre groupes sociaux.
Chacun connait sa destinée du fait de sa naissance (groupe social des parents, métiers de ceux-ci etc...) et on ne se perd plus face à la multitude d'horizons proposés par les sociétés modernes.
Ainsi chacun sera à la place qui lui correspondra de façon idoine et occupera une fonction pour laquelle il sera généralement préparé.