Poésie et érotisme

que nenni tu me suprêmes pas du tout...je disais que tu étais mignon dans ta naiveté parfois d'imaginer que tika et mims seraient amants...

bon écris des poèmes toi...à marseille ça pète le feu normalement!
Mdrrrr fais semblant au moins que je tes surpris je vais me lancer dans un poème bon je pense pas je vais être a la hauteur j'ai jamais fais
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Je ne suis pas une très bonne actrice en fait...loin de ces jeux...

> Pour écrire l'érotisme, il faut rêver.... es tu un rêveur? connais tu ta part féminine et masculine...peux tu faire parler avec des mots l'homme et la femme qui sont en toi? confidences pour confidences...ça me rappelle une chanson...

Mdrrrr fais semblant au moins que je tes surpris je vais me lancer dans un poème bon je pense pas je vais être a la hauteur j'ai jamais fais
 
Je ne suis pas une très bonne actrice en fait...loin de ces jeux...

> Pour écrire l'érotisme, il faut rêver.... es tu un rêveur? connais tu ta part féminine et masculine...peux tu faire parler avec des mots l'homme et la femme qui sont en toi? confidences pour confidences...ça me rappelle une chanson...
Je taquine sur ce que ta mis en gras je vais voir si je connais tous ce que ta mentionné
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
I said I'd be your lover
You laughed at what I said
I lost my job forever
I was counted with the dead


I swept the marble chambers,
But you sent me down below.
You kept me from believing
Until you let me know


That I am not the one who loves
It's love that seizes me
When hatred with his package comes,
You forbid delivery.


And when the hunger for your touch
Rises from the hunger,
You whisper, "You have loved enough,
Now let me be the Lover."
[…]


J’ai dit « Je serai ton amant »
Et tu en ris encore
Après mon licenciement
Je fus compté pour mort


J’époussetais les marbres
Mais tu m’as fait descendre
Tu m’as empêché de croire
Puis tu m’as fait comprendre


Que je n(e)’ suis pas celui qui aime
C’est l’amour qui me saisit
Quand, bien emballée, vient la haine
Tu interceptes le colis


Et quand la faim de te toucher
De faim devient tourment
Tu murmures « Tu as assez aimé ;
C’est à moi d’être l’amant »


J’époussetais les marbres
Mais tu m’as fait descendre
Tu m’as empêché de croire
Puis tu m’as fait comprendre


Que je n(e)’ suis pas celui qui aime
C’est l’amour qui me saisit
Quand, bien emballée, vient la haine
Tu interceptes le colis


Et quand la faim de te toucher
De faim devient tourment…



 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
Et tout l’orage heureux de ton corps amoureux
Au beau milieu de l’ombre
A éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parqué ciré
N’a pas fait plus de bruit
Qu’une écorce d’orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
Ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
Joli fruit
La pointe de ton sein
A tracé une nouvelle ligne de chance
Dans le creux de ma main
Sanguine
Joli fruit
Soleil de nuit.

Sanguine de Jacques Prévert
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Femmes du Monde
Cette femme du monde,
Pâle et blonde,
Qu’on voit d’un pas pressé,
L’œil baissé,
Filer sous les grands arbres
Loin des marbres,
Héros, Amours, Bergers,
Trop légers,
S’en va vers un coin sombre
Voilé d’ombre,
Derrière les massifs
De vieux ifs.
Sans manteau qui la drape
Un Priape
Lascif dresse en ce lieu
Son long pieu,
Que couronne d’acanthe
La bacchante.
Par delà le nombril
Son outil
Lui monte jusqu’au buste,
Gros, robuste,
Par le chaud, par le froid,
Toujours droit.
Sous l’acier qui paillette
Sa voilette,
Le cachemire long
Au talon,
Cette sainte Nitouche
Qu’effarouche
Le moindre mot plaisant
Non décent,
Chaque soir rend hommage
À l’image
Que le gamin impur
Trace au mur.
Sur le dieu de Lampsaque
Elle braque
Son lorgnon et ses yeux
Curieux,
Et d’un regard de chatte
Délicate
Croque comme un oiseau
Ce morceau.
Foin de ces dieux superbes,
Mais imberbes,
Qui vous montrent un nu
Si menu.
La plus chaste matrone,
Dit Pétrone,
Toujours volontirs vit
Un gros vit !

Théophile Gautier
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
@alicemoitronkil je te le pique....shokran khoya :bizarre:

Douce lumière du soleil,
Ombre et lumière réveille,
Ces deux monts merveille,
Le souffle du vent chaud laisse entrevoir,
Les chemins interdits en un flou aléatoire,
La tête me tourne à ce point de l’histoire,
Les éclairs illuminent faisant paraître un paysage de rêve,
Au loin l’orage gronde la température monte il n'y aura pas de trêve,
Tout tremble maintenant autour du volcan embrasé projetant ses lueurs d’or,
La pluie ne peut altérer en cet unique instant la source chaude inondant ton corps,
Ô Nature Coquine
Chaleur et rosée matinale,
Elle entrouvre ses pétales,
En donnant sans retenue,
Son cœur d’ingénue,
Le charme divin,
De ce parfum,
Epicé,
Quand la foudre l’a touchée,
Sa douce corolle épanouit,
Se gorge de la pluie,
Vacille en sa cime,
Ô Nature Coquine !
Une brise la saisie,
Quand le voile de la nuit,
Borde ses rêves assouvis,
La voûte céleste resplendi,
De ses formes arrondies,
De sa beauté épanouie,
Livrant son corps ici,
Sans interdit,
Non-dit
De cette poésie
Tu ne te faneras pas aujourd'hui
Ô Nature Coquine !
 
@alicemoitronkil je te le pique....shokran khoya :bizarre:

Douce lumière du soleil,
Ombre et lumière réveille,
Ces deux monts merveille,
Le souffle du vent chaud laisse entrevoir,
Les chemins interdits en un flou aléatoire,
La tête me tourne à ce point de l’histoire,
Les éclairs illuminent faisant paraître un paysage de rêve,
Au loin l’orage gronde la température monte il n'y aura pas de trêve,
Tout tremble maintenant autour du volcan embrasé projetant ses lueurs d’or,
La pluie ne peut altérer en cet unique instant la source chaude inondant ton corps,
Ô Nature Coquine
Chaleur et rosée matinale,
Elle entrouvre ses pétales,
En donnant sans retenue,
Son cœur d’ingénue,
Le charme divin,
De ce parfum,
Epicé,
Quand la foudre l’a touchée,
Sa douce corolle épanouit,
Se gorge de la pluie,
Vacille en sa cime,
Ô Nature Coquine !
Une brise la saisie,
Quand le voile de la nuit,
Borde ses rêves assouvis,
La voûte céleste resplendi,
De ses formes arrondies,
De sa beauté épanouie,
Livrant son corps ici,
Sans interdit,
Non-dit
De cette poésie
Tu ne te faneras pas aujourd'hui
Ô Nature Coquine !

C pas le mien, je l'ai plagié, mais prend le avec plaisir
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
@Romantika

De ton corps laineux douce source
Qui purifie lors des ébats toutes mes fanges
Et qui me laisse autant harassé qu’aux anges
Après une fougueuse course

Des miels de ta ruche buccale
Dont s’oignent mes commissures lors des bécots
De ton haleine qui m’assiège du gongo
D’un mystique de Sénégal

Je me construis des tavernes
Pour m’abreuver des nectars laiteux de palme
Qui chassent les gorgones dont je me pâme
Les fées de mornes cavernes

Et je fais une oasis mienne
Pour étancher ma soif d’un errant au désert
Qui baigne dans cette salutaire fraîcheur
Sa transhumance saharienne

Charles Coulibaly Nountché


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Drianke

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Contributeur
Son sourire ..

"Tu es mon univers, avec des collines et des jardins, avec des sources et des moissons. Je voudrais avoir mille bouches. Je voudrais n’avoir jamais besoin de sommeil. Cependant, ne suis-je pas le voyageur qui s’endort, chaque soir, sous des ombrages parfumés?

Mes faucons maigrissent sur leurs perchoirs, mes chevaux perdent l’habitude du mors, l’éclat de mes armes se ternit.
Qu’importe ! Puisque l’éclat de tes joues est pareil au cœur sanglant des grenades, Puisque ton ventre est plus souple que le dos de mes coursiers, Puisque tes baisers sont des faucons toujours inassouvis!

Franz TOUSSAINT - ( Le jardin des caresses.)
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
"Elle avait pris dans son armoire à seins, une paire de seins du dimanche et une paire de mains à faire l'amour.

Lui , il avait changé de tête, il avait pris dans sa garde-têtes, sa tête des beaux jours.

Et ensemble, ils prirent dans une autre armoire, un chemin bordé d'arbres et odorant et parfumé.

Puis il vécurent le plus beau jour de leur vie qu'ils avaient été chercher dans le tiroir des jours.."

Julos Beaucarne
 
Grammaire




Nos mains écrivent nos corps
Et respectent tous les accords.
Nous sommes attributs du sujet.
L’amour notre complément d’objet.
Notre conjonction de coordination
Doucement monte en pression.
Je suis ta préposition émotive
Féminin et masculin en dérive
Nos baisers s’épanouissent au pluriel.
Peu importe le circonstanciel.
Quand je caresse ton singulier
Il se tend fièrement émoustillé.
A chaque virgule Exquisément
J’affleure tes doux pendants.
Je suis ta préposition émotive
Féminin et masculin en dérive.
Le verbe aimer a tant de formes.
Corps et âmes s’y conforment.
Quand chute le point final.
Feux d’artifices pour clore le bal.





© Emma Poesianne
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Tchika ayayayaya :D



Tandis qu'elle oeuvre aux frissons du matin
Agenouillés sur un drap de lumière,
N’aimant que l’air empreint de son odeur ;
Chacun se presse à l’Autre avec candeur
Et ma bouche oint ses cheveux en premier…
L’aube illumine aussitôt les chemins de son corps
Quittant son front, ses boucles de cannelle ;
S’émerveillant, puis tout mon être s'éveille
En maintenant sa tête entre les mains…
Je l’attendris, car elle hésite encore
Et je commence à baisser son peignoir,
À l’appuyer sur un oreiller noir
Où je l’embrasse au rythme de l’aurore…


anonyme
 
Mais en réalité ce sujet est souvent remonté , et j'avais même lancé ce genre de défi à Romantika, je viens de relire :D
J'ai la mémoire qui flanche ... comme dirait la chanson :D


Franchement tbarkellah...je ne sais pas comment vous trouvez les idées comment vous les organisez et les formulez :p
 

Akhi96

Bien Vu Mec
Un clin d'oeil à Romantika qui m'avait fait lire quelques lignes de ses poémes !

Les enfants ont leur contes de fées, les adultes leur poéme...

Le ****** de Paul Éluard


Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout

Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les fontières de ton corps
Tu as enjambé le temps
Te voici femme nouvelle
Révélée à l'infini.
Mdr
 
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