GPA2SOU
Personne n'a le droit de mourir le ventre vide
Initialement prévue pour juin dernier, l’expérimentation d’un « tableau de bord numérique », dans lequel les chômeurs devront consigner leurs actes de recherche d’emploi, se profile désormais pour novembre. Les pouvoirs publics se refusent encore à préciser le dispositif qui s’annonce.
En application de la loi dite « Avenir professionnel » de septembre 2018, les chômeurs de certaines régions devraient d’ores et déjà fournir à Pôle emploi, au moment de leur actualisation, différents renseignements sur « l’état d’avancement de leur recherche d’emploi ».
Officiellement, l’objectif de cette expérimentation est d’améliorer « le suivi et l’accompagnement » des demandeurs d’emploi, histoire parfois de remotiver certaines personnes.
Durant les débats parlementaires, l’opposition avait toutefois dénoncé le caractère stigmatisant de ce dispositif, perçu comme un moyen supplémentaire d’accroître le contrôle sur les demandeurs d’emploi.
Visiblement conscient de la sensibilité du dossier, la majorité avait confié au gouvernement le soin de définir les modalités de mise en œuvre de cette expérimentation, ultérieurement, par décret.
Ce fameux décret, publié au Journal officiel samedi 27 juillet, n’apporte toutefois guère d’éléments nouveaux. « L'obligation de renseignement du journal de la recherche d'emploi » sera « introduite dans les régions concernées, de manière progressive par département ou agence Pôle emploi jusqu'au 1er février 2020 », indique le fameux texte (selon un calendrier qui devra encore être précisé, cette fois par un arrêté du ministre chargé de l'emploi).
En l’état, il est expliqué que les demandeurs d’emploi devront « renseigner », en plus des éléments relatifs à leur actualisation (avez-vous travaillé ou suivi une formation, etc.), plusieurs « rubriques » constitutives du « journal de la recherche d'emploi ». Celles-ci porteront sur :
Leur faudra-t-il fournir de nombreuses précisions (dates, noms des entreprises contactées...), voire télécharger tous les justificatifs afférents ?
Ces interrogations n’ont toujours pas de réponse.
Contacté, Pôle emploi préfère ménager le suspense : « Il est pour le moment trop tôt pour pouvoir donner des détails opérationnels »
Seul élément nouveau : l’expérimentation devrait débuter « en novembre 2019 ». Elle s'achèvera dans tous les cas au 31 décembre 2020, date butoir fixée par le législateur.
Dans son Etude D'impact
En application de la loi dite « Avenir professionnel » de septembre 2018, les chômeurs de certaines régions devraient d’ores et déjà fournir à Pôle emploi, au moment de leur actualisation, différents renseignements sur « l’état d’avancement de leur recherche d’emploi ».
Officiellement, l’objectif de cette expérimentation est d’améliorer « le suivi et l’accompagnement » des demandeurs d’emploi, histoire parfois de remotiver certaines personnes.
Durant les débats parlementaires, l’opposition avait toutefois dénoncé le caractère stigmatisant de ce dispositif, perçu comme un moyen supplémentaire d’accroître le contrôle sur les demandeurs d’emploi.
Visiblement conscient de la sensibilité du dossier, la majorité avait confié au gouvernement le soin de définir les modalités de mise en œuvre de cette expérimentation, ultérieurement, par décret.
Ce fameux décret, publié au Journal officiel samedi 27 juillet, n’apporte toutefois guère d’éléments nouveaux. « L'obligation de renseignement du journal de la recherche d'emploi » sera « introduite dans les régions concernées, de manière progressive par département ou agence Pôle emploi jusqu'au 1er février 2020 », indique le fameux texte (selon un calendrier qui devra encore être précisé, cette fois par un arrêté du ministre chargé de l'emploi).
En l’état, il est expliqué que les demandeurs d’emploi devront « renseigner », en plus des éléments relatifs à leur actualisation (avez-vous travaillé ou suivi une formation, etc.), plusieurs « rubriques » constitutives du « journal de la recherche d'emploi ». Celles-ci porteront sur :
- « L'état d'avancement de leur recherche d'emploi »
- Les « actions engagées et réalisées » en matière de recherche d’emploi, de formation, de création d'entreprise, etc.
Leur faudra-t-il fournir de nombreuses précisions (dates, noms des entreprises contactées...), voire télécharger tous les justificatifs afférents ?
Ces interrogations n’ont toujours pas de réponse.
Contacté, Pôle emploi préfère ménager le suspense : « Il est pour le moment trop tôt pour pouvoir donner des détails opérationnels »
Seul élément nouveau : l’expérimentation devrait débuter « en novembre 2019 ». Elle s'achèvera dans tous les cas au 31 décembre 2020, date butoir fixée par le législateur.
Dans son Etude D'impact