Le Maure
Taza avant Gaza
En sport, on appelle cela temporiser. Rama Yade a semblé faire machine arrière lundi après les vives ripostes aux critiques qu'elle avait émises dimanche quant au choix de l'hôtel de l'équipe de France en Afrique du Sud. «J'invite à la sérénité, a-t-elle déclaré à l'AFP, depuis le Maroc, où elle est en visite de travail.
La pression est suffisamment forte pour les joueurs pour ne pas leur communiquer des informations biaisées sur ce qui se passe en France».
La secrétaire d'Etat aux Sports a jugé bon de réaffirmer qu'elle avait toujours été aux côtés de l'équipe de France. «S'il y en a bien une qui n'a jamais lésiné sur son soutien total c'est bien moi, qu'il s'agisse des Bleus, de l'entraîneur ou de la main face à l'Irlande», a-t-elle ajouté.
«Je m'étonne de l'ampleur incroyable qu'a pris cette information sur l'hôtel des Bleus, a poursuivi la secrétaire d'Etat. Tous les journalistes savaient que j'avais tenu les mêmes propos il y a plusieurs mois. J'ai simplement dit que j'aurai personnellement pris quelque chose de moins cher».
Taclée vigoureusement par le n°2 de la Fifa
Rama Yade avait relancé le débat, dimanche, sur RadioJ, en estimant que l'hôtel des Bleus à Knysna était trop luxueux. Après que sa ministre de tutelle Roselyne Bachelot, dimanche soir, puis Noel Le Graet, au nom de la FFF, lundi matin sur Europe 1, ont tenté de désamorcer la polémique, la jeune secrétaire d'Etat s'est attiré lundi les foudres de Jérôme Valcke, secrétaire général - français - de la Fédération internationale de football (Fifa).
«Il faut être derrière l'équipe de France plutôt que de tirer dessus à boulets rouges, c'est un non-sens», a déclaré ce dernier à l'issue du comité exécutif de la Fifa. «A trois jours d'un match capital, a-t-il poursuivi, ils ont trois matches pour aller au second tour, à un moment donné il faut arrêter, et je le dis en tant que Français, pas en tant que secrétaire général. Non, je ne comprends pas qu'on trouve cela trop luxueux, je ne comprend pas du tout, pour être clair».
«Je pense que la réaction de Madame Bachelot est exactement la bonne réaction», a commenté Jérôme Valcke.
La ministre avait déclaré: «Maintenant, allez stop, on est derrière notre équipe, elle en a besoin (...). Il n'est plus temps de faire des polémiques».
Le Parisien
YouTube- Mondial: l'hôtel des Bleus fait polémique
La pression est suffisamment forte pour les joueurs pour ne pas leur communiquer des informations biaisées sur ce qui se passe en France».
La secrétaire d'Etat aux Sports a jugé bon de réaffirmer qu'elle avait toujours été aux côtés de l'équipe de France. «S'il y en a bien une qui n'a jamais lésiné sur son soutien total c'est bien moi, qu'il s'agisse des Bleus, de l'entraîneur ou de la main face à l'Irlande», a-t-elle ajouté.
«Je m'étonne de l'ampleur incroyable qu'a pris cette information sur l'hôtel des Bleus, a poursuivi la secrétaire d'Etat. Tous les journalistes savaient que j'avais tenu les mêmes propos il y a plusieurs mois. J'ai simplement dit que j'aurai personnellement pris quelque chose de moins cher».
Taclée vigoureusement par le n°2 de la Fifa
Rama Yade avait relancé le débat, dimanche, sur RadioJ, en estimant que l'hôtel des Bleus à Knysna était trop luxueux. Après que sa ministre de tutelle Roselyne Bachelot, dimanche soir, puis Noel Le Graet, au nom de la FFF, lundi matin sur Europe 1, ont tenté de désamorcer la polémique, la jeune secrétaire d'Etat s'est attiré lundi les foudres de Jérôme Valcke, secrétaire général - français - de la Fédération internationale de football (Fifa).
«Il faut être derrière l'équipe de France plutôt que de tirer dessus à boulets rouges, c'est un non-sens», a déclaré ce dernier à l'issue du comité exécutif de la Fifa. «A trois jours d'un match capital, a-t-il poursuivi, ils ont trois matches pour aller au second tour, à un moment donné il faut arrêter, et je le dis en tant que Français, pas en tant que secrétaire général. Non, je ne comprends pas qu'on trouve cela trop luxueux, je ne comprend pas du tout, pour être clair».
«Je pense que la réaction de Madame Bachelot est exactement la bonne réaction», a commenté Jérôme Valcke.
La ministre avait déclaré: «Maintenant, allez stop, on est derrière notre équipe, elle en a besoin (...). Il n'est plus temps de faire des polémiques».
Le Parisien
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