Polisario -tortures : une ong mauritanienne demande à l'onu une enquête

Une ONG mauritanienne appelle le CDH à diligenter une enquête sur les graves violations des Droits de l’Homme dans les camps de Tindouf

Nouakchott - L’ONG mauritanienne “Mémoire et Justice” a appelé le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à diligenter une enquête sur les graves violations des droits de l’Homme commises par le Polisario et ses geôliers, à l’encontre de citoyens mauritaniens, dans les camps de de Tindouf en Algérie, entre 1977 et 1991.

L’ONG estime, dans une lettre adressée par son président Mohamed Fal Alkadi au CDH, que “ces crimes ne peuvent souffrir de prescription, qu’il s’agisse de crimes commis à l’encontre des victimes enlevées sur le territoire mauritanien ou bien dans les camps de Tindouf (…), car les membres du polisario nous ont fait subir toutes les formes de torture causant des dizaines de morts et de disparus, alors que nous autres rescapés continuons à souffrir de séquelles physiques et psychiques”.

L ‘ONG exprime dans cette lettre, dont copie est parvenue à MAP-Nouakchott, sa dénonciation de l’initiative d’une commission algérienne qui a rendu hommage à l’un des geôliers du Polisario parmi les responsables directes des crimes dont ont été victimes des Mauritaniens dans les camps de Tindouf.

Source : Une ONG mauritanienne appelle le CDH à diligenter une enquête sur les graves violations des Droits de l'Homme dans les camps de Tindouf | MAP Express
 
Je crois que s'il y'a enquête sur cette affaire + la suite de l'enquête de l'OLAF (Union Européenne et Aides destinés aux camps), le Maroc pourra en tirer diplomatiquement beaucoup de chose surtout à l'approche d'Avril et donc de la réunion du CS sur le conflit du Sahara.
 
Je crois que s'il y'a enquête sur cette affaire + la suite de l'enquête de l'OLAF (Union Européenne et Aides destinés aux camps), le Maroc pourra en tirer diplomatiquement beaucoup de chose surtout à l'approche d'Avril et donc de la réunion du CS sur le conflit du Sahara.

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Des jeunes Sahraouis réclament une action du HCR dans les camps de Tindouf
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Des jeunes originaires des camps de Tindouf et vivant en Europe lancent un cri d’alarme au Haut-Commissariat aux réfugiés. S'ils ne se considèrent pas comme opposants à la direction du Polisario ou à l’Algérie, leur initiative traduit un profond malaise partagé par une majorité silencieuse qui se sent délaissée par un HCR silencieux et de plus en plus soucieux de ne pas subir la foudre des Algériens.

Des jeunes sahraouis viennent d’adresser des lettres aux délégations du HCR à Paris, Madrid, New York, Stockholm, Genève et à Alger destinées à sensibiliser l’organisme onusien sur les mauvaises conditions de vie qu’endurent les Sahraouis dans le désert algérien, depuis plus de 39 ans. Ils appellent le HCR à assumer pleinement ses responsabilités dans la protection de la population des camps de Tindouf, telles qu’elles sont définies par la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés.


Une exception, avec la complicité du HCR :

Justement, les Sahraouis de Tindouf sont exclus de la liste des bénéficiaires des avantages qu’accordent ledit traité aux déplacés. « Les réfugiés sahraouis sont considérés comme une exception par le HCR, arguant que ce sont des réfugiés collectifs. Cet argument n’est ni convainquant ni logique. Ce qui a permis au Haut-Commissariat aux réfugiés de se soustraire de ses responsabilités juridiques, depuis 1976 », dénoncent les auteurs de la lettre.

« Est-il concevable qu’une personne née dans un camp de réfugiés ne dispose pas de documents prouvant qu’elle est réfugiée ? », s’interrogent-ils. De nombreux Sahraouis, originaires des camps, vivant en Europe pâtissent de cette « exception » et du coup se trouvent privés d’aides sociales, de soins gratuits dans des centres hospitaliers sur le Vieux continent ou d’accéder au marché du travail.
 
Suite et fin de l'article :
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Une « exception » qui profite à la direction du Polisario et l’Algérie :

Depuis l’éclatement du confit en 1976, le parrain algérien a tenu à éloigner le HCR de la gestion des camps, notamment de la distribution des aides aux habitants. Elles ont assigné à cet effet, un rôle d’observateur, de surcroît passif, aux agents de l’ONU. Une entreprise, d'ailleurs, réussie. Preuve en est les multiples demandes, sans réponses, émanant du HCR pour le recensement de la population des camps, et ce depuis 1979. Les résolutions du Conseil de sécurité de 2013 et 2014 ont réitéré le même souhait, mais jusque là sans réel succès.

Il est fort improbable que le HCR accède à la demande des jeunes sahraouis. Des pressions algériennes empêchent l’instance onusienne d’accorder à la population des camps le statut des réfugiés. Un sésame qui ouvrirait la voie à des milliers de personnes à assumer pleinement leurs droit à l’autodétermination en ayant le choix entre rester ou quitter Tindouf vers un autre pays. Ce qui n'arrangerait pas les intérêts du Polisario et son soutien algérien.

Source : Des jeunes Sahraouis réclament une action du HCR dans les camps de Tindouf
 
Je ne sis si la diplomatie marocaine accompagne toutes ces manifestations et ses actions qui se déroulent dans ces camps de concentration à Tindouf et si elle leur donne écho auprès des instances de l'ONU ?
 
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