salam
La psychologue Angela Duckworth, de l'université de Pennsylvanie, a consacré sa vie professionnelle à l'analyse de la réussite des enfants et de ses causes.
Elle explique qu'il est pratique de séparer les mécanismes de la performance en deux dimensions distinctes: la motivation et la volonté. Les deux sont nécessaires pour atteindre des objectifs à long terme, mais aucune n'est suffisante à elle seule.
Nous sommes nombreux à savoir qu'on peut avoir la motivation, mais pas la volonté: on peut être très motivé pour perdre du poids, par exemple, mais sans la volonté la détermination, la discipline de reposer ce chausson aux pommes et de le remplacer par des haltères, ça ne suffira pas.
Les techniques et les exercices de discipline, comme apprendre à se détourner des tentations ou à conceptualiser ses objectifs, peuvent se révéler très utiles pour des enfants extrêmement motivés, mais si les élèves ne sont tout simplement pas motivés par les objectifs fixés par leurs enseignants ou leurs parents, Duckworth admet que toutes les astuces de self-control du monde n'y pourront rien.
Mais la motivation n'est pas pour autant immuable: sur le court terme, elle peut même être étonnamment facile à changer. Prenons par exemple les expériences commencées il y a un demi-siècle sur le sujet du QI et des M&M's.
Dans la première expérimentation, menée en Californie du Nord à la fin des années 60, un chercheur appelé Calvin Edlund a sélectionné 79 enfants de 5 à 7 ans, tous issus de «foyers de classe moyenne inférieure et de classe populaire». Les enfants ont été séparés aléatoirement en un groupe expérimental et un groupe témoin.
http://www.libe.ma/Pour-reussir-faut-il-etre-intelligent-ou-motive_a32130.html
La psychologue Angela Duckworth, de l'université de Pennsylvanie, a consacré sa vie professionnelle à l'analyse de la réussite des enfants et de ses causes.
Elle explique qu'il est pratique de séparer les mécanismes de la performance en deux dimensions distinctes: la motivation et la volonté. Les deux sont nécessaires pour atteindre des objectifs à long terme, mais aucune n'est suffisante à elle seule.
Nous sommes nombreux à savoir qu'on peut avoir la motivation, mais pas la volonté: on peut être très motivé pour perdre du poids, par exemple, mais sans la volonté la détermination, la discipline de reposer ce chausson aux pommes et de le remplacer par des haltères, ça ne suffira pas.
Les techniques et les exercices de discipline, comme apprendre à se détourner des tentations ou à conceptualiser ses objectifs, peuvent se révéler très utiles pour des enfants extrêmement motivés, mais si les élèves ne sont tout simplement pas motivés par les objectifs fixés par leurs enseignants ou leurs parents, Duckworth admet que toutes les astuces de self-control du monde n'y pourront rien.
Mais la motivation n'est pas pour autant immuable: sur le court terme, elle peut même être étonnamment facile à changer. Prenons par exemple les expériences commencées il y a un demi-siècle sur le sujet du QI et des M&M's.
Dans la première expérimentation, menée en Californie du Nord à la fin des années 60, un chercheur appelé Calvin Edlund a sélectionné 79 enfants de 5 à 7 ans, tous issus de «foyers de classe moyenne inférieure et de classe populaire». Les enfants ont été séparés aléatoirement en un groupe expérimental et un groupe témoin.
http://www.libe.ma/Pour-reussir-faut-il-etre-intelligent-ou-motive_a32130.html