Serait-ce le début dune tendance baissière des prix de limmobilier résidentiel, notamment dans la région casablancaise? Les prix résistaient jusque-là en dépit du recul de la demande et du ralentissement des transactions
Selon lindice des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib, les prix ont globalement stagné en 2012, alors quils avaient augmenté de 2,4% un an plus tôt. Sur certaines villes, comme Marrakech, Tanger et Agadir ils se sont même repliés (voir infographie). A Casablanca, les prix se maintiennent depuis près de 4 ans. Ils oscillent entre 9.000 et 33.000 DH le m², selon les quartiers, zone et standings (moyen ou haut de gamme). Les promoteurs espèrent toujours une reprise à la hausse des prix, confortés par la rareté de loffre et la forte demande.
«La plupart des propriétaires à Casablanca sorientent aujourdhui vers la location pour rentabiliser leur bien, du coup, ils nont pas besoin de vendre», relève William Simoncelli, directeur général de Carré Immobilier. «Cest la location qui fait aujourdhui vivre les agences immobilières», confirme Mohamed Lahlou, président de lAssociation marocaine des agences immobilières (AMAI). Toutefois, ce début 2013 augure peut-être dun commencement dinversement de la tendance. Pour les appartements haut standing, par exemple, des baisses de prix allant jusquà 20% ont été constatées dans certains quartiers, comme Bourgogne. De légères baisses ont également été relevées dans des quartiers comme Racine, Gauthier ou encore Maârif. «On assiste actuellement à un début de réajustement des prix qui étaient beaucoup trop élevés», explique Mehdi Lahlou, DG dImmo Clair Service Casablanca.
Contrairement à ce que lon pourrait penser, le tramway na pas engendré dappréciation du résidentiel. «Dans certaines zones villas, le tramway a même entraîné une légère dévaluation, car il représente aussi une gêne pour les riverains», révèle Mehdi Lahlou. «En revanche, pour la partie bureaux, il y a eu une appréciation, surtout du côté de Abdelmoumen et du centre-ville, car le métro représente une facilité de transport pour les employés. Dautant plus que ces quartiers ont été remis à niveau», poursuit-il.
La fin dun cycle?
www.leconomiste.com
«La plupart des propriétaires à Casablanca sorientent aujourdhui vers la location pour rentabiliser leur bien, du coup, ils nont pas besoin de vendre», relève William Simoncelli, directeur général de Carré Immobilier. «Cest la location qui fait aujourdhui vivre les agences immobilières», confirme Mohamed Lahlou, président de lAssociation marocaine des agences immobilières (AMAI). Toutefois, ce début 2013 augure peut-être dun commencement dinversement de la tendance. Pour les appartements haut standing, par exemple, des baisses de prix allant jusquà 20% ont été constatées dans certains quartiers, comme Bourgogne. De légères baisses ont également été relevées dans des quartiers comme Racine, Gauthier ou encore Maârif. «On assiste actuellement à un début de réajustement des prix qui étaient beaucoup trop élevés», explique Mehdi Lahlou, DG dImmo Clair Service Casablanca.
Contrairement à ce que lon pourrait penser, le tramway na pas engendré dappréciation du résidentiel. «Dans certaines zones villas, le tramway a même entraîné une légère dévaluation, car il représente aussi une gêne pour les riverains», révèle Mehdi Lahlou. «En revanche, pour la partie bureaux, il y a eu une appréciation, surtout du côté de Abdelmoumen et du centre-ville, car le métro représente une facilité de transport pour les employés. Dautant plus que ces quartiers ont été remis à niveau», poursuit-il.
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