La formule toute crue a déchiré la Toile : « Its crap ! », «Cest de la *****», a tonné lambassadrice américaine auprès des Nations Unis, Mme Susan Rice, à propos du plan français dintervention militaire au Mali, ratifié récemment par la Cédéao. Cétait lors dune réunion de responsable de lONU consacrée à lexamen du dit plan concocté et soutenu par la France pour déloger les terroristes qui occupent le nord du Mali.
Cette petite phrases assassine de la diplomate américaine a été rapportée par le magazine américain dédié aux affaires étrangères et à léconomie ( Foreign Policy) paru le 11 de ce mois. Il est souligné dans cet article que les participants à cette rencontre nont pas réussi à «couvrir les divergences de point de vue entre la France et les Etats-Unis sur comment sy prendre».
On apprendra aussi que lappréciation «salée»de lémissaire américaine «reflète les doutes sérieux autour des effectifs et des capacités de larmée malienne, soutenue par une coalition de 3300 soldats issus de 15 pays dAfrique de lOuest menée par le Nigeria, à lutter contre une insurrection qui sait faire la guerre et a lexpérience du combat dans le désert impitoyable du Sahel».
Plus loin, le très sérieux magazine américain souligne que «La franchise de Rice est aussi un revers pour le long et interminable effort de la France et des pays dAfrique de lOuest pour obtenir du Conseil de sécurité un mandat pour une force régionale dintervention au Mali. »
Paris perdu
Voilà donc un propos dun responsable américain qui fait une embardée au discours diplomatique emprunt de formules consensuelles voire amicales pour éviter des esclandres dans les travées des Nations unis. On savait déjà que les Etats-Unis ne sont pas sur la même longueur dondes que les français sagissant de la crise du mali. on sait aussi que les américains ont été sensibles aux précisions algériennes quant aux implications régionales dune éventuelle intervention selon le forma français.
Mais on ignorait quils sont à ce point «emmerdés» par le plan Français. Évidemment, les termes triviaux que Mme Rice a utilisé spontanément en petit comité, nont pas été confirmés par ses services pour une raison évidente de ne pas confondre les français et de remettre en parenthèse la coopération diplomatique entre les deux pays. Mais la phrase a fait suffisamment le Buzz sur Internet pour passer inaperçue. Le président Hollande et ses collaborateurs savent désormais à quoi sen tenir dans le bourbier malien.
Cette petite phrases assassine de la diplomate américaine a été rapportée par le magazine américain dédié aux affaires étrangères et à léconomie ( Foreign Policy) paru le 11 de ce mois. Il est souligné dans cet article que les participants à cette rencontre nont pas réussi à «couvrir les divergences de point de vue entre la France et les Etats-Unis sur comment sy prendre».
On apprendra aussi que lappréciation «salée»de lémissaire américaine «reflète les doutes sérieux autour des effectifs et des capacités de larmée malienne, soutenue par une coalition de 3300 soldats issus de 15 pays dAfrique de lOuest menée par le Nigeria, à lutter contre une insurrection qui sait faire la guerre et a lexpérience du combat dans le désert impitoyable du Sahel».
Plus loin, le très sérieux magazine américain souligne que «La franchise de Rice est aussi un revers pour le long et interminable effort de la France et des pays dAfrique de lOuest pour obtenir du Conseil de sécurité un mandat pour une force régionale dintervention au Mali. »
Paris perdu
Voilà donc un propos dun responsable américain qui fait une embardée au discours diplomatique emprunt de formules consensuelles voire amicales pour éviter des esclandres dans les travées des Nations unis. On savait déjà que les Etats-Unis ne sont pas sur la même longueur dondes que les français sagissant de la crise du mali. on sait aussi que les américains ont été sensibles aux précisions algériennes quant aux implications régionales dune éventuelle intervention selon le forma français.
Mais on ignorait quils sont à ce point «emmerdés» par le plan Français. Évidemment, les termes triviaux que Mme Rice a utilisé spontanément en petit comité, nont pas été confirmés par ses services pour une raison évidente de ne pas confondre les français et de remettre en parenthèse la coopération diplomatique entre les deux pays. Mais la phrase a fait suffisamment le Buzz sur Internet pour passer inaperçue. Le président Hollande et ses collaborateurs savent désormais à quoi sen tenir dans le bourbier malien.