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la femme de menage :

p 22 : Les yeux de la petite Cecelia sont deux petites piscines océaniques

« Elle me fixait avec des yeux aussi froids et lisses que la surface de la piscine – un bleu parfait, impénétrable, qui ne laissait rien deviner de ce qui se cachait en dessous. »


Je m’arrête net et me retourne, pour voir unepetite fille dans le couloir.
Elle a les mêmes yeux bleu clair que Nina Winchester, de quelques tonsplus pâles encore,
et ses cheveux sont si blondsqu’ils en sont presque blancs.
Elle porte une robebleue très claire ornée de dentelle blanche.
Et elleme dévisage comme si elle pouvait voir à traversmoi. Jusqu’à mon âme.Vous voyez, ces films sur les cultes louches, genre,des enfants qui lisent dans les pensées,....
...
La fillette hoche lentement la tête.— La mère de Bella m’a déposée.Mme Winchester entoure de ses bras les maigresépaules de sa fille, mais l’expression de la gaminene change pas d’un iota et ses yeux bleu pâle ne quittent pas mon visage.
Y a-t-il quelque chose quine va pas chez moi, pour que j’aie peur de me faireassassiner par cette fillette de neuf ans ?— Voici Millie, dit Mme Winchester à sa fille.Millie, voici ma fille, Cecelia.
Les yeux de la petite Cecelia sont deux petitespiscines océaniques.— Enchantée de vous rencontrer, Millie, dit-ellepoliment.J’estime au moins à vingt-cinq pour cent leschances qu’elle me tue dans mon sommeil si j’obtiens ce job. Et je le veux quand même.



tajali

Publié dans la discussion 'Meilleur booktube, lire plusieurs livres en un mois est-ce possible ?'

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Vous avez raison de souligner qu'Amélie Nothomb utilise souvent des métaphores aquatiques pour décrire les regards dans ses romans.
Voici quelques passages emblématiques où elle compare les yeux à l'océan, à des abîmes ou à des étendues d'eau :

1. Hygiène de l'assassin (1992)​

Le...
 
Dernière édition:
J ai relu Le pain nu de Mohamed Choukri. Je l'avais lu beaucoup plus jeune et je l'avais lu d'une traite.. là j'ai eu du mal, parce qu'avec les années les expériences de la vie, les choses nous touchent différemment.. j'en ai parlé à mes parents, ils ne l'ont pas lu mais ont vu le film, bien sur pas aussi cru, dur que le livre.. et cette histoire de cette migration de Rifains, c'est celle de mon père, la faim, la misère, l'exode vers d'autres régions.. et je saisis toujours ces liens pour creuser davantage..

Le Pain Nu de Mohamed Choukri (1935-2003)​

​

Ecrivain marocain au destin hors-norme. Né dans la misère à Aït Chiker dans le Rif, il fuit très jeune la violence familiale pour errer dans les rues de Tanger. Analphabète jusqu’à l’âge de 20 ans, il apprend à lire et à écrire dans les centres de réinsertion, puis devient instituteur et auteur. Son écriture est brute, crue, viscérale — comme sa vie. Le Pain Nu est son autobiographie, interdite au Maroc pendant des années.​



Un coup de poing dans le ventre. Voilà.
Le Pain Nu, c’est pas un roman qu’on lit, c’est une claque qu’on prend.
Un texte cru, sans fard, qui sent la poussière, le sexe, la faim, la peur, la rage.
Choukri, il t’attrape par le col et il te dit : « Regarde la misère bien en face. »
Et tu regardes. Tu détournes les yeux parfois, mais tu reviens. Parce que c’est puissant.
Parce que c’est vrai. Parce qu’on n’écrit pas comme ça si on n’a pas saigné pour de vrai.


J ai été bouleversée, plus qu'il y a quelques années..
C’est pas un bouquin de salon. C’est un cri.
Un cri qui vient d’en bas, de l’ombre, et qui résonne longtemps.
Et même si c’est dur, ça mérite d’être lu. Parce que Choukri, c’est le Maroc qu’on montre pas toujours, celui dont nos parents ne parlent pas toujours, c'est une partie de l'histoire du Maroc.
Mais c’est le Maroc aussi. Et il faut l’aimer tout entier.


choukri.jpg
 
Petite_Mina a dit:
J ai relu Le pain nu de Mohamed Choukri. Je l'avais lu beaucoup plus jeune et je l'avais lu d'une traite.. là j'ai eu du mal, parce qu'avec les années les expériences de la vie, les choses nous touchent différemment.. j'en ai parlé à mes parents, ils ne l'ont pas lu mais ont vu le film, bien sur pas aussi cru, dur que le livre.. et cette histoire de cette migration de Rifains, c'est celle de mon père, la faim, la misère, l'exode vers d'autres régions.. et je saisis toujours ces liens pour creuser davantage..

Le Pain Nu de Mohamed Choukri (1935-2003)​

​

Ecrivain marocain au destin hors-norme. Né dans la misère à Aït Chiker dans le Rif, il fuit très jeune la violence familiale pour errer dans les rues de Tanger. Analphabète jusqu’à l’âge de 20 ans, il apprend à lire et à écrire dans les centres de réinsertion, puis devient instituteur et auteur. Son écriture est brute, crue, viscérale — comme sa vie. Le Pain Nu est son autobiographie, interdite au Maroc pendant des années.​



Un coup de poing dans le ventre. Voilà.
Le Pain Nu, c’est pas un roman qu’on lit, c’est une claque qu’on prend.
Un texte cru, sans fard, qui sent la poussière, le sexe, la faim, la peur, la rage.
Choukri, il t’attrape par le col et il te dit : « Regarde la misère bien en face. »
Et tu regardes. Tu détournes les yeux parfois, mais tu reviens. Parce que c’est puissant.
Parce que c’est vrai. Parce qu’on n’écrit pas comme ça si on n’a pas saigné pour de vrai.


J ai été bouleversée, plus qu'il y a quelques années..
C’est pas un bouquin de salon. C’est un cri.
Un cri qui vient d’en bas, de l’ombre, et qui résonne longtemps.
Et même si c’est dur, ça mérite d’être lu. Parce que Choukri, c’est le Maroc qu’on montre pas toujours, celui dont nos parents ne parlent pas toujours, c'est une partie de l'histoire du Maroc.
Mais c’est le Maroc aussi. Et il faut l’aimer tout entier.


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Lu. Un peu avant d'avoir vu Ali Zaoua, prince de la ville, dont j'aimerais bien( (ou pas) savoir ce qu'en sont devenus les acteurs - vrais enfants, professionnels de la rue et pas d'art dramatique.
 
"Le tunnel" de Yana Vagner.


Screenshot_20250723_223829_Chrome.jpg




Le synopsis (qui fait rêver):

Un dimanche ordinaire. Une famille quitte sa datcha pour rentrer à Moscou.
Sur l’autoroute, tout le monde s’engouffre dans un tunnel. Puis, d’un coup, les deux extrémités se ferment.
Ils sont des centaines, piégés sous terre, sans réseau, sans informations, sans secours.
La température grimpe, l’air s’appauvrit, la panique monte.
Au fil des heures, les règles sociales s’effondrent. Les masques tombent.
Qui va survivre ? Et à quel prix ?


L'histoire est clairement centrée sur le comportement humain.
La raison de leur isolement n'est pas mise en avant , bien au contraire (Ce qui se passe à l'extérieur et le potentiel impact sur l'intérieur n'a aucun intérêt.)
Elle n'est pas exploitée et elle n'est d'ailleurs même pas dévoilée à la fin.... ( si vous imaginez un scénario apocalyptique ou un thriller au multiples possibilités qui seraient toutes explorées... passez votre chemin!).

Ici, on est focus sur les différentes réactions des personnages. L'auteur a pris soin de créer une variété de personnages pour que ce soit représentatif de notre société. Un peu comme un microcosme. Tout le monde - ou presque - peut s'identifier à un personnage.
L'histoire met en exergue l'escalade de la violence , la perte de civisme, de solidarité et même d'humanité lorsque notre propre vie est en péril et également, au contraire, des liens inattendus qui se créent ou se resserrent.
Bref, rien de neuf sous le soleil la grisaille de Moscou.

Donc, je recommande ce livre à tout ceux qui sont prêt à tenir 600 pages sans grandes émotions, avec une narration parfois un peu lourde , trop détaillée , tout ça pour un dénouement digne d'un film d'auteur (devinez!) et sans epilogue bien sûr, parce que, encore une fois, ça n'a pas d'importance....
(Autant, quand le récit est réussi c'est très bien... Autant, quand ce n'est pas le cas, c'est encore plus frustrant).

Vous me remercierez plus tard pour cette chaleureuse recommandation.
 
simplement la a dit:
"Le tunnel" de Yana Vagner.


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Le synopsis (qui fait rêver):

Un dimanche ordinaire. Une famille quitte sa datcha pour rentrer à Moscou.
Sur l’autoroute, tout le monde s’engouffre dans un tunnel. Puis, d’un coup, les deux extrémités se ferment.
Ils sont des centaines, piégés sous terre, sans réseau, sans informations, sans secours.
La température grimpe, l’air s’appauvrit, la panique monte.
Au fil des heures, les règles sociales s’effondrent. Les masques tombent.
Qui va survivre ? Et à quel prix ?


L'histoire est clairement centrée sur le comportement humain.
La raison de leur isolement n'est pas mise en avant , bien au contraire (Ce qui se passe à l'extérieur et le potentiel impact sur l'intérieur n'a aucun intérêt.)
Elle n'est pas exploitée et elle n'est d'ailleurs même pas dévoilée à la fin.... ( si vous imaginez un scénario apocalyptique ou un thriller au multiples possibilités qui seraient toutes explorées... passez votre chemin!).

Ici, on est focus sur les différentes réactions des personnages. L'auteur a pris soin de créer une variété de personnages pour que ce soit représentatif de notre société. Un peu comme un microcosme. Tout le monde - ou presque - peut s'identifier à un personnage.
L'histoire met en exergue l'escalade de la violence , la perte de civisme, de solidarité et même d'humanité lorsque notre propre vie est en péril et également, au contraire, des liens inattendus qui se créent ou se resserrent.
Bref, rien de neuf sous le soleil la grisaille de Moscou.

Donc, je recommande ce livre à tout ceux qui sont prêt à tenir 600 pages sans grandes émotions, avec une narration parfois un peu lourde , trop détaillée , tout ça pour un dénouement digne d'un film d'auteur (devinez!) et sans epilogue bien sûr, parce que, encore une fois, ça n'a pas d'importance....
(Autant, quand le récit est réussi c'est très bien... Autant, quand ce n'est pas le cas, c'est encore plus frustrant).

Vous me remercierez plus tard pour cette chaleureuse recommandation.
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Merci pour ce retour.. le liste est dans ma pile à livres comme on dit.
 
Petite_Mina a dit:
Merci pour ce retour.. le liste est dans ma pile à livres comme on dit.
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Non ma sœur, ne l'achète pas . Sauf, si tu veux perdre 20 balles et plusieurs heures de ta vie 😅

Ma dernière phrase c'était du second degré, qui n'était pas maitrisé visiblement.... 😂
(En même temps, je n'ai pas été assez claire avant ça).

Perso, j'ai été déçue. Si je l'ai fini, c'est uniquement parce que je n'avais que ce livre là dans ma valise.

Après, les goûts ne se discutent pas bien sur... peut-être que toi tu vas aimer.
Mais comme j'ai écrit précédemment, perso, je n'ai pas aimé la narration qui était "lourde". Tu peux passer plusieurs pages sur la description d'un geste etc.... au bout d'un moment ça soule.
J'ai été déçue du focus de l'histoire (pour moi c'est vu et revu). Pareil pour la fin.

Je suis sur que tu dois avoir de meilleurs livres qui t'attendent sur ta table de chevet :).

Et d'ailleurs, si tu as un livre favori à me conseiller, je serais preneuse :cool:.
 
simplement la a dit:
Non ma sœur, ne l'achète pas . Sauf, si tu veux perdre 20 balles et plusieurs heures de ta vie 😅

Ma dernière phrase c'était du second degré, qui n'était pas maitrisé visiblement.... 😂
(En même temps, je n'ai pas été assez claire avant ça).

Perso, j'ai été déçue. Si je l'ai fini, c'est uniquement parce que je n'avais que ce livre là dans ma valise.

Après, les goûts ne se discutent pas bien sur... peut-être que toi tu vas aimer.
Mais comme j'ai écrit précédemment, perso, je n'ai pas aimé la narration qui était "lourde". Tu peux passer plusieurs pages sur la description d'un geste etc.... au bout d'un moment ça soule.
J'ai été déçue du focus de l'histoire (pour moi c'est vu et revu). Pareil pour la fin.

Je suis sur que tu dois avoir de meilleurs livres qui t'attendent sur ta table de chevet :).

Et d'ailleurs, si tu as un livre favori à me conseiller, je serais preneuse :cool:.
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J avais bien compris mais j ai oublié l usage des smileys.. Pas achete mais télécharge mdr mais chut..

Un livre à conseiller, un de mes livres préférés, court intense et qui marque..la boîte en os d Antoinette Peské.. une histoire d amour fou par delà la mort..

J ai beaucoup aimé la plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sar..

Underground Railroad de Colson Whitehead

Si tu aimes les dystopies, Dans la forêt de Jean hegland et Vox de Christina Dalcher..

Je suis en train de lire Veiller sur elle de Jean.Baptiste Andrea, un bijou de douceur, de tendresse mais aussi une intrigue.. pour contrebalancer je lis en même temps My absolute Darling de Gabriel Tallent.. le titre est trompeur.. mais l.histoire de cette gamine te prend des le début.
 
Petite_Mina a dit:
J avais bien compris mais j ai oublié l usage des smileys..
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Je suis rassurée alors ^^. Quand on ne met pas de smiley c'est souvent encore plus drôle de toute façon.
Petite_Mina a dit:
Pas achete mais télécharge mdr mais chut..
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Une rebelle, hors-la-loi. j'adore.
Petite_Mina a dit:
Un livre à conseiller, un de mes livres préférés, court intense et qui marque..la boîte en os d Antoinette Peské.. une histoire d amour fou par delà la mort..

J ai beaucoup aimé la plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sar..

Underground Railroad de Colson Whitehead

Si tu aimes les dystopies, Dans la forêt de Jean hegland et Vox de Christina Dalcher..

Je suis en train de lire Veiller sur elle de Jean.Baptiste Andrea, un bijou de douceur, de tendresse mais aussi une intrigue.. pour contrebalancer je lis en même temps My absolute Darling de Gabriel Tallent.. le titre est trompeur.. mais l.histoire de cette gamine te prend des le début.
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Je vais alors retenir le premier livre que tu as cité. Si c'est le premier qui t'est venu à l'esprit , c'est qu'il t'a le plus marqué. Je verrais ça.

Pour les autres... j'aimerais te mentir et te dire que j'y jetterai un oeil car je suis férue de lecture, ou bien que, comme toi, j'en lirai un deuxième en parallèle...
Mais la vérité me regarderait avec dégoût :D. J'en lis un.... c'est dejà bien !

Merci ;)
 
simplement la a dit:
Je suis rassurée alors ^^. Quand on ne met pas de smiley c'est souvent encore plus drôle de toute façon.

Une rebelle, hors-la-loi. j'adore.


Je vais alors retenir le premier livre que tu as cité. Si c'est le premier qui t'est venu à l'esprit , c'est qu'il t'a le plus marqué. Je verrais ça.

Pour les autres... j'aimerais te mentir et te dire que j'y jetterai un oeil car je suis férue de lecture, ou bien que, comme toi, j'en lirai un deuxième en parallèle...
Mais la vérité me regarderait avec dégoût :D. J'en lis un.... c'est dejà bien !

Merci ;)
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La boîte en os est un livre qui m a vraiment marqué.. l auteure à écrit ce seul livre et quel livre..
Je lis beaucoup mais c est pas période.. un livre peut me maintenir éveillée tout comme une.bonne série..
Un c est déjà bien 😂

De rien et bonne journée à toi
 
Petite_Mina a dit:
La boîte en os est un livre qui m a vraiment marqué.. l auteure à écrit ce seul livre et quel livre..
Je lis beaucoup mais c est pas période.. un livre peut me maintenir éveillée tout comme une.bonne série..
Un c est déjà bien 😂

De rien et bonne journée à toi
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OK, c’est bien noté pour la boîte en os. Dommage qu’il n’en ait écrit qu’un seul, alors !
Si je le lis, je ne manquerai pas de te faire un retour.

Je suis complètement d’accord : un bon livre, en plus de te maintenir éveillée, te donne toujours envie d’y revenir, de lire la suite, peu importe où tu te trouves.
Tu t’attaches aux personnages , aux décors et tu les visualises comme à travers un écran, comme si tu regardais une série

Mais comme toi, moi aussi c’est par période. Comme pour les séries, les sorties… ou le sport 😁.

Bonne journée à toi aussi ! ;)
 
simplement la a dit:
"Le tunnel" de Yana Vagner.


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Le synopsis (qui fait rêver):

Un dimanche ordinaire. Une famille quitte sa datcha pour rentrer à Moscou.
Sur l’autoroute, tout le monde s’engouffre dans un tunnel. Puis, d’un coup, les deux extrémités se ferment.
Ils sont des centaines, piégés sous terre, sans réseau, sans informations, sans secours.
La température grimpe, l’air s’appauvrit, la panique monte.
Au fil des heures, les règles sociales s’effondrent. Les masques tombent.
Qui va survivre ? Et à quel prix ?


L'histoire est clairement centrée sur le comportement humain.
La raison de leur isolement n'est pas mise en avant , bien au contraire (Ce qui se passe à l'extérieur et le potentiel impact sur l'intérieur n'a aucun intérêt.)
Elle n'est pas exploitée et elle n'est d'ailleurs même pas dévoilée à la fin.... ( si vous imaginez un scénario apocalyptique ou un thriller au multiples possibilités qui seraient toutes explorées... passez votre chemin!).

Ici, on est focus sur les différentes réactions des personnages. L'auteur a pris soin de créer une variété de personnages pour que ce soit représentatif de notre société. Un peu comme un microcosme. Tout le monde - ou presque - peut s'identifier à un personnage.
L'histoire met en exergue l'escalade de la violence , la perte de civisme, de solidarité et même d'humanité lorsque notre propre vie est en péril et également, au contraire, des liens inattendus qui se créent ou se resserrent.
Bref, rien de neuf sous le soleil la grisaille de Moscou.

Donc, je recommande ce livre à tout ceux qui sont prêt à tenir 600 pages sans grandes émotions, avec une narration parfois un peu lourde , trop détaillée , tout ça pour un dénouement digne d'un film d'auteur (devinez!) et sans epilogue bien sûr, parce que, encore une fois, ça n'a pas d'importance....
(Autant, quand le récit est réussi c'est très bien... Autant, quand ce n'est pas le cas, c'est encore plus frustrant).

Vous me remercierez plus tard pour cette chaleureuse recommandation.
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Le scénario de la vie quoi ! Coincé avec des kons quelque part entre la naissance et la mort :D
 
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