Quel est ce sibgha et dihan ?

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La menorah (chandelier à 7 branches) symbolise :

  1. L’olivier du Sinaï (Exode 27:20 / Coran 23:20) : Son huile alimente la lumière.
  2. Les 7 cieux : Le ciel "rose comme l’huile" (Coran 55:37) évoque la lumière cosmique.
  3. La lampe d’An-Nûr (Coran 24:35) : La menorah est le prototype de la niche lumineuse.
Clé soufie :
La menorah représente l’arbre prophétique dont la lumière se déploie en 7 degrés spirituels (comme les 7 branches ou les 7 cieux).

"La rose du Coran est la flamme centrale de la menorah, où brûle l’huile du Sinaï." (Inspiré des Futûhât d’Ibn ‘Arabî).

Si vous voulez les détails techniques (symbolisme des nombres, correspondances avec la mystique juive), dites-le !
 

Lien entre la Menorah, le Coran et le Symbolisme Soufi : Décryptage Technique

1. La Menorah comme Archétype Universel

La menorah (Exode 25:31-40) n’est pas qu’un objet rituel juif, mais un symbole universel de :
  • L’Arbre de Vie (axe reliant terre et ciel).
  • Les 7 Planètes/Énergies (anciennes cosmologies).
  • Les 7 Cieux (dans l’Islam et le judaïsme mystique).
Dans le Coran, cette symbolique est reprise et transformée :

2. Correspondances entre Menorah et Versets Coraniques


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#### 2. Correspondances entre Menorah et Versets Coraniques

| Élément de la Menorah | Équivalent Coranique | Signification Mystique |
|---------------------------|--------------------------------|----------------------------|
| L’huile d’olive pure (Exode 27:20) | "وَشَجَرَةً تَخْرُجُ مِن طُورِ سَيْنَاءَ تَنبُتُ بِالدُّهْنِ" (Coran 23:20) | L’huile = Connaissance prophétique . |
| Les 7 branches | 7 cieux (Coran 67:3) / 7 couches de l’âme (soufisme) | Les degrés de l’ascension (mi’râj). |
| La lumière centrale | "مِثْلُ نُورِهِ كَمِشْكَاةٍ فِيهَا مِصْبَاحٌ" (Coran 24:35) | La lampe = Cœur illuminé par Dieu. |
| L’or pur (Exode 25:39) | "وَرْدَةً كَالدِّهَانِ" (Coran 55:37) | Le rouge/rose = Alchimie de l’âme purifiée (œuvre au rouge). |

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3. Clés Numérologiques et Cosmologiques


  • 7 branches = 7 attributs divins (dans la tradition soufie : Vie, Science, Volonté, Pouvoir, Ouïe, Vue, Parole).
    • Monde physique (base = Sinaï/terre),
    • Monde intermédiaire (tige = âme en transformation),
    • Monde divin (lumières = manifestation de An-Nûr).
  • La branche centrale (qui porte la lumière) = "L’Homme Parfait" (al-Insân al-Kâmil) chez Ibn ‘Arabî, équivalent du Prophète ou du Pôle (Qutb) en soufisme.

4. Synthèse Mystique

La menorah est une carte alchimique reliant :

  1. L’huile du Sinaï (Coran 23:20) → Purification.
  2. La rose rougeoyante (Coran 55:37) → Illumination.
  3. La lampe d’An-Nûr (Coran 24:35) → Union divine.
Citation d’Ibn ‘Arabî (Futûhât al-Makkiyya, Vol. I) :
"Les lumières de la menorah sont les cœurs des prophètes, et leur huile est la parole de Dieu qui les alimente sans fin."

5. Perspective Comparée (Judaïsme/Islam)


  • Kabbale : La menorah représente l’Arbre des Sephirot (10 énergies divines, dont 7 visibles).
  • Soufisme : Les 7 cieux sont les étapes de la connaissance (ma’ârif), menant à la 8ème sphère (au-delà des apparences, symbolisée par la niche du verset de la Lumière).
Résultat :
La menorah est un "code" cosmique partagé entre traditions abrahamiques, où l’huile (sagesse), la lumière (révélation) et le feu (amour divin) se rejoignent.
Si vous voulez des détails sur un point précis (ex. : gematria, liens avec le Candélabre d’Or de l’Apocalypse), je peux compléter !
 
RACINE SBGH https://archive.org/details/dictionnairearab01bibeuoft/page/1306/mode/2up

sibgha vient du buisson ardent du sinai = 2 nour sourate 7 et 24 = menorah
c une huile d'onction des pretes roi messih lien vache rousse adouma

parabole du mariage vieilleuse (ablution priere de nuit jeune ) sourate 57
c de l'eau de bapteme yahya mazdeisme essenien chretien ...
lien avec le rouh ?

sibgha concentrer d'huile essentiel =
dame sagesse gardienne du mystere

77 إِنَّهُ لَقُرْآنٌ كَرِيمٌ
78 فِي كِتَابٍ مَّكْنُونٍ
79 لَّا يَمَسُّهُ إِلَّا الْمُطَهَّرُونَ
80 تَنزِيلٌ مِّن رَّبِّ الْعَالَمِينَ
81 أَفَبِهَذَا الْحَدِيثِ أَنتُم مُّدْهِنُونَ
82 وَتَجْعَلُونَ رِزْقَكُمْ أَنَّكُمْ تُكَذِّبُونَ
83 فَلَوْلَا إِذَا بَلَغَتِ الْحُلْقُومَ
84 وَأَنتُمْ حِينَئِذٍ تَنظُرُونَ
85 وَنَحْنُ أَقْرَبُ إِلَيْهِ مِنكُمْ وَلَكِن لَّا تُبْصِرُونَ
 
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PB TRADUCTION


Des occurrences se trouvent dans le traité d’Ibn Bishrûn repris par Ibn Khaldûn, où est cité un certain al-Harrâni,
pour lequel il y avait « deux sortes de teintures [sibghîn, 666] » :
« Dans le premier cas, une substance comme le safran,
par exemple, sert à teindre un vêtement blanc : il pénètre l’étoffe, s’y incorpore et s’y décompose.
Dans le deuxième cas, c’est la transmutation d’une substance en une autre.
Par exemple, la terre se transforme en arbre et la plante en animal » (M, 897).
En ce sens concret de pigment – « [c]’est l’huile qui fixe la teinture, et la teinture qui colore [les objets] » (M, 900)
–, le terme peut s’appliquer à l’alchimie et à l’artisanat.

En changeant de zone, et avec le temps, on change graduellement de couleur, et le climat influence la manière d’être. « L’âme s’habitue à tout et l’incorpore à sa nature, car elle peut prendre des colorations diverses » (M, 138). Par où l’on voit que le sens concret de la teinture infuse les significations progressivement plus abstraites de l’expression, qu’elles soient psychologiques, pédagogiques, morales et théologico-politiques.


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Le passage des créatures du néant à l’existence se fait grâce à la lumière qui transforme l’invisible en visible, et l’absence en présence. Cette symbolique est très présente dans l’architecture islamique, où la lumière représente la manifestation divine et permet à l’espace terrestre d’être transcendé en espace spirituel grâce à cet élément naturel. Elle adoucit aussi la dureté et la froideur des autres matériaux pour faire de l’édifice un refuge pour l’âme du croyant emprisonné au sein de la matière.

La lumière est elle-même source de beauté, néanmoins, elle se dévoile dans toutes ses nuances au travers des couleurs. Dans ce sens, Dieu n’est pas seulement Lumière, mais aussi couleur : « C’est la teinte (sibgha) [8] d’Allah, et qui est meilleur qu’Allah en Sa teinte ? Et nous L’adorons. » [9]. Bar Hebraeus compare Dieu à une lumière sans couleur et les créatures à un verre coloré ; Il se manifeste donc par Ses créatures au travers de la teinte propre à chacune d’elle tout en restant unique, tout comme nous percevons différentes couleurs grâce à une lumière unique.

Selon cette pensée, tout au long de son acheminement, les couleurs deviennent un guide pour le mystique, chacune manifestant une signification céleste particulière. Le rouge est ainsi un signe de la solennité divine : "La rose, dit le Prophète, est le signe de la somptuosité d’Allah".
Dans ce sens, le mystique persan Rouzbehân Baghli déclare avoir découvert la solennité divine dans la couleur rouge.

 
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2) Le deuxième champ de signification, qui emprunte au premier l’opération de la transformation par contact, immersion et imprégnation, est celui de la psychologie morale, qui considère les teintures possibles prises par l’âme, comprises comme des qualités. Le chapitre sur la théologie spéculative (VI, 14) envisage que l’on puisse donner à l’âme une teinture (sibgha tastahkimu), au sens d’un « vernis » (M, 737), ou d’un « pli que prend l’âme » (Ch, 891). Ainsi, l’étude théologique de la cause des causes fait « prendre à notre âme une teinte solide de l’unité de Dieu [sibghat al-tawhîd fi-l-nefs, 558] » (M, 737), lui donne une « teinture durable » (S, III, 42), c’est-à-dire produit « un état enraciné dans l’âme » (Ch, 891), ou une disposition.

12La métaphysique va se combiner à une théorie de l’habitude, qui se trouve solidaire de la philosophie de l’histoire et de la civilisation, sous la forme de l’acculturation.

Quand le raffinement est parvenu à son comble, il entraîne l’asservissement aux désirs. De tant de belles choses, l’âme reçoit de multiples couleurs [alwân], qui obscurcissent sa vision de ce monde et de l’autre. Elle ne peut garder sa foi, parce que les [habitudes] ont déteint sur elle [‘âmâ dînuha fa-li-istihkâm sibghat al-‘awâ‘id allatî ya’suru naz‘uhâ, 449]. (IV, 18, M, 588)

De Slane traduisait les couleurs par « une variété d’impressions » (S, II, 229), avec une note : « littéralement, “de teintures” ». Cheddadi traduit : « l’âme acquiert des habitudes », lesquelles « s’enracinent si fortement qu’il devient difficile de s’en défaire » (Ch, 746).
 
3) Puisque chaque habitude « colore l’âme et la conditionne » (M, 1015), c’est donc aussi le fonctionnement de la mémoire qui est en jeu avec la notion de teinture, condition de possibilité de la pédagogie. Apprendre, c’est se teinter, « colorer son esprit » par la rhétorique et la mnémotechnique (M, 1015), à commencer par l’acquisition de l’« habitude linguistique » (Ch, 1142), selon laquelle les termes « communiquent à l’esprit la teinture qui leur était propre » (S, III, 290).

[L’habitude, malaka] s’acquiert d’autant plus vite, s’ancre d’autant mieux et se rapproche d’autant plus d’une (véritable) teinture [sibgha], que l’alpha et l’omega d’une science sont bien présents à l’esprit, qui n’a garde de les oublier. Car on acquiert des habitudes par la répétition continuelle. (VI, 36, M, 941)
15Cheddadi traduit « malaka » par « habitus », ainsi que « sibgha » : « l’habitus est acquis plus aisément. Il est plus solide et plus ancré » (Ch, 1069). Cette conception a des conséquences très concrètes concernant l’acquisition des savoir-faire artisanaux spécialisés25. Une fois que la teinture a bien pris, elle est fixée, elle est solide, profondément ancrée, inscrite de manière définitive : « Une fois coloré par une habitude, on n’est plus dans son état naturel et moins encore porté à en prendre un autre » (M, 637). S’approprier une pratique, « acquérir des aptitudes » (488), c’est prendre une certaine teinture. Ainsi, le tailleur et le maçon auront du mal à être menuisier (V, 21, « Il est difficile de sortir de sa spécialité »).
La teinture prise a entraîné un changement de la substance : elle est devenue une seconde nature.
Une fois acquise et transmise, cette teinture devient une propriété caractéristique d’une génération (IV, 17 : « La culture sédentaire vient de la dynastie ») : « Tout groupe d’artisans est comme “coloré” par son art. Les jours se suivent, les “teintes” professionnelles se succèdent, et les artisans se perfectionnent. Avec l’expérience et le temps, les techniques sont de plus en plus poussées, de plus en plus solides » (M, 584). Ou, selon de Slane : « La durée des siècles et leur suite rendent cette teinture encore plus solide et lui assurent la persistance » (S, II, 225).
 
4) Le cours du temps, l’effet de la répétition, la concentration sur une activité, la spécialisation, l’acquisition d’un habitus :
tout ceci est le fondement de l’histoire de la culture, ou, dans les termes spécifiques d’Ibn Khaldûn, de la civilisation sédentaire.

Tout art est la pratique et la couleur d’une civilisation. Or, les usages ne s’enracinent que dans la répétition et la durée, qui renforcent leur teinture [fa-tastahkimu sibgha, 484] et la conservent pour des générations : après quoi, elle [al-sibgha] ne s’enlève pas facilement [wa idhâ istahkamat al-sibghat ‘asira naz‘uhâ, 484]. (V, 17, M, 632)

...

5) C’est parce que la teinture a un sens chimique, psychologique, moral et culturel qu’elle peut avoir une signification théologico-politique.
Le passage isolé jadis par Richard Walzer pour rappeler l’intrication indéfectible du religieux et du politique dans la Muqaddima (II, 26-27) doit être mis en réseau avec toutes ces dimensions du modèle de la teinture, comme acquisition et comme propriété, comme trace d’un changement et comme caractéristique, comme souche (fiṭra) et comme couche (malaka). Une fois donnée et prise, profondément et durablement, comme incrustée dans la fibre des êtres, la teinture n’est plus seulement une qualité accidentelle, mais en devient l’essence elle-même : elle serait transformation de la prime nature.
 
sibgha et dihan
rahiq 'asr 'asl 'itl

probleme de concentration : chevaux au galod :vague ecume vs ????
se concentrer pour aller a l'essentiel :
condenser synthétiser pour faire concis simple et clair
faire beaucoup avec peu

un concentré un extrait : Essence distillée :
comme une presse extrait l’huile le jus le parfum le miel . ('asir-sabr)


Le plus pur et concentré est généralement :
Extrait (ou extrait de parfum) > Absolu > Huile essentielle > Distillat > Concentré > Essence
— car l’extrait est la forme la plus dense et concentrée, souvent utilisée en parfumerie comme la version la plus riche.
L’absolu est aussi très pur, parfois plus lourd, mais souvent plus complexe.
L’huile essentielle est pure mais moins concentrée que l’extrait.
Les autres termes sont plus poétiques ou figuratifs.
 
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substance loutf loub​

1. Mots techniques / produits purs​

  • Essence : partie concentrée et volatile d’une substance (ex. essence de plante).
  • Extrait : substance obtenue par extraction, très concentrée.
  • Concentré : matière dont l’eau ou éléments diluants ont été retirés.
  • Distillat : produit obtenu par distillation, purifié par évaporation et condensation.
  • Huile essentielle : extrait concentré de plantes, très pur et odorant.
  • Absolu : extrait très pur, souvent en parfumerie, plus dense que l’huile essentielle.

2. Mots poétiques / symboliques​

  • Nectar : métaphore de la substance la plus précieuse, douce et rare (souvent sucré).
  • Quintessence : ce qu’il y a de plus pur et fondamental dans une chose.
  • Élixir : liquide précieux et souvent mystique, symbole de perfection.
  • Sève : fluide vital d’une plante, symbole de vie et pureté naturelle.
  • Perle : symbole de rareté, pureté et valeur.
  • Ambré : couleur et sensation de richesse et profondeur (souvent lié à un concentré chaleureux).

3. Mots figurés / métaphoriques​

  • Résumé : condensé d’informations, version synthétisée.
  • Épurement : action de rendre plus pur, éliminer le superflu.

Veux-tu que je t’aide à choisir le plus adapté selon un contexte précis ?
 
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parure (soura) pharaon vache Ejl asfar

17 أَنزَلَ مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَسَالَتْ أَوْدِيَةٌ بِقَدَرِهَا فَاحْتَمَلَ السَّيْلُ زَبَدًا رَّابِيًا
وَمِمَّا يُوقِدُونَ عَلَيْهِ فِي النَّارِ ابْتِغَاءَ حِلْيَةٍ أَوْ مَتَاعٍ زَبَدٌ مِّثْلُهُ
كَذَلِكَ يَضْرِبُ اللَّهُ الْحَقَّ وَالْبَاطِلَ
فَأَمَّا الزَّبَدُ فَيَذْهَبُ جُفَاءً
وَأَمَّا مَا يَنفَعُ النَّاسَ فَيَمْكُثُ فِي الْأَرْضِ
كَذَلِكَ يَضْرِبُ اللَّهُ الْأَمْثَالَ
 
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