Rabat cherche à prouver la viabilité d’un plan de large autonomie au Nord-Mali

Rabat s’implique directement dans la crise malienne. Pour la première fois depuis six ans, le roi Mohamed VI a entamé vendredi une tournée dans trois pays de l'Afrique subsaharienne (le Sénégal, le Gabon et la Côte d'Ivoire). Au Maroc, Authenticité et Modernité, un parti politique marocain proche du roi, va organiser les 5 et 6 avril prochain à Marrakech une rencontre de réconciliation entre le MNLA et les autorités maliennes, rapporte le journal local Al Massa, cité ce lundi 19 mars par le site Sahara Media. La rencontre aura lieu en marge d’un congrès organisé par l’Otan à Marrakech, précise la même source. Selon Al Massa, l’initiative vise à proposer aux deux parties une solution basée sur le principe d’une large autonomie pour le Nord‑Mali.

Les responsables du parti marocain ont lancé leur initiative après avoir rencontré des responsables du MNLA, ajoute la même source. Ces derniers ont dans un premier temps essayé de rencontrer le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Al Othmani. Mais le chef de la diplomatie aurait refusé, affirme Al Massa. Comprendre : l’initiative marocaine n’est pas officielle. Le parti Authenticité et Modernité a été lancé notamment par Fouad Ali El Himma, ancien ministre délégué à l'Intérieur et ex‑conseiller du roi. Officiellement, depuis l’arrivée des islamistes au gouvernement, Authenticité et Modernité est considéré comme un parti d’opposition.

Selon un militant amazigh cité par Al Massa, l’Algérie pourrait être un obstacle pour une éventuelle solution basée sur l’autonomie du Nord‑Mali. Selon lui, Alger multiplie les « efforts pour éviter tout projet d’autonomie dans la région pouvant menacer ses intérêts ». En fait, l’initiative marocaine, qui serait discrètement appuyé par la France engagée militairement au Mali, semble obéir à un double objectif.

Le premier est de créer une situation nouvelle aux frontières sud algériennes. L’autonomie du Nord‑Mali ne laisserait pas les Touareg algériens indifférents. Ils pourraient être tentés de demander le même statut à l’État algérien, avec ce qu’une telle demande impliquerait comme risques séparatistes. Le second objectif consiste pour Rabat à prouver qu’une solution de large autonomie est viable et acceptable pour des populations locales, y compris après un conflit armé dur. Et c’est ce que le Maroc tente depuis de nombreuses années d’imposer comme solution au conflit du Sahara occidental.

TSA


PS: à prendre avec des pincettes, la source est un journal algerien.
 
Rabat s’implique directement dans la crise malienne. Pour la première fois depuis six ans, le roi Mohamed VI a entamé vendredi une tournée dans trois pays de l'Afrique subsaharienne (le Sénégal, le Gabon et la Côte d'Ivoire). Au Maroc, Authenticité et Modernité, un parti politique marocain proche du roi, va organiser les 5 et 6 avril prochain à Marrakech une rencontre de réconciliation entre le MNLA et les autorités maliennes, rapporte le journal local Al Massa, cité ce lundi 19 mars par le site Sahara Media. La rencontre aura lieu en marge d’un congrès organisé par l’Otan à Marrakech, précise la même source. Selon Al Massa, l’initiative vise à proposer aux deux parties une solution basée sur le principe d’une large autonomie pour le Nord‑Mali.

Les responsables du parti marocain ont lancé leur initiative après avoir rencontré des responsables du MNLA, ajoute la même source. Ces derniers ont dans un premier temps essayé de rencontrer le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Al Othmani. Mais le chef de la diplomatie aurait refusé, affirme Al Massa. Comprendre : l’initiative marocaine n’est pas officielle. Le parti Authenticité et Modernité a été lancé notamment par Fouad Ali El Himma, ancien ministre délégué à l'Intérieur et ex‑conseiller du roi. Officiellement, depuis l’arrivée des islamistes au gouvernement, Authenticité et Modernité est considéré comme un parti d’opposition.

Selon un militant amazigh cité par Al Massa, l’Algérie pourrait être un obstacle pour une éventuelle solution basée sur l’autonomie du Nord‑Mali. Selon lui, Alger multiplie les « efforts pour éviter tout projet d’autonomie dans la région pouvant menacer ses intérêts ». En fait, l’initiative marocaine, qui serait discrètement appuyé par la France engagée militairement au Mali, semble obéir à un double objectif.

Le premier est de créer une situation nouvelle aux frontières sud algériennes. L’autonomie du Nord‑Mali ne laisserait pas les Touareg algériens indifférents. Ils pourraient être tentés de demander le même statut à l’État algérien, avec ce qu’une telle demande impliquerait comme risques séparatistes. Le second objectif consiste pour Rabat à prouver qu’une solution de large autonomie est viable et acceptable pour des populations locales, y compris après un conflit armé dur. Et c’est ce que le Maroc tente depuis de nombreuses années d’imposer comme solution au conflit du Sahara occidental.

TSA


PS: à prendre avec des pincettes, la source est un journal algerien.

et si c etait un journal marocain la source aurait ete plus credible selon toi !
 
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