Les musulmans qui ne jeûnent pas, désignés avec dédain par le sobriquet de fatara (« ceux qui mangent »), sont perçus comme des mauviettes, sans volonté, incapables de supporter quelques privations – comparables à celles qu’observent les Juifs lors de Yom Kippour et les chrétiens pendant le mois de carême. En revanche, contrairement au droit marocain ou algérien, la loi tunisienne ne prévoit aucune sanction contre ceux qui n’observent pas le ramadan et n’interdit pas aux établissements de servir leurs clients.
Bras de fer tunisien
Depuis quelques années, les patrons de café et de restaurant hésitent cependant à lever le rideau pendant la journée. « La demande est là, et beaucoup de Tunisiens, surtout en milieu urbain, ne jeûnent pas, mais avec les islamistes ultras, ouvrir est un risque que je ne veux pas courir », explique un cafetier du centre de Tunis. Son propos n’est pas exagéré. L’autoproclamé défenseur des moeurs et de la vertu, Adel Almi, président de l’association Al-Jamia al-Wassatia Li Tawia Wal Islah (« Association centriste de sensibilisation et de réforme »), invite le gouvernement à retirer leur licence aux établissements ouverts durant le mois sacré et intime aux fatara de ne pas provoquer les salafistes en s’affichant.
Bras de fer tunisien
Depuis quelques années, les patrons de café et de restaurant hésitent cependant à lever le rideau pendant la journée. « La demande est là, et beaucoup de Tunisiens, surtout en milieu urbain, ne jeûnent pas, mais avec les islamistes ultras, ouvrir est un risque que je ne veux pas courir », explique un cafetier du centre de Tunis. Son propos n’est pas exagéré. L’autoproclamé défenseur des moeurs et de la vertu, Adel Almi, président de l’association Al-Jamia al-Wassatia Li Tawia Wal Islah (« Association centriste de sensibilisation et de réforme »), invite le gouvernement à retirer leur licence aux établissements ouverts durant le mois sacré et intime aux fatara de ne pas provoquer les salafistes en s’affichant.