Si vous êtes diabétique et que vous désirez pratiquer le jeûne du Ramadan, il est recommandé d’en discuter avec votre médecin 1 à 2 mois avant le début de celui-ci.
Les personnes diabétiques sont exemptées
Selon le Coran, le diabète fait partie des situations pouvant permettre l’exemption du jeûne étant donné les risques associés. Le jeûne est d’ailleurs déconseillé aux personnes atteintes de diabète. Malgré tout, le fait de pratiquer ou non le Ramadan demeure un choix personnel.
Jeûne et diabète : une combinaison présentant des risques
Les principaux risques associés au jeûne sont : l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, la cétose diabétique (présence de corps cétoniques dans le sang) et la déshydratation.
Les personnes diabétiques traitées avec de l’insuline ou des sécrétagogues d’insuline* sont particulièrement à risque. Il en va de même pour les personnes ayant un contrôle inadéquat de la glycémie, celles présentant des épisodes d’hypoglycémie fréquents et/ou ayant eu un épisode d’hypoglycémie sévère dans les 3 derniers mois et celles ne ressentant plus les symptômes d’hypoglycémie. La présence de complications et de maladies aigües ainsi que certaines situations particulières (ex. : métier physique) accroissent aussi les risques associés au jeûne.
*gliclazide (DiamicronMD et Diamicron MRMD), glimépiride (AmarylMD), glyburide (DiabetaMD), répaglinide (GlucoNormMD).
Afin que le jeûne soit fait en toute sécurité, il est primordial de le planifier avec son médecin.
Points à revoir avec son médecin
Au-delà du jeûne quotidien, le Ramadan entraîne une perturbation drastique des habitudes de vie, particulièrement en lien avec l’alimentation et l’horaire de sommeil. Ces changements affectent de façon importante la gestion de la maladie et certains conseils sont de mise.
Lorsque le jeûne est rompu :
Une personne diabétique qui décide de pratiquer le jeûne du Ramadan doit savoir que certaines situations pourraient l’obliger à rompre le jeûne. C’est le cas si une hypoglycémie (glycémie en bas de 4,0 mmol/L) ou une hyperglycémieimportante (glycémie en haut de 16,5 mmol/L) surviennent.
Pour télécharger une version en arabe de ce texte, cliquez ici.
Références :
Al-Arouj and al. Recommandations for Management of Diabetes During Ramadan, Diabetes Care (vol 28, p. 2305-2311)
International Diabetes Federation. Diabetes and Ramadan Practical Guidelines, consulté en ligne: https://www.idf.org/e-library/guidelines/87-diabetes-and-ramadan-practical-25
Sievenpiper J, Chan C, Dworatzek P et al. Diabetes Canada 2018 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada: Nutrition Therapy. Can J Diabetes 2018; 42 (Suppl 1): S64-S79.
Les personnes diabétiques sont exemptées
Selon le Coran, le diabète fait partie des situations pouvant permettre l’exemption du jeûne étant donné les risques associés. Le jeûne est d’ailleurs déconseillé aux personnes atteintes de diabète. Malgré tout, le fait de pratiquer ou non le Ramadan demeure un choix personnel.
Jeûne et diabète : une combinaison présentant des risques
Les principaux risques associés au jeûne sont : l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, la cétose diabétique (présence de corps cétoniques dans le sang) et la déshydratation.
Les personnes diabétiques traitées avec de l’insuline ou des sécrétagogues d’insuline* sont particulièrement à risque. Il en va de même pour les personnes ayant un contrôle inadéquat de la glycémie, celles présentant des épisodes d’hypoglycémie fréquents et/ou ayant eu un épisode d’hypoglycémie sévère dans les 3 derniers mois et celles ne ressentant plus les symptômes d’hypoglycémie. La présence de complications et de maladies aigües ainsi que certaines situations particulières (ex. : métier physique) accroissent aussi les risques associés au jeûne.
*gliclazide (DiamicronMD et Diamicron MRMD), glimépiride (AmarylMD), glyburide (DiabetaMD), répaglinide (GlucoNormMD).
Afin que le jeûne soit fait en toute sécurité, il est primordial de le planifier avec son médecin.
Points à revoir avec son médecin
- L’état de santé général
- Le contrôle du diabète
- Les risques du jeûne
- La médication
- La surveillance de la glycémie
Au-delà du jeûne quotidien, le Ramadan entraîne une perturbation drastique des habitudes de vie, particulièrement en lien avec l’alimentation et l’horaire de sommeil. Ces changements affectent de façon importante la gestion de la maladie et certains conseils sont de mise.
Lorsque le jeûne est rompu :
- Garder un horaire stable pour les repas
- Éviter le grignotage continu
- Consommer des repas équilibrés
- Boire beaucoup d’eau
- Lors du Sahour (repas avant le lever du soleil), privilégier les aliments contenant des glucides à absorption lente (harira, semoule, haricots, pain, riz, dhal).
- Lors de l’Iftar (repas à la rupture du jeûne), débuter par des aliments contenant des glucides à absorption rapide (fruits, dattes) puis consommer des aliments contenant des glucides à absorption lente.
- Éviter les activités physiques d’intensité élevée
- Mesurer la glycémie fréquemment
- Si un problème survient, consulter un médecin
Une personne diabétique qui décide de pratiquer le jeûne du Ramadan doit savoir que certaines situations pourraient l’obliger à rompre le jeûne. C’est le cas si une hypoglycémie (glycémie en bas de 4,0 mmol/L) ou une hyperglycémieimportante (glycémie en haut de 16,5 mmol/L) surviennent.
Pour télécharger une version en arabe de ce texte, cliquez ici.
Références :
Al-Arouj and al. Recommandations for Management of Diabetes During Ramadan, Diabetes Care (vol 28, p. 2305-2311)
International Diabetes Federation. Diabetes and Ramadan Practical Guidelines, consulté en ligne: https://www.idf.org/e-library/guidelines/87-diabetes-and-ramadan-practical-25
Sievenpiper J, Chan C, Dworatzek P et al. Diabetes Canada 2018 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada: Nutrition Therapy. Can J Diabetes 2018; 42 (Suppl 1): S64-S79.