Favorisons d'abord les démunis de France.
hi
voici un article pour mettre de l'eau au moulin :
Consignes de l’Union européenne concernant les réfugiés :
des bisous mais pas des sous
Tenez, monsieur Junker, par exemple, le président de la Commission européenne. Savez-vous ce qu’il a dit ce mercredi matin, lors de son premier discours sur l’état de l’Union, devant le Parlement européen réuni à Strasbourg ? Il a dit : « C’est 160.000 (personnes) que les Européens doivent prendre dans leurs bras […] Ceci doit être fait de façon obligatoire. » Dans leurs bras. Free hugs et kisses, avec ou sans la langue, à tous les coins de rue. Et même plus si affinités, tout ça avec la bénédiction du Parlement, histoire de repeupler la vieille Europe.
Jean-Claude (depuis qu’on se fait des bisous, je l’appelle Jean-Claude) a dit aussi, en anglais dans le texte : “Europe today is an island of hope for the people in the Middle East fleeing war and oppression” (L’Europe, aujourd’hui, est une terre d’espoir pour les habitants du Moyen-Orient fuyant la guerre et l’oppression). Voilà pour les bisous.
Pour les sous, c’est plus délicat. Certes, Jean-Claude a aussi émis le souhait que « les demandeurs d’asile puissent travailler durant l’examen de leur demande d’asile ». A priori, on n’a rien contre, mais encore faudrait-il avoir du boulot à leur donner.
Et puis, avant eux, aux quelque 5 millions de chômeurs réels que compte la France. Sinon, on risque de les retrouver rapidement à la rue en train de grossir le contingent des mendiants qui squattent déjà les trottoirs, les entrées de métro, les bureaux de poste et le porche des églises. Et ça, Jean-Claude l’a dit tout net : il n’en veut pas.
Pour preuve ce document qui m’a été transmis, à savoir un avis de la « Schola Europaea », très jolie petite école de la Commission européenne. Il y est écrit en trois langues (anglais, français, allemand) :
« Chers Parents,
Chères enseignantes,
Chers assistants,
Nous vous demandons de ne pas donner d’argent aux personnes qui mendient autour de l’école maternelle.
Nous vous remercions de votre collaboration. »
Ben oui, les mendiants, c’est comme les pigeons avec le pain : ça les attire. Vous leur donnez dix cents, ils réclament un euro ; un euro, ils réclament un ticket restau. On sait où ça commence, jamais où ça finit…
Trève de plaisanteries. Jusqu’où va-t-on se foutre de notre gueule ?
Pourquoi recevoir ces « réfugiés »-là avec des fleurs et le tapis rouge
quand on a dégagé, avec les CRS et les lances à incendie, ceux qui campaient sous le métro aérien, à Paris ? Ceux, Syriens et Afghans eux aussi, et puis Somaliens ou Érythréens, qu’on pousse de squares en pas de porte et de squats en décharges comme des paquets d’ordures ? Ceux de Calais ? Et ceux dont on a détruit le bidonville voilà dix jours, à La Courneuve,
pour qu’ils ne fassent pas tache dans le paysage quand passeront les cortèges de la COP21 à 200 millions d’euros ?
Marie Delarue
mam