L'Algérie ne produit presque rien et nourrit sa population grâce aux importations. Son industrie agonisante représente moins de 5 % du PIB, en dépit des sommes colossales injectées par l'État pour relancer les entreprises publiques. Son agriculture, archaïque, n'arrive pas à satisfaire la demande locale en pommes de terre et en tomates. En 2011, les importations avaient atteint le record de 46 milliards de dollars, dont cinq milliards de dollars de produits alimentaires. « S'il n'y avait pas le pétrole, l'Algérie serait au même niveau de développement que les pays du Sahel »
« Le pays se désindustrialise, la dépendance alimentaire augmente, la pauvreté s'installe dans des pans entiers de la société », regrette M. Bouzidi.
À partir de 2020, les recettes pétrolières du pays devraient commencer à diminuer », avertit l'ancien PDG du groupe pétrolier public Sonatrach, Abdelmadjid Attar, qui plaide en faveur de l'utilisation de la rentre pétrolière pour assurer la transition énergétique du pays à partir de 2025. L'Algérie devrait commencer à importer du pétrole à partir de 2020 et ses exportations de gaz devraient diminuer en raison de la hausse de la demande locale et du recul de ses réserves. Sans rente pétrolière, le gouvernement n'aura pas les moyens de financer sa coûteuse politique sociale à laquelle il consacre plus de 13 milliards d'euros par an pour maintenir la paix sociale et permettre au régime de se maintenir.
je pourrai en rajouter c'est le bilan des 50 années d'indépendance et attendons les années 2020 qu'on rigole un peu,une chose est certaine cette ouverture des frontières n'apportera rien de bon pour le futur du Maroc un pays qui avait le pétrole qui n'arrive meme pas a devenir quelque chose alors qu’est ce que sera ce pays à l'après pétrole ?