Rencontre François Hollande / Angela Merkel

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Pour son premier déplacement à l'étranger, le jour-même de la prise de ses fonctions, le président français François Hollande, a été accueilli mardi soir à Berlin par la chancelière Angela Merkel, en pleine crise politique grecque.

Sous une pluie fine, le président français a été reçu avec les honneurs militaires comme le prévoit le protocole pour une première visite d'un chef d'Etat en Allemagne.

La chancelière et M. Hollande ont échangé poignées de mains et sourires devant une foule de photographes, avec une heure de retard sur le programme. L'avion transportant François Hollande vers Berlin a été touché par la foudre et contraint de faire demi-tour. Le président français est reparti à bord d'un autre appareil.

M. Hollande et Mme Merkel devaient donner une conférence de presse commune vers 19H00 GMT, après un entretien bilatéral d'environ une heure. Ils devaient ensuite dîner ensemble.

Les deux dirigeants sont sous pression, après l'échec de la tentative de la dernière chance de former un gouvernement de coalition en Grèce, au centre de la crise de la dette en Europe. Athènes devra organiser de nouvelles élections législatives au mois de juin dans un contexte d'instabilité qui avive les craintes d'une sortie de la Grèce de la zone euro.

L'actualité grecque a fait chuter la monnaie unique européenne, les Bourses européennes repassant dans le rouge après un timide rebond dans la matinée.

Pourfendeur de la politique d'austérité de Mme Merkel face à la crise dans la zone euro, M. Hollande a déclaré, dans son allocution d'investiture mardi matin, vouloir "ouvrir une voie nouvelle en Europe" en proposant "un nouveau pacte qui alliera la réduction nécessaire des dettes publiques avec l'indispensable stimulation de l'économie".

"Je vais rencontrer la chancelière d'Allemagne avec le souci de dire ce que je pense de la situation (en Europe, ndlr) - elle est grave - et de ce que nous pouvons faire ensemble pour trouver ensemble les solutions pour que l'austérité ne soit pas une fatalité, pour que la croissance revienne, pour que la solidarité puisse être davantage marquée avec le souci que nous avons de la situation en Grèce", a-t-il déclaré avant de monter dans son avion.

Selon Berlin, cette rencontre entre les deux dirigeants, résolus à continuer de faire du couple franco-allemand le moteur de l'Union européenne, ne vise pas à "prendre des décisions", mais à "faire connaissance".

Mme Merkel avait refusé de rencontrer le candidat socialiste avant le scrutin, soutenant ostensiblement son rival, Nicolas Sarkozy, conservateur comme elle. Depuis, elle a promis de recevoir "à bras ouverts" M. Hollande, qui avait lui-même appelé à une alternance en Allemagne en décembre dernier à Berlin à l'occasion d'un congrès des sociaux-démocrates allemands (SPD).

La nomination au poste de Premier ministre de Jean-Marc Ayrault, ancien professeur d'allemand et fin connaisseur de l'Allemagne, constitue un symbole positif pour Berlin.

Il reste que Mme Merkel et M. Hollande ne parlent pas le même langage. La chancelière est prête à compléter le traité budgétaire par des mesures de croissance, mais elle entend par là des mesures structurelles, notamment des réformes du marché du travail. M. Hollande plaide pour le financement de grands projets.

www.lepoint.fr/societe/premiere-ren...rne-la-page-merkozy-15-05-2012-1461869_23.php

Conférence de presse de François Hollande et Angela Merkel, 15/05/2012 - YouTube
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
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Quand je vois l'Allemagne et la France qui ont connu les plus sanglantes des guerres main dans la main pour plus de coopération entre eux alors qu'ils n'ont rien en commun à part le continent et les guerres j'ai le sum. :indigne:

Au moment ou les Maghrébins perdent leurs temps et énergies à se quereller entre eux, au dessus de la méditerranée il y a la réconciliation et l'union. :pleurs:
 
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