Le régime marocain semble "stabilisé", loin d'être en situation que de connaitre le sort (fâcheux) de la tunisie sa voisine ou de l'Egypte. Pourtant, sous des dehors policé, la braise continue de brûler... La révolte couve, et le régime en est réduit en dernière extrémité a revenir aux "bonnes vieilles méthodes" répressives, qui ont fait leur preuve.
La révolte dans la région de taza semble en être un des indicateurs les plus parlants. La révolte semble être devenue endémique, et cest la troisième fois que de simples sit-in et manifestations dégénèrent en émeutes. Dernièrement, le sit-in observé devant le tribunal de première instance, en solidarité avec les cinq détenus suite aux événements du 4 janvier dernier, sest transformé en une manifestation. Le mineur du groupe des cinq détenus sera libéré, mais les autres vont être incarcérés, sans possibilité dobtenir une liberté provisoire. La grogne est montée dun cran parmi les manifestants qui se sont dirigés vers la Cour dappel, puis en direction du quartier populaire de Koucha.
Là, le caractère pacifique de la manifestation a dégénéré pour prendre la forme dune émeute. Laffrontement a été dune violence sans précédent. Le face-à-face entre des groupes de jeunes, notamment, et les forces de lordre sest étendu au quartier avoisinant dAharrach où les scènes de violence ont continué jusquà deux heures du matin. Prévisibles, les causes qui ont engendré les deux premières émeutes nont pas été résolues.
Face aux revendications économiques, sociales et politiques des habitants de cette ville et de ses divers mouvements sociaux luttant contre le chômage et la hausse des factures deau et délectricité, le régime na pas lésiné sur les moyens. Plusieurs sources évoquent des centaines de blessés parmi les manifestants. Le seul hôpital de la ville est débordé, les forces répressives encerclent les quartiers populaires semant la terreur, dégradent et pillent sans scrupule les logements et les habitations des citoyens à la recherche des présumés meneurs des protestations. Selon lEconomiste, « Terrifiée, une infirmière affirme, pour sa part, que « lun des éléments des forces auxiliaires a même menacé ses quatre filles de viol », si elle continuait à prendre soin des grévistes blessés dans son domicile. » Les arrestations se multiplient. La ville de Taza est quasiment militarisée par des renforts policiers et militaires importés des villes et des régions avoisinantes.
La révolte dans la région de taza semble en être un des indicateurs les plus parlants. La révolte semble être devenue endémique, et cest la troisième fois que de simples sit-in et manifestations dégénèrent en émeutes. Dernièrement, le sit-in observé devant le tribunal de première instance, en solidarité avec les cinq détenus suite aux événements du 4 janvier dernier, sest transformé en une manifestation. Le mineur du groupe des cinq détenus sera libéré, mais les autres vont être incarcérés, sans possibilité dobtenir une liberté provisoire. La grogne est montée dun cran parmi les manifestants qui se sont dirigés vers la Cour dappel, puis en direction du quartier populaire de Koucha.
Là, le caractère pacifique de la manifestation a dégénéré pour prendre la forme dune émeute. Laffrontement a été dune violence sans précédent. Le face-à-face entre des groupes de jeunes, notamment, et les forces de lordre sest étendu au quartier avoisinant dAharrach où les scènes de violence ont continué jusquà deux heures du matin. Prévisibles, les causes qui ont engendré les deux premières émeutes nont pas été résolues.
Face aux revendications économiques, sociales et politiques des habitants de cette ville et de ses divers mouvements sociaux luttant contre le chômage et la hausse des factures deau et délectricité, le régime na pas lésiné sur les moyens. Plusieurs sources évoquent des centaines de blessés parmi les manifestants. Le seul hôpital de la ville est débordé, les forces répressives encerclent les quartiers populaires semant la terreur, dégradent et pillent sans scrupule les logements et les habitations des citoyens à la recherche des présumés meneurs des protestations. Selon lEconomiste, « Terrifiée, une infirmière affirme, pour sa part, que « lun des éléments des forces auxiliaires a même menacé ses quatre filles de viol », si elle continuait à prendre soin des grévistes blessés dans son domicile. » Les arrestations se multiplient. La ville de Taza est quasiment militarisée par des renforts policiers et militaires importés des villes et des régions avoisinantes.