Bonjour
Voilà, l'évolution des neurosciences m'inquiète. Oui on va pouvoir soigner de plus en plus de maladies du cerveau, mais les nouvelles possibilités techniques seront terrifiantes.
Arrivera-t-on à pouvoir reprogrammer le cerveau en modifiant directement les synapses ou les circuits de neurotransmetteurs? Pourrait-on ainsi transformer un musulman en athée (je prends un exemple provocateur, je sais), ou transformer un athée en chrétien, ou un conservateur en libéral, ou un opposant politique en un sujet soumis et docile? Cela est particulièrement préoccupant pour les pays qui ont la technologie sans avoir de respect pour les droits de la personne. On pense en tout premier lieu à la Chine et à la Russie.
En fait derrière ces questions se trouve la question : à quel point peut-on modifier directement les croyances d'un individu en manipulant physiquement son cerveau?
Je veux dire, on pourrait bien finir dans le monde cauchemardesque de "Brave New World" (Le meilleur des mondes) d'Aldous Huxley...
Même sans aller dans des scénarios aussi extrêmes, on peut se demander si c'est moral de reprogrammer le cerveau d'un djihadiste pour le transformer contre sa volonté en citoyen soumis et docile. C'est qu'alors on ne le traite plus comme une personne avec qui on dialogue, mais comme une mécanique défectueuse qu'on répare, vision ultra-réductrice et effrayante de l'humain.
Voilà, l'évolution des neurosciences m'inquiète. Oui on va pouvoir soigner de plus en plus de maladies du cerveau, mais les nouvelles possibilités techniques seront terrifiantes.
Arrivera-t-on à pouvoir reprogrammer le cerveau en modifiant directement les synapses ou les circuits de neurotransmetteurs? Pourrait-on ainsi transformer un musulman en athée (je prends un exemple provocateur, je sais), ou transformer un athée en chrétien, ou un conservateur en libéral, ou un opposant politique en un sujet soumis et docile? Cela est particulièrement préoccupant pour les pays qui ont la technologie sans avoir de respect pour les droits de la personne. On pense en tout premier lieu à la Chine et à la Russie.
En fait derrière ces questions se trouve la question : à quel point peut-on modifier directement les croyances d'un individu en manipulant physiquement son cerveau?
Je veux dire, on pourrait bien finir dans le monde cauchemardesque de "Brave New World" (Le meilleur des mondes) d'Aldous Huxley...
Même sans aller dans des scénarios aussi extrêmes, on peut se demander si c'est moral de reprogrammer le cerveau d'un djihadiste pour le transformer contre sa volonté en citoyen soumis et docile. C'est qu'alors on ne le traite plus comme une personne avec qui on dialogue, mais comme une mécanique défectueuse qu'on répare, vision ultra-réductrice et effrayante de l'humain.