(Boursier.com) — Nombreux étaient ceux qui prévoyaient un échec des discussions entre le Medef et les syndicats... Mais, vendredi soir, un "accord de principe" a bien été conclu entre l'organisation patronale et trois syndicats, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, pour sauver les caisses des retraites complémentaires de la faillite...
La retraite complémentaire à taux plein portée de 62 à 63 ans
Ainsi, la principale mesure décidée a été d'allonger d'un an, de 62 à 63 ans, l'âge nécessaire pour toucher une retraite complémentaire à taux plein, et ce à compter de 2019. Opposés aux dispositions de l'accord, la CGT et FO ont rejeté le projet, mais la signature de trois syndicats de salariés sur cinq est nécessaire pour entériner tout projet.
Le Premier ministre Manuel Valls s'est "réjoui" vendredi soir de "l'accord de principe" sur les retraites complémentaires, assurant que le gouvernement "accompagnera" sa "mise en oeuvre".
"La preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays"
Alors que le dossier des violences sociales chez Air France alimente la chronique, le Premier ministre a estimé que cet accord (sur les retraites complémentaires) "apporte la preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays à élaborer les compromis équilibrés nécessaires à la réforme et à la consolidation de notre modèle social".
Pour parvenir à cet accord, le patronat a fait plusieurs gestes envers les syndicats, qui ont permis de débloquer la situation, selon les négociateurs. Le patronat a notamment proposé un système de "bonus-malus" pour inciter les salariés à travailler plus longtemps... Ainsi, un salarié partant à la retraite à 62 ans avec 41,5 années de cotisations subirait un malus de 10% sur sa retraite complémentaire pendant trois ans. S'il travaillait un an de plus, il n'y aurait plus de décote, et s'il restait encore une année de plus, il aurait droit à un bonus.
Hausse des cotisations patronales à partir de 2019
L'objectif est d'inciter les salariés, à partir de 2019, à prendre leur retraite plus tard que l'âge légal en vigueur, à savoir 62 ans, avec 41,5 ans de cotisation pour toucher le taux plein.
Par ailleurs, le Medef a accepté le principe d'une hausse des cotisations à partir de 2019, à condition qu'elle soit accompagnée d'une baisse de même ampleur dans quatre ans de la cotisation Accident du travail-maladie professionnelle. Cette branche de la Sécurité sociale est en effet en excédent.
Enfin, le Medef a fait savoir qu'il pourrait accepter d'ouvrir une négociation sur le statut des cadres, en contrepartie de la fusion Agirc-Arrco. Cette négociation serait engagée dès 2016 pour entrer en vigueur en 2019...
http://www.boursier.com/actualites/...our-un-report-de-62-a-63-ans-29538.html?fil53
La retraite complémentaire à taux plein portée de 62 à 63 ans
Ainsi, la principale mesure décidée a été d'allonger d'un an, de 62 à 63 ans, l'âge nécessaire pour toucher une retraite complémentaire à taux plein, et ce à compter de 2019. Opposés aux dispositions de l'accord, la CGT et FO ont rejeté le projet, mais la signature de trois syndicats de salariés sur cinq est nécessaire pour entériner tout projet.
Le Premier ministre Manuel Valls s'est "réjoui" vendredi soir de "l'accord de principe" sur les retraites complémentaires, assurant que le gouvernement "accompagnera" sa "mise en oeuvre".
"La preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays"
Alors que le dossier des violences sociales chez Air France alimente la chronique, le Premier ministre a estimé que cet accord (sur les retraites complémentaires) "apporte la preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays à élaborer les compromis équilibrés nécessaires à la réforme et à la consolidation de notre modèle social".
Pour parvenir à cet accord, le patronat a fait plusieurs gestes envers les syndicats, qui ont permis de débloquer la situation, selon les négociateurs. Le patronat a notamment proposé un système de "bonus-malus" pour inciter les salariés à travailler plus longtemps... Ainsi, un salarié partant à la retraite à 62 ans avec 41,5 années de cotisations subirait un malus de 10% sur sa retraite complémentaire pendant trois ans. S'il travaillait un an de plus, il n'y aurait plus de décote, et s'il restait encore une année de plus, il aurait droit à un bonus.
Hausse des cotisations patronales à partir de 2019
L'objectif est d'inciter les salariés, à partir de 2019, à prendre leur retraite plus tard que l'âge légal en vigueur, à savoir 62 ans, avec 41,5 ans de cotisation pour toucher le taux plein.
Par ailleurs, le Medef a accepté le principe d'une hausse des cotisations à partir de 2019, à condition qu'elle soit accompagnée d'une baisse de même ampleur dans quatre ans de la cotisation Accident du travail-maladie professionnelle. Cette branche de la Sécurité sociale est en effet en excédent.
Enfin, le Medef a fait savoir qu'il pourrait accepter d'ouvrir une négociation sur le statut des cadres, en contrepartie de la fusion Agirc-Arrco. Cette négociation serait engagée dès 2016 pour entrer en vigueur en 2019...
http://www.boursier.com/actualites/...our-un-report-de-62-a-63-ans-29538.html?fil53