Salon du cheval dEl Jadida

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Pendant six jours, toutes les facettes de l’utilisation du cheval seront présentées à travers des expositions, des conférences, des championnats de race, des spectacles, et de la Tbourida.



Selliers, maréchants ferrants, fabricants de fusil de la Tbourida, artistes peintres, entreprises commerciales spécialisées dans l'alimentation animale, les médicaments vétérinaires, etc….Tous seront présents dans cette deuxième édition. De même que l’ouverture à l’international verra la participation de nombreux pays arabes et européens. Elle fera de ce salon une vitrine nationale et internationale du patrimoine équestre du royaume et dégagera les pistes de son renforcement.
 

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Quatrième Edition du Salon du Cheval d'El Jadida

du 19 au 23 Octobre 2011

* Thème général du Salon :

« Le cheval, levier de développement économique et social »

"الفرس، رافعة للتنمية الإقصادية و الإجتماعية"

* Ouverture au public : Du 19 au 23 Octobre
* Tarifs accès : Adultes : 20 Dhs / Enfants : 10 Dhs
* Tarifs spectacles : Adultes : 100 Dhs / Enfants : 50 Dhs

merci !..............................
 

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Je vous souhaite le bienvenue au salon je vous donne la météo

Après-midi
Ensoleillé
min 24°C ressentie 24°C
max 26°C ressentie 28°C
Vent modéré de nord
 

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Pour mieux saisir la place du cheval, aujourd'hui, au Maroc, il faut s'adresser aux passionnés. Direction Dar Bouazza, à 25 kilomètres de Casablanca, à la rencontre de Mohamed El Yassine, propriétaire d'une ferme équestre de trois hectares accueillant une quarantaine de chevaux et de poneys. Il prépare pour le Salon du cheval d'El Jadida un spectacle équestre pour enfant avec des poneys.

Mohamed est fou amoureux des chevaux depuis sa plus tendre enfance. Le virus lui a été transmis par son père qui était, lui-même, cavalier durant le protectorat. El-Yassine père a fait parti du régiment des Spahis, une unité de l'armée française créée en 1914 par le Général Lyautey, une unité regroupant également des Algériens et des Tunisiens.

Les spahis (mot turc signifiant soldat) ont combattu à cheval auprès des soldats français durant les première et seconde Guerres Mondiales. Envoyés très souvent à l'avant, beaucoup tomberont sous les canons ennemis. La bataille la plus connue et la plus sanglante est celle de la Horgne, en 1940, entre les forces françaises et allemandes. Durant plus de 10 heures d'une lutte acharnée, les spahis à cheval ont résisté aux chars allemands. Au final, 700 soldats seront tués dont 250 parmi les spahis marocains ainsi que 150 de leurs chevaux.

Après l'armée française, le père de Mohamed devient vétérinaire à Meknès. « Pour me récompenser de mes résultats scolaires, il m'a inscrit dans un club équestre à l'âge de 14 ans où j'ai appris à monter. Ensuite j'ai eu mon bac mais je n'ai pas voulu faire d'études supérieures. Je voulais vivre de ma passion : le cheval. J'ai donc suivi différentes formations pour devenir enseignant et moniteur », explique Mohamed, nostalgique.

Dans les années 80, Mohamed El Yassine est l'un des premiers passionnés au Maroc à se lancer dans le tourisme équestre pour faire découvrir les beautés des paysages marocains aux touristes étrangers. Il organise des randonnées à cheval dans différentes régions du Maroc.

C'est durant l'une de ces randonnées et à cheval qu'il rencontrera son épouse, une touriste française passionnée aussi de chevaux. Ensemble, ils achètent un terrain vierge à Dar Bouazza et dessinent de leurs mains les premiers plans de leurs actuelles écuries et vont planter les arbres de la propriété.

« Le cheval, c'est ma vie ! Je vis à travers lui ! J'ai organisé ma cérémonie de mariage et la circoncision de mes deux fils avec des chevaux ! J'ai eu la chance aussi que mes parents voient ma réussite avant leur disparition. Quelques jours avant sa mort, mon père était venu à la ferme monter à cheval et on avait fait une promenade ensemble », se souvient-il.

« J'ai tourné aussi dans pas mal de films étrangères, en tant que figurant à cheval », poursuit-il. Il participe notamment à « Tuer n'est pas jouer », l'un des épisodes de la saga James Bond avec Timothy Dalton. Une partie du film est censée se dérouler en Afghanistan mais, en 1987, au moment du tournage, le pays est en guerre avec la Russie. L'équipe choisit donc de se rendre à Ouarzazate pour filmer des scènes de désert avec des dizaines de figurants marocains barbus et à cheval.
 

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Aujourd'hui, la ferme équestre de Mohamed accueille surtout des enfants des écoles mais aussi des jeunes qui souhaitent apprendre à monter à cheval. L'une des choses qui lui tient le plus à cœur est son étroit travail avec des associations d'enfants handicapés pour les aider à s'exprimer et à avoir confiance en eux. Des randonnées sont organisées au Sahara et dans l'Atlas.

« Aujourd'hui, ce qui me fait le plus plaisir, c'est de voir que de plus en plus de jeunes filles marocaines s'intéressent au cheval, on en a de plus en plus qui partent en randonnée avec nous. Cela montre d'une certaine manière que la mentalité est en train de changer et que le cheval n'a plus cette symbolique de perte de virginité chez les jeunes filles », conclut-il.
Cet article est issu du Magazine Numéro 1
 

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1ère journée du Salon du Cheval d’El Jadida – 4ème édition





L’ouverture officielle de la quatrième édition du Salon du Cheval a été présidée hier, mardi, par SAR le Prince My Rachid, accompagné de SAR la Princesse Lalla Amina, présidente de la Fédération Royale marocaine des sports équestres. SAR a effectué une visite aux stands d’exposition des différents villages du salon, et a assisté à un spectacle d'art équestre et aux spectacles de fantasia marocaine des différentes régions du Maroc et de la communauté des MRE.

Cette 4ème édition connaît la participation d’environ 200 exposants professionnels des secteurs publics et privés, qui exposent sur une superficie de 25 000 m² couverte. 250 000 visiteurs sont attendus au salon, de toutes les régions du Maroc et de l’étranger.

Un livre destiné à SM le Roi Mohammed VI a été remis à Son Altesse Royale par le gouverneur de la province d'El Jadida, intitulé "El Jadida, capitale de Doukkala" et rédigé par M. Michel Amangual. Ce livre de 200 pages se répartit en trois volets : Histoire, Traditions et Culture, et modernité, il traite toutes les facettes de cette riche région, ainsi que de la ville d'El Jadida en particulier, plus de 200 photos illustrent ce livre de haute qualité rédactionnelle et graphique.

Une attention particulière a été consacrée au village d’enfant cette année. Bâti sur 2 400 m² et équipé d’une régie autonome, ce village sera réparti sur deux espaces : le premier pour le poney et loisirs et le deuxième pour l’environnement. Ainsi, les enfants pourront se divertir grâce aux animations mises en place et aux promenades en poney ou en calèche, et s’initier au voltige classique et au Horse Ball.

La deuxième nouveauté de cette édition est la participation internationale enfoncée des pays d’Europe, arabes, du Moyen-Orient et des Etats Unis qui sont représentés dans le village international des exposants, dans les concours et qui animent des conférences relatives au thème du salon. L’objectif étant de faire de ce salon une vitrine nationale et internationale du patrimoine équestre du Royaume.

Les portes du Salon resteront ouvertes jusqu'à dimanche 23 Octobre 2011 pour accueillir les visiteurs de 9h00 à 18h00.

Auteur : Karima LEBBAT
 

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Al Habib Marzak : «Les emplois générés par le secteur hippique sont de l'ordre de 6.500 postes»

Al Habib Marzak : «Les emplois générés par le secteur hippique sont de l'ordre de 6.500 postes» Le Salon du cheval d’El Jadida célèbre aujourd’hui sa 4ème édition. Les festivités qui se poursuivront jusqu’au 23 octobre mettront en relief le rôle du cheval en tant que levier économique et social.


ALM : El Jadida célèbre la quatrième édition du Salon du cheval. Quelle est la particularité de cette nouvelle édition?
Habib Merzak : Le Salon du cheval qui est devenu, en trois éditions, un des événements sportifs et culturels de référence au Maroc, s’inscrit dans une logique d’amélioration permanente. Dans cette optique, tous les aspects du salon ont été revus. La superficie couverte du salon s’agrandit en atteignant 24.000 m2 pour accueillir plus d’exposants, dans tous les domaines de la filière équine. L’espace dans lequel se déroulent les spectacles, les concours, les animations, ont été aménagés pour accueillir et dans de bonnes conditions plus de spectateurs.
L’édition 2011 offre également plus de spectacles sur la deuxième carrière de l’espace des animations. Parmi les améliorations dont le comité d’organisation est particulièrement fier, le village d’enfants qui fait du Salon du cheval un événement important pour les familles. Les tout-petits bénéficient de nombreux jeux, des poneys, ainsi que des spectacles. Il est également prévu cette année un espace de 800 m² dédié à l’environnement en relation avec l’enfant et le cheval et qui sera animé par le Haut commissariat aux eaux et forets. A travers cet espace, le salon offrira plus de proximité, de familiarisation de l’enfant avec le monde du cheval.

Comment contribuerait cet événement à l’essor économique de la région?
Après le démarrage réussi de la première édition, le Salon du cheval est devenu l’une des principales animations culturelles et sportives de la ville d’El Jadida. Au niveau de la région, le salon génère de l’activité, que ce soit en termes de dynamisation du commerce, de demandes des unités hôtelières. La présence d’acteurs économiques, de visiteurs nationaux et internationaux, constitue une grande opportunité pour faire connaître la région, vendre son potentiel et drainer les investissements.

Quelles sont les retombées matérielles attendues vers la fin de cette édition ?
Il n’est pas aisé de présenter une évaluation chiffrée dans un secteur où la dimension culturelle est prépondérante. Ceci dit, notre objectif principal à travers cet événement demeure la création d’une dynamique au niveau de la filière en améliorant les échanges et de présenter une plate-forme riche d’informations pour tous les professionnels du secteur. Par ailleurs, il a été constaté un grand engouement des éleveurs par rapport aux manifestations organisées à l’échelle nationale (concours d’élevage, de Tbourida.) Cet événement a également permis de dynamiser les échanges commerciaux portant sur la filière chevaline et, de ce fait, l’augmentation de la valeur marchande des chevaux, se répercutant indéniablement sur les revenus du monde rural. Sans parler de la redynamisation du tissu associatif opérant dans le secteur et notamment au niveau des régions par l’organisation de plusieurs manifestations de Tbourida, et ce en collaboration avec les collectivités locales.
 

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Comment se porte l’élevage hippique au Maroc ?
Le cheval constitue aussi une source d’emploi dans les domaines d’élevage, des courses, des sports, des loisirs et du tourisme équestre. Les emplois générés par le secteur sont de l’ordre de 6.500 postes. La contribution au PIB national est de 0,5%, et de 5% au PIB agricole, soit un chiffre d’affaires de 4,7 milliardsDH. Aujourd’hui, il existe 150.000 têtes de races chevalines réparties entre différentes catégories d’éleveurs et propriétaires de chevaux de Tbourida, de course, du sport et autres. La commercialisation des chevaux commence à prendre de l’importance et elle constitue parfois une source principale de revenus pour certains ménages dans le monde rural.
 
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