Samira ou de la joie de vivre

Son diminutif c’était Samy, la fille de l’hôtel, ma collègue, ma future concubine. Elle était métisse Palestino-Espagnole. Elle était belle, joyeuse et vivante. Son rire irradiait une salle entière. Lorsque je l’avais rencontrée je n’étais pas spécialement heureux mais elle m’avait réappris à entretenir un rire et un sourire réguliers et persistants. Je l’imitais dans ses délires. Elle avait fait de moi une personne ouverte et radiante. Ça n’avait pas duré longtemps notre relation, mais c’était un concentré. Avec elle j’apprenais vite et de tout. J’ai même cru qu’elle m’avait appris la magie. Ça c’était dans mon futur délire mystique. Et j’ai bien cru que j’allais en mourir… Je ne l’aimais pas tout à fait, je l’aimais bien tout-juste, elle m’apportait beaucoup, mais c’était une lesbienne à la base. Après une relation de huit années avec son ex-copine elle avait décidé de passer aux hommes et je fus l’un des premiers à croiser son chemin. Notre intimité me l’avait révélé, elle n’avait aucune expérience. Elle riait de tout. De l’autre côté du hall on l’entendait s’esclaffer. Son rire faisait tout son charme. Je n’avais jamais vu autant de vie chez une seule personne. J’avais pourtant lu beaucoup de livres, mais ce n’était que de la théorie. Elle, elle m’avait appris à être moi-même en pratique. Je n’avais qu’à la regarder faire et puis je mimais ses expressions. C’était une école à elle toute seule. Elle m’avait appris à lire en moi-même, à écouter qui j’étais et la personne que je devenais. Il y a des relations comme celle-ci où le but n’est plus de rechercher l’union charnelle tout simplement mais c’est plutôt la concurrence que l’on se lance en défi pour le mieux-être, le mieux-vivre. Ce n’est pas encore de l’amour, mais c’est un degré supérieur de sentiment amoureux. C’est ce qu’elle me faisait vivre du moins et je l’appréciais pour ce service qu’elle me rendait. Notre histoire se fini mal mais maintenant que j’ai mûri je pense que c’était pour le mieux. Je ne la regrette pas, mais sa bonne humeur si. J’ai beaucoup oublié des leçons de vie qu’elle m’avait enseignées. Le temps a passé et je suis redevenu triste et solitaire… mais la vie d'un homme dans le regard d’une femme c’est ce qu’elle m’apportait. Elle me grandissait... 🙌🙌🙌
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
Son diminutif c’était Samy, la fille de l’hôtel, ma collègue, ma future concubine. Elle était métisse Palestino-Espagnole. Elle était belle, joyeuse et vivante. Son rire irradiait une salle entière. Lorsque je l’avais rencontrée je n’étais pas spécialement heureux mais elle m’avait réappris à entretenir un rire et un sourire réguliers et persistants. Je l’imitais dans ses délires. Elle avait fait de moi une personne ouverte et radiante. Ça n’avait pas duré longtemps notre relation, mais c’était un concentré. Avec elle j’apprenais vite et de tout. J’ai même cru qu’elle m’avait appris la magie. Ça c’était dans mon futur délire mystique. Et j’ai bien cru que j’allais en mourir… Je ne l’aimais pas tout à fait, je l’aimais bien tout-juste, elle m’apportait beaucoup, mais c’était une lesbienne à la base. Après une relation de huit années avec son ex-copine elle avait décidé de passer aux hommes et je fus l’un des premiers à croiser son chemin. Notre intimité me l’avait révélé, elle n’avait aucune expérience. Elle riait de tout. De l’autre côté du hall on l’entendait s’esclaffer. Son rire faisait tout son charme. Je n’avais jamais vu autant de vie chez une seule personne. J’avais pourtant lu beaucoup de livres, mais ce n’était que de la théorie. Elle, elle m’avait appris à être moi-même en pratique. Je n’avais qu’à la regarder faire et puis je mimais ses expressions. C’était une école à elle toute seule. Elle m’avait appris à lire en moi-même, à écouter qui j’étais et la personne que je devenais. Il y a des relations comme celle-ci où le but n’est plus de rechercher l’union charnelle tout simplement mais c’est plutôt la concurrence que l’on se lance en défi pour le mieux-être, le mieux-vivre. Ce n’est pas encore de l’amour, mais c’est un degré supérieur de sentiment amoureux. C’est ce qu’elle me faisait vivre du moins et je l’appréciais pour ce service qu’elle me rendait. Notre histoire se fini mal mais maintenant que j’ai mûri je pense que c’était pour le mieux. Je ne la regrette pas, mais sa bonne humeur si. J’ai beaucoup oublié des leçons de vie qu’elle m’avait enseignées. Le temps a passé et je suis redevenu triste et solitaire… mais la vie d'un homme dans le regard d’une femme c’est ce qu’elle m’apportait. Elle me grandissait... 🙌🙌🙌
Salam,
Et bien je trouve que tu écris très bien. Maintenant il te restes à trouver un bon scénario, ou alors tu peux écrire un recueil...

Est-ce que c'est autobiographique? Dans ce cas tu pourrais écrire un recueil de nouvelles qui s'intitulerait " les tribulations intimes et la vie amoureuse tumultueuse de Yamani"
Bonne journée
 
Salam,
Et bien je trouve que tu écris très bien. Maintenant il te restes à trouver un bon scénario, ou alors tu peux écrire un recueil...

Est-ce que c'est autobiographique? Dans ce cas tu pourrais écrire un recueil de nouvelles qui s'intitulerait " les tribulations intimes et la vie amoureuse tumultueuse de Yamani"
Bonne journée
Oui c'est autobiographique.

Alors tu vois, plus on avance dans l'histoire plus je donne de détails sur les personnages 🤣
 
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