Tel l'Immaculée Conception, le "presque-déjà-bientôt" candidat fait mine de découvrir l'ampleur des dégâts causés par son quinquennat.
Nous avons un président de la République impayable. Il cherche à faire croire aux Français quil na jamais gouverné. Les cinq années de sa présidence ? Les cinq précédentes où il a occupé des fonctions éminentes dans les gouvernements de Jacques Chirac ? Elles nont jamais existé. Rien. Pas une trace. Nicolas Sarkozy vient devant vous, chers électeurs, tel lImmaculée Conception, pur et sans tâche. Il est neuf, tourné vers lavant.
Le passé ? Quel passé ? Lhôte de lElysée applique à la lettre la formule de LInternationale, célèbre chant révolutionnaire, "Du passé faisons table rase". Ainsi, le "presque-déjà-bientôt" candidat peut tout dire, tout se permettre, puisquil vient de rentrer au pays et quil découvre lampleur des dégâts. On imagine les Guignols lui faisant dire, devant la perte du triple A : "Ben, ça alors, cest qui qua fait ça ?"
Montrer du doigt
Enorme, la ficelle ? Géante, même. En tout cas, elle est appliquée avec zèle par la Sarkozie en marche. Ses porte-voix, sur toutes les ondes, ont déjà intégré ce tour de passe-passe. La méthode de ce joueur de bonneteau hors pair ? Il multiplie les leurres. Un peu comme le cancre au fond de la classe qui montre toujours du doigt le copain dà côté. Cest pas moi, cest lautre.
Exemple : la réforme de Pôle emploi, imposée au forceps en 2008, est une catastrophe ? Tous les acteurs sociaux le reconnaissent. Alors, pour éviter ce débat funeste pour lui et ne pas se retrouver en position défensive, Nicolas Sarkozy propose un référendum, non pas sur la structure de Pôle emploi, mais sur le thème de lassistanat des chômeurs. Sarko dans ses fondamentaux. Montrer du doigt Au fond, si tout va mal, cest la faute de ces Français qui sengraissent à 1500 euros par mois et qui refusent de travailler.
Nous avons un président de la République impayable. Il cherche à faire croire aux Français quil na jamais gouverné. Les cinq années de sa présidence ? Les cinq précédentes où il a occupé des fonctions éminentes dans les gouvernements de Jacques Chirac ? Elles nont jamais existé. Rien. Pas une trace. Nicolas Sarkozy vient devant vous, chers électeurs, tel lImmaculée Conception, pur et sans tâche. Il est neuf, tourné vers lavant.
Le passé ? Quel passé ? Lhôte de lElysée applique à la lettre la formule de LInternationale, célèbre chant révolutionnaire, "Du passé faisons table rase". Ainsi, le "presque-déjà-bientôt" candidat peut tout dire, tout se permettre, puisquil vient de rentrer au pays et quil découvre lampleur des dégâts. On imagine les Guignols lui faisant dire, devant la perte du triple A : "Ben, ça alors, cest qui qua fait ça ?"
Montrer du doigt
Enorme, la ficelle ? Géante, même. En tout cas, elle est appliquée avec zèle par la Sarkozie en marche. Ses porte-voix, sur toutes les ondes, ont déjà intégré ce tour de passe-passe. La méthode de ce joueur de bonneteau hors pair ? Il multiplie les leurres. Un peu comme le cancre au fond de la classe qui montre toujours du doigt le copain dà côté. Cest pas moi, cest lautre.
Exemple : la réforme de Pôle emploi, imposée au forceps en 2008, est une catastrophe ? Tous les acteurs sociaux le reconnaissent. Alors, pour éviter ce débat funeste pour lui et ne pas se retrouver en position défensive, Nicolas Sarkozy propose un référendum, non pas sur la structure de Pôle emploi, mais sur le thème de lassistanat des chômeurs. Sarko dans ses fondamentaux. Montrer du doigt Au fond, si tout va mal, cest la faute de ces Français qui sengraissent à 1500 euros par mois et qui refusent de travailler.