Problèmes cardiaques, diabète, obésité : râler à tout bout de champ a des effets néfastes sur notre santé physique et mentale, avertissent des psychiatres américains.
"Encore une panne de RER ?" "Marre des embouteillages !" "C'est beaucoup trop cher ! " C'est bien connu, les Français ont érigé l'art de râler en sport national. Mais pourquoi se plaint-on ? A première vue, pour nous soulager, pour évacuer notre anxiété et notre stress. Mais détrompez-vous, ronchonner à trop forte dose nuit gravement à votre santé, comme le confirme les travaux du psychiatre américain Steven Parton cités par le site d'information Inc et publiés dans la revue de psychologie Psychpedia.
Le psychiatre explique que plus une pensée est utilisée, plus on y revient facilement et régulièrement, car le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Cela s'explique par les connexions entre les synapses : "Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu'à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l'information à laquelle vous pensez", détaille le scientifique.
Or plus ces connexions sont fréquentes, plus les synapses se rapprochent les unes des autres et moins le trajet est long à parcourir. Ainsi, si nous sommes hantés en permanence par des pensées sombres, nous sommes de plus en plus disposés à broyer du noir. Se crée alors un cercle vicieux pessimiste.
Pensée positive versus idée noire
"Cette situation arrive quand les synapses qui représentent le négatif sont plus proches et mieux connectées entre elles que celles qui traitent du positif. Naturellement, la pensée qui gagne est celle qui a le moins de distance à parcourir, et donc, ici, c'est la pensée négative", analyse Steven Parton. Cette négativité est en outre très contagieuse car les personnes qui nous entourent s'évertuent à s'adapter à notre humeur, à s'identifier à nous.
"Quand on voit quelqu'un vivre une émotion, notre cerveau tente de recréer ce sentiment pour qu'on puisse se rendre compte de ce que la personne est en train de traverser. C'est l'empathie [...]. Mais il y a aussi des moments de partage moins bénéfiques comme quand vous passez toute une soirée avec des amis qui adorent ragoter, critiquer, se moquer", avance le psychiatre.Dis-moi qui sont tes amis et je te dirais comment tu te sens. Par altruisme, il est donc bon de laisser ses idées noires sur le pas de la porte lorsqu'on rend visite à un ami pour éviter de polluer l'atmosphère. "Se plaindre auprès des autres reviendrait à péter dans un ascenseur alors que vous êtes enfermés avec eux", décrète le psychiatre Jeffrey Lohr.
"Encore une panne de RER ?" "Marre des embouteillages !" "C'est beaucoup trop cher ! " C'est bien connu, les Français ont érigé l'art de râler en sport national. Mais pourquoi se plaint-on ? A première vue, pour nous soulager, pour évacuer notre anxiété et notre stress. Mais détrompez-vous, ronchonner à trop forte dose nuit gravement à votre santé, comme le confirme les travaux du psychiatre américain Steven Parton cités par le site d'information Inc et publiés dans la revue de psychologie Psychpedia.
Le psychiatre explique que plus une pensée est utilisée, plus on y revient facilement et régulièrement, car le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Cela s'explique par les connexions entre les synapses : "Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu'à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l'information à laquelle vous pensez", détaille le scientifique.
Or plus ces connexions sont fréquentes, plus les synapses se rapprochent les unes des autres et moins le trajet est long à parcourir. Ainsi, si nous sommes hantés en permanence par des pensées sombres, nous sommes de plus en plus disposés à broyer du noir. Se crée alors un cercle vicieux pessimiste.
Pensée positive versus idée noire
"Cette situation arrive quand les synapses qui représentent le négatif sont plus proches et mieux connectées entre elles que celles qui traitent du positif. Naturellement, la pensée qui gagne est celle qui a le moins de distance à parcourir, et donc, ici, c'est la pensée négative", analyse Steven Parton. Cette négativité est en outre très contagieuse car les personnes qui nous entourent s'évertuent à s'adapter à notre humeur, à s'identifier à nous.
"Quand on voit quelqu'un vivre une émotion, notre cerveau tente de recréer ce sentiment pour qu'on puisse se rendre compte de ce que la personne est en train de traverser. C'est l'empathie [...]. Mais il y a aussi des moments de partage moins bénéfiques comme quand vous passez toute une soirée avec des amis qui adorent ragoter, critiquer, se moquer", avance le psychiatre.Dis-moi qui sont tes amis et je te dirais comment tu te sens. Par altruisme, il est donc bon de laisser ses idées noires sur le pas de la porte lorsqu'on rend visite à un ami pour éviter de polluer l'atmosphère. "Se plaindre auprès des autres reviendrait à péter dans un ascenseur alors que vous êtes enfermés avec eux", décrète le psychiatre Jeffrey Lohr.